Forum de FilmDeCulte

Moi c'était la mort de Gandolfini qui m'a foutu la flippe par rapport à mes excès. Bouffe etc. flippe de crever d'un truc au coeur, ou dès que je sens des fourmis dans un membre un peu trop vite, je cauchemarde sur l'amputation diabétique etc. Pourtant, mon doc me dit que je suis en bonne santé, mais je veux pas pousser le vice.

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Ouais en fait c'est ça qui vraiment me fait le plus chier, la conviction que ce mec aurait fait plein de grands films, que le meilleur de sa carrière était à venir. Il est pas si connu du grand public au final, mais il le serait devenu aisément, et d'ailleurs, son rôle dans Hunger Games avait sans doute été décidé avec cette prise de conscience qu'il pouvait tout faire.

Pour comparer, la mort de Rohmer m'avait pas plus attristé que ça car le mec était très vieux, avait eu une grande carrière, avec l'impression d'avoir tout dit, fait tout ce qu'il devait faire. D'une manière générale j'ai du mal à m'émouvoir pour des vieux qui meurent, c'est dans la nature des choses. Mais là, wow... coup dur.

Hier soir, mon pote Loïc voulait montrer la tête de Philippe Magnan à quelqu'un. Je saisis son téléphone et lui passe. Il le consulte et nous annonce: "J'ai reçu un texto me disant que Philip Seymour Hoffman est mort".

J'étais dég'.

Inutile de dire que, de toutes les morts prématurées de ces dernières années, c'est celle qui me touche le plus. J'ai jamais été fan de Ledger ni de Paul Walker, alors qu'Hoffman était pour moi dans un mini-panthéon d'acteurs que je trouvais excellent dans chaque rôle, et surtout toujours intéressant à regarder (ce qui est un des trucs les plus importants pour un acteur). Il y a une expression en anglais pour dire que tu trouves un acteur fascinant: "I could watch him boil water". A tel point que j'envisageais, dès que l'occasion se présenterait, de tourner un film expé/installation avec lui où on le verrait juste faire bouillir de l'eau. C'était un vieux rêve à la con mais représentatif des espoirs toujours renouvelé que je placés en lui, sachant qu'il était jeune et qu'il avait encore des tonnes de rôles géniaux devant lui.

Respect pour quasiment toutes ces performances, avec un amour particulier pour Owen Davian, son méchant dans MISSION: IMPOSSIBLE III, qu'il a transcendé (la scène géniale où il joue Tom Cruise qui joue lui, son mielleux "You can always tell someone's character by the way they treat those they don't need to treat well", et son culte "Seven!... SEVEN!!").

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mais grave...

Moi aussi je l'ai appris par sms... Un pote= "snif, philip seymour hofman overdose"

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

j'ai revu certains PTA à cause de lui récemment et de la forte impression qu'il m'avait faite sur The Master

Petit extrait ou il déconne avec PTA sur Magnolia (qualité dégueu)

A voir:
http://vimeo.com/85679776

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oooh, PTA tout jeunôt ! C'est bien communicatif, ils ont l'air de bien s'entendre, ça fait plaisir à voir.

Il a fini de tourner toutes ses scènes pour le prochain Hunger Games en deux parties? Toujours en tournage dans la maj imdb.

Non j'ai lu hier qu'il lui restait 7 jours de tournage.

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CroqAnimement votre

"capoter" ça se dit au Québec ! Mais ça veut dire autre chose...

sur ce genre de vidéo on se demande qu'est-ce qui a pu le conduire à se droguer aussi violemment, il avait l'air bon vivant...

Oui je n'arrive pas à concevoir que cet homme, visiblement épanoui dans son métier (reconnu de tous, carrière géniale, etc) et dans sa famille (il avait trois enfants avec son épouse), qui de plus a l'air d'un "mec bien" et équilibré, puisse cacher un "mal-être" qui le pousse à se droguer... Je ne comprends pas. C'est vraiment triste.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Après, l'héro est aussi une drogue dont on a du mal à sortir (lire Junkie de Burroughs pour s'en rendre compte)

Le gars il était sobre pendant 23 ans, quand même...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."