Je vais me forcer à le réécouter une troisième fois mais je trouve ça assez plat et peu inspiré dans l'ensemble pour le moment. Je ne suis pas fan de Daft Punk à la base mais j'aime pas mal de titres sur Homework et surtout Discovery. C'est d'ailleurs l'aspect pop qui me plait le plus, n'étant pas franchement fan d'électro. Pas de problème non plus avec les chansons un peu niaises, j'adore "Digital Love". Mais là, la niaiserie est sans inspiration ("The game of love", "Within"), la pop est anti-mélodique au possible. A part Get Lucky, Giorgo, Contact et "Doin it right", je ne vois rien de "catchy", c'est dommage pour un album qu'ils annonçaient eux même comme un disque qui ferait danser tout le monde. Je ne comprends pas l'enthousiasme démesuré de la presse, on a largement dépassé les limites du venduisme. Aucune note discordante dans les critiques sorties il y a dix jours, ça parle de chef d'oeuvre partout, c'est aberrant et difficilement explicable vu les réactions plus que contrastées qu'on peut lire partout sur internet, à la fois chez des amoureux de Daft Punk, chez des fans d'électro, de funk, etc. On dirait de la promo. Suceurs va. Pour rire, comparez les critiques faites par les Inrocks de Homework puis de RAM. "Homework" :
http://www.lesinrocks.com/musique/criti ... /homework/"RAM" :
http://www.lesinrocks.com/2013/05/01/mu ... -11390993/"Lose Yourself to Dance (feat. Pharrell Williams) Une tuerie, l’autre morceau avec Pharrell, et au final, certainement le meilleur des deux. On imagine le N.E.R.D. en chef débouler avec un peignoir de boxeur scintillant, des gants de boxe aux deux mains et son sourire d’ange en cadeau. L’instru fonctionne en boucle et en propulsion et rappelle (en bien) une version futuriste du Cargo de nuit d’Axel Bauer, alors que Pharrell martèle en boucle qu’il veut se perdre dans la dance, soutenu par des chœurs de robots qui rajoutent au sublime. Tout simplement merveilleux : de quoi reprendre espoir en toute circonstance, et aussi, un sacré piège à meufs."SERIEUSEMENT ?