Une info relayée dans le dernier Marianne :
Citation:
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a profité d'une interview accordée au quotidien Sud-Ouest pour dire tout le bien qu'elle pense de la franchise médicale. Comme on le sait, il s'agit d'une somme restant à la charge de l'assuré social, plafonnée à 50 € par an. La ministre de la Santé explique que les sommes dégagées iront au financement du plan Alzheimer, à la lutte contre le cancer et aux soins palliatifs, avant de s'interroger en ces termes :"Quelle est la personne qui ne peut pas payer 4 € par mois pour des objectifs aussi importants ?". Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Avec le même raisonnement, on pourrait demander 1 € pour la recherche sur le sida ; 1 € pour la lutte contre la maladie de Parkinson ; 1 € pour soigner les troubles de l'érection ; et même 1 € pour assurer la formation des ministres, puisque Roselyne Bachelot semble ignorer qu'il y a des gens qui en sont réduits à compter les euros qui leur restent pour tenir jusqu'à la fin du mois.
Cette citation n'est qu'anecdotique dans le parcours médiatique de notre chère Roselyne.
On se souvient notamment de sa courageuse prise de position en faveur du PACS, elle se fiat remarquer lors d'un discours en s'opposant à son propre parti où elle se montre favorable au mariage gay et à l'adoption par les couples homosexuels.
C'est lorsqu'elle est ministre de l'Ecologie durant une certaine canicule 2003 qu'elle est fustigée par la presse et notamment caricaturée par les guignols qui lui reprochent des sorties très terre-à-terre et surtout sa prise de position en faveur du nucléaire.
Fin 2006, elle suggère à Jacques Chirac, lors d'une interview télévisée, de ne pas briguer un 3ème mandat.
Elle est également à l'origine de certaines sorties assez comiques comme par exemple sur la surdité de notre précédent Président lors d'une interview sur RTL, elle manque d'ailleurs par cette énième boulette de mettre un terme à sa carrière, le Jacques étant quelque peu susceptible quant à ce sujet.
Qu'elle agace ou qu'elle amuse, Roselyne Bachelot laisse rarement indifférent, son franc-parler lui vaut une réputation d'incapable ou de femme de conviction. Que doit-on réellement penser de la femme rose-bonbon ?