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Interview d'elle à la radio belge (écouté en conduisant dans le brouillard, pas besoin de caféine). Elle avait un côté "Madame la Colonelle", entier et rugueux, pas antipathique (elle n'était pas une chanteuse de variété et elle n'avait pas sa langue dans sa poche sur le milieu ni son public), mais qui donne une autre couleur à ses textes.
"Les Gens qui doutent" peuvent ainsi se comprendre : "Victimes : merci d'avoir fermé vos gueules, et surtout continuez".
Elle avait visiblement un rapport compliqué à son répertoire enfantin (elle ne cache pas que c'était en partie alimentaire après avoir perdu Philips)
Elle n'a jamais prononcé le nom de Barbara. Je crois que les journaliste qui se sont risqué à l'entreprendre sur les différences et ressemblance entre elles doivent encore avoir un stress post-traumatique. Et "mais tout de même : n'avez-vous pas été une version plus intellectuelle de Chantal Goya ?" aurait déclenché une riposte nucléaire.
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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.
Jean-Paul Sartre
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