Citation:
Il est où le calembours ?
Mais partout, voyons.
Oh, pas au sens strict. Mais techniquement, c'est un pur régal de jeux de et sur les mots, intégralement vide de sens et bien plus comique que ce que pourrait produire un générateur de volapük 5.2. Bobby Lapointe en serait vert de jalousie.
On navigue, sidéré, ravi & hilare, entre un paradoxe de la rencontre où l'autre s'effaceet s'épuise à mesure qu'on le reconnaît et qu'on "l'intègre", et un discours qui déploie se effets à mesure qu'il disparaît et influence et perturbe le monde. Et s'il est ô combien vrai qu'une parole qui "circule en vase clos dans un espace lui-même en mouvement, se conserve ausis bien que l'identité de celui qui l'énonce mais n'a plus d'effet", on se prendra à méditer sur le fait poignant que "la lassitude éprouvée face à cette impuissance fixe le cadre d'un réveil possible".
Pourtant, le morceau de bravoure, le pic dirais-je, qui achève d'emporter tout, c'est ce "pessimisme saturnien du plan séquence" se muant en "vitalité ironique, acceptant partiellement la fragmentation du réel et de la perte de contrôle".
Ce qui, irrésistiblement, évoque Saturnin le canard atteint non de saturnisme mais de psittacose.
Bout de ficelle, selle de cheval, saucisson... de gontrisme.