Forum de FilmDeCulte

lol, c'est pas parcequ'il reprend (mal d'ailleurs) le principe de Rashomon, que c'est pas une série B[/quote]

Plus dur maintenant : C'est quoi une série B ?
Et question subsidiaire : c'est mal une série B ?

Basic, une série B ?

Une série B de luxe alors, bon c'est clair que c'est pas un gros budget, c'est à dire à 150 millions, mais quand même des séries B millimétré avec d'une telle science du cadre et de la mise en scène, j'en connais... pas beaucoup. Ah si Predator, un film de série B vraiment honteux quoi, torché avec des moufles, c'est vraiment trop honteux la série B, ca craint ! Au faite Predator est un monuement barbare indépassé depuis 20 ans, alors pour les clichés de merde de fond de récré' sur les séries B ou Z on repassera.

le budget est celui d'une série A, le résultat est une série B, mais bon apparement tu comprends par l'expression
et on parle de Basic pas de Predator, okay l'intégriste McTiernien

Résultat de série B pour Basic ? Oui et non, des séries B comme ça - je l'ai déjà dit - cadré avec une telle précision c'est assez rare, en même temps on retrouve les thématiques de McTiernan pour que ca soit un peu plus qu'une série B. Le film est clairement handicapé par un script pas fineau, mais finalement lorsque je le revois ce qui m'interesse le plus c'est l'évolution de la relation entre Travolta et Connie Nielsen, un peu comme McTiernan, le reste c'est l'habillage.

En attendant, tu ne sais toujours pas ce que c'est qu'une série B.

De toute façon il est vraiment clair que McTiernan est un cinéaste maudit, formellement brillant au delà des éloges necessaire, il est désavoué par la critique et boudé par le public qui semble avoir du purin dans les yeux, ca m'attriste beaucoup qu'un cineaste de cette trempe soit traité ainsi

Mc Tiernan est devenu un cinéaste maudit par sa faute, ses derniers films n'ont pas marché car ils n'avaient pas la qualité de ses premiers films.
Il a eu du succés au box-office, auprés du grand public, des critiques et des geeks; à une époque il disputait même la place du cinéaste le plus hot d'Hollywood avec James Cameron, depuis il a fait des mauvaix choix et il a merdé (encore plus avec cette affaire) et aujourd'hui certains de ses fans ne sont toujours pas capable de reconnaître que Rollerball et Basic ne sont pas du niveau de Predator et Une Journée en enfer ...

Tu claironnes vraiment n'importe quoi. Va donc dire à Philip Kaufman et Barry Levinson qu'ils ont fait un mauvais choix en adaptant les scénarios de Crichton, deux films qui ont couté cher à leur metteur en scène respectif ! Je crois qu'on peut dire que McTiernan a vraiment fait un mauvais choix en travaillant avec Crichton sur Eaters of the dead oui, mais bon même en l'état le film reste un putain de chef d'oeuvre donc c'est un peu dans le cul à Crichton qui a tenté de défigurer la structure et d'amoindrir la puissance mythologique du film ! Rappelons qu'il s'agissait du plus gros budget Disney à l'époque et que l'assiette exorbitante déboursé par le studio reste toujours dans l'expectative. Tu sembles vraiment croire que les metteurs en scène ont les final cul par contrat et que les producteurs n'ont pas le dernier mot, je veux bien prendre en compte la responsabilité du metteur en scène, mais toi tu minimise celle des producteurs et dirigeant, capable de sabordé un film au point d'evincer un metteur en scène sans droit de parole même pour la promo (voir Rollerball). Certes, Rollerball et Basic sont surement en dessous de Predator et Une journée en enfer je le reconnais mais je crois que le gros problème vient surtout de la qualité des scripts, parce que formellement ca reste absolument sidérant et ca laisse sur le carreau pas mal de ses concurrents.

Tu as vu la vierge toi.

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1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Tu parles à qui toi ? Nan parce que ca commence à saouler lourdement les types qui sortent des paralogismes sans argumentation ou alors t'apostrophe sur le forum comme si tu étais son pote du coin sans raison logique.

