skip mccoy a écrit:
Mufti a écrit:
Mon Colonel a écrit:
C'est contradictoire de défendre la cause des noirs dans son pays et de dire que des pays n'ont pas le même passé multi-ethnique ?
T'es con ou quoi? C'est contradictoire de défendre la cause des noirs puis d'accuser la société multi-ethnique d'être à l'origine de la violence (d'où ça vient cet argument de merde en plus)
à moins de vivre chez les bisounours, non, ce n'est pas contradictoire.
la cohabitation de différentes cultures n'est jamais évidente.
c'est quelque chose que le cinéma américain a beaucoup montré il me semble. les tensions nées de la variété des communautés constituant l'Amérique. l'envers du mythe du joyeux melting-pot quoi.
dire ça n'a rien d'idiot ni de raciste et n'est en rien contradictoire, bien au contraire, avec un combat en faveur de l'égalité devant les droits civiques.
Bon alors, plusieurs choses...
1) Tu dis qu'il n'y a rien à expliquer, et tu montres toi-m^me que ça suscitait explication. Pour preuve, tu fais intervenir une explication qui ne fait pas partie du propos (donc aussi suceptible de ne pas correspondre au propos d'Heston).
2) les tensions dont tu parles ne sont pas les même que celles dont parle Heston. Il en parle dans le contexte de son implication pour la NRA.
3) Ce que tu dirais pourrait être une explication valable si c'était vrai. Or, ce n'est pas le passé multi-ethnique qui a fait que les Etats-Unis sont le pays le plus violent. Et c'est cela que dit Heston. Mais l'allemagne a été beaucoup plus violente que les Etats-Unis et (ceci ne mérite pas pas un Godwin point).
petit détail au sujet de Charlton Heston et de son engagement pour les droits civiques:
In later speeches, Heston said he helped the civil rights cause, "long before Hollywood found it fashionable." (Goodrich, Terry Lee. "Heston decries political correctness at fund-raiser", Fort Worth Star-Telegram, February 13, 2000, pp. 5.)
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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.
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