Après 3 films ne rendant pas justice à mon vigilante préféré et une apparition remarquée dans la série Daredevil (enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre, pas vu la série) le moins "super" des héros Marvel revient avec sa propre série.
Vu le passif cinématographique, j'en attendais pas grand chose. Et je me demandais bien ce que ça allait pouvoir donner sur une saison entière de voir le Punisher exécuter des criminels d'épisode en épisode. Je sentais venir la lassitude du deuxième épisode en mode "Bon, on arrête les frais, série suivante".
Et au final, c'est une bonne surprise. Pas de superlatif, ce n'est pas non plus la série de l'année mais une très honnête série B sur 13 épisodes.
La série arrive à restituer l'esprit du personnage (un homme seul, jusqu’au-boutiste, hanté par son passé, la vengeance et qui s'y complaît) dans un arc narratif un peu classique mais qui a le mérite de se détacher un peu du schéma classique du Punisher et de partir, entre autre, sur la voie du PTSD.
L'acteur est parfois un peu trop charral avec ses cris gutturaux mais le Punisher existe à l'écran. Ce n'est pas un super-héros, il prend des coups, des balles, il en bave plus d'une fois (il récupère un peu vite quand même). En ce sens, ça respecte le personnage, on est dans un polar urbain.