Forum de FilmDeCulte

Pronos du 24 Avril

Palme d'Or : Waltz With Bashir
Grand Prix : Un conte de Noel
Mise en Scène : Les trois singes
Jury : Serbis - 24 City
Scénario : Synecdoche, New York
Acteur : Benicio Del Toro (Che)
Actrice : Arta Dobroshi (Le Silence de Lorna)

J'ai fait un blog dessus

Palme d'Or: Changeling de Clint Eastwood


Un choix presque évident:

- Sean Penn a tourné dans Mystic River

- le jury a une coloration assez grand public cette année avec Natalie Portman et Alfonso Cuaron

- Clint Eastwood n'a jamais remporté la récompense suprême, ce qui, il est vrai, est assez surprenant surtout qu'il a présenté quelques films sur la Croisette. Et comme le synopsis laisse augurer un film noir particulièrement poignant.

Grand Prix du jury: Waltz with Bashir

L'an passé, c'était la magnifique Forêt de Mogari de Naomi Kawase. Le prix récompense habituellement un film plus difficile d'accès que la Palme d'Or. Le buzz est excellent sur Waltz with Bashir, un documentaire animé de l'Israélien Ari Folman sur son expérience de la Guerre du Liban. Voilà un prix qui lui irait comme un gant.

Prix d'interprétation masculine: Benicio Del Toro pour Le Che

L'an passé, c'était un acteur amateur russe quasi-muet... Une autre fois, le casting entier d'Indigènes. Autant dire que les prix d'interprétations sont souvent des prix de consolation pour film adoré par une poignée de jurés... Alors... si l'on fait abstraction de tout ça, on peut observer qu'un seul acteur, italien de surcroît - genre la nationalité de la fiabilité - Toni Servillo, tient le rôle principal de deux longs-métrages, Gamorra et Il Divo. De quoi imprimer la rétine du jury. Mais il a trois adversaires de poids: le génial Philip Seymour Hoffman, pour Synecdoche, New York, Mathieu Amalric pour Un Conte de Noël et l'ouvrier chinois de 24 City de Jia Zhang Ke. Si-le-roi-ne-le-veut-pas, ce-ne-sera-pas-toi... Allez, je mise sur Benicio Del Toro pour Le Che. Il a joué avec Sean Penn et il est vaguement Mexicain comme Alfonso Cuaron...

Prix d'interprétation féminine: Martina Gusman pour Leonera

Une mère de famille qui élève son enfant en prison après avoir assassiné le père de ce dernier? Un film qui porte le titre du personnage? La femme du réalisateur, Pablo Trapero? Et en plus elle est méchamment bien gaulée et s'est enlaidie pour le rôle. OK. Le prix est pour Martina Gusman.

Prix de la mise en scène: Kornel Mundruczo pour Delta

Le prix de consolation pour excellence. Evitons d'insulter les grands cinéastes déjà renommés. Bon, les frères Coen ne sont pas là ce qui libère de la place. Nuri Bilge Ceylan a une belle tête de vainqueur mais j'ai aucune info sur le film et cela ne me plaît guère. Pour le punir, je file le prix au Hongrois Kornel Mundruczo pour Delta. Car mieux vaut Béla Tarr que jamais.

Prix du scénario: Charlie Kaufman pour Synecdoche, New York

Scénariste tu es, scénariste tu resteras. Charlie Kaufman se croit réalisateur, le jury va vite le ramener à la réalité.

Prix du jury: My Magic d'Eric Khoo

Cherchons le plus petit film exotique et donnons lui un prix à la con. 1h15 en langue tamil pour un film sur un cracheur de feu de Singapour, ça le fait grave comme le chante Philippe Katerine.

Et les films français dans tout ça? Et bien vu le profil très auteur franco-français, lacanien en diable (je comprends même pas ce que j'écris), je sens monter déjà la réaction de la presse américain: "What the Fuck is that" ?

Le Eastwood a l'air quand même mineur non?

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Indice pour toi jeune lecteur:

Blissfully à Cannes 2005, ne voit pas L'Enfant. L'Enfant Palme d'or.
Blissfully à Cannes 2006, ne voit pas Le Vent se lève. Le Vent se lève Palme d'or (alors que genre il m'en manquait 3).
Blissfully à Cannes 2007, ne voit pas 4 mois 3 semaines 2 jours. On connait la suite (et là encore j'ai dû louper 3 films).

La Palme passera donc lors des deux derniers jours où je ne suis pas! *ou alors je l'aurai zappé*

Je propose d'ores et déjà de lister les rôles anecdotiques dans les films inconnus pour trouver des favoris en prix d'interprétation. *moi j'avais pensé à Maria Bonnevie dans Le Bannissement, j'étais pas loin*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mmm voyons voir si ça marche :

Film Freak à Cannes 1997, voit Le Goût de la cerise. Le Goût de la cerise Palme d'or.
Film Freak à Cannes 1998, voit L'Eternité et un jour. L'Eternité et un jour Palme d'or.


Palme d'or 2008 : Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal.

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Pourquoi ?

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Si je me base sur le pitch, ça me paraît tout petit et un peu trop "de genre" pour prétendre à la Palme.

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ah je trouve pas. Film d'époque classe qui parle de la corruption dans la police de Los Angeles... ça peut le faire

Ou Nuri Bilge Ceylan !
[/quote]

A mother's prayer for her kidnapped son to return home is answered, though it doesn't take long for her to suspect the boy who comes back is not hers.

Corruption?

J'ai plutôt l'impression de lire le pitch d'un mix de Flightplan et La Malédiction.

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Y a toujours un peu de genre chez Eastwood, mais peut être, il fait des "petits" films parfois. Cela dit, si je me trompe pas (c'est bien le film dans lequel une femme récupère son enfant plusieurs années après un kidnapping, ensuite elle se met à douter que ce soit lui ?), au niveau thématique ça me fait penser à Mystic River, avec cette période ou zone d'ombre qui créé une image manquante qui contamine tout le film. J'extrapole bien sur mais c'est possible.

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Oui je sais pas, c'est juste un feeling...avec Straczynski au scénar en plus ça fait encore plus bizarre (créateur de Babylon 5, scénariste de comic books qui ont rien à voir, etc.).

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Dans ce film, inspiré de faits réels qui se sont déroulés dans les années 20 à Los Angeles, le fils d'une femme lui est enlevé puis rendu. Elle soupçonne pourtant que ce fils qu'on lui a rendu, n'est pas le sien.Ses soupçons vont la mener à se confronter à la corruption qui gangrene la police de Los Angeles.

Ok c'est moins fantastique que ce que je croyais...ça reste un pitch que je trouve en carton.

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Hum, oui là ça m'intrigue. Faudrait voir si le père Clint s'est expliqué pour ce choix.

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