A toi. Quand on te lit on dirait que McTiernan c'est l'enfant batard et génial de Dreyer et Peckinpah qui fait des Citizen Kane à chaque film, sauf quand ils sont sacagés par ses producteurs.

Je regarde Predator, une journée en enfer, Eaters of the dead et Rollerball... et voilà quoi.

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Nan c'est l'enfant batard et genial de Kurosawa, Welles et Walsh , en plus Die Hard est un des films les mieux cadrés du monde. Quand on sait que McTiernan s'interesse plus à sa technique qu'a ses acteurs selon un Connery fulminant de ne pas être dirigé après le tournage de Medicine Man, ou encore selon Bruce Willis qui dit de McTiernan sur le tournage de Die Hard 3 qu'il n'a jamais travaillé avec un metteur en scène exploitant autant à fond les possibilités de sa caméra, ou encore les techniciens pétant les plombs sur les exigences de McTiernan sur le tournage du 13eme guerrier, mais encore des éloges dythirambique du directeur photo de Thomas Crown pour son cinéaste, disant qu'il n'a jamais travaillé avec un metteur en scène aussi à cheval sur le timing et le cadre de ses travellings. Bien sur tout ça n'est que légende et mensonge, surement encore de la mauvaise promo.



Je te plains vraiment, mais d'un côté ca prouve que tu ne t'interesse absolument pas à la mise en scène, voilà !

Et autrement, tu as quelque chose à dire sur les films eux-mêmes, qui ne soit pas des récits de production ou de promotion? Parce que bon, les avis de Bruce Willis et de Sean Connery on s'en branle un peu. Et oui, des paroles équivalentes sur le "génie" des metteurs en scène ou les pseudo-pétages de plomb des techniciens (comme si être exigeant à l'extrême avec ses techniciens était un quelconque signe de talent...), on en trouvera pour tous les metteurs en scène de la terre, même des mauvais.



La mise en scène se résumant pour toi à la rigueur du cadrage et au timing des travellings, oui en ce sens là la mise en scène m'intéresse très peu. D'ailleurs ca doit être pour ca que je n'appelle pas ca la mise en scène.

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La lumière de Thomas Crown

Pour Thomas Crown, Tom Priestly Junior a remplacé au pied levé Peter Menzies, brillant directeur de la photographie de John McTiernan depuis Une Journée en enfer qui démissionne quelques semaines après le début des prises de vue. McTiernan se tourne vers le réalisateur de la seconde équipe, Priestly donc, pour prendre la relève. Même si les raisons du départ de Menzies restent obscures, les déclarations de son remplaçant montrent un metteur en scène extrêmement exigeant. Cette interview reprise de l’article Smooth Operator d’American Cinematographer s’avère riche en anecdotes et passionnante pour tous les férus de technique.

Tom Priestly Junior : « John a une incroyable sensibilité quant à l’histoire et la façon dont elle doit être racontée. C’est donc définitivement son film. Il reste malgré tout ouvert aux suggestions, mais comme nous n’avons pas eut ensemble le bénéfice d’une préproduction, ni beaucoup de temps pour discuter du look du film, nous avons dû bâtir le look de Thomas Crown au jour le jour. À chaque scène, nous parlions de la façon dont nous pourrions traiter visuellement l’histoire. Comme je n’avais vu aucun des lieux de tournage, je devais partir les repérer les week ends, pour conserver une longueur d’avance sur le reste de l’équipe. »

« John adore repousser le limites. Quand vous tournez avec lui, aucun plan n’est simple. Chaque plan est « Mcmodifié » si je puis dire. Il pense que plus le plan est compliqué à réaliser, mieux il sera. Il emprunte ce processus de pensée pour chaque scène, qu’il travaille et travaille encore. Il arrive alors avec une solution incroyable, mais qui sera aussi une véritable gageure pour chaque membre de l’équipe. Ce qui est une bonne chose d’ailleurs, parce que vous devez alors rester constamment sur vos gardes. Par exemple, pour un plan filmé dans une Bentley, normalement la caméra est placée assez bas à cause de la hauteur de plafond d’une voiture. Mais McTiernan nous a fait monter la caméra à l’envers, et nous avons utilisé un prisme sur la lentille pour inverser l’image. De cette façon nous avons pu placer l’objectif à hauteur de plafond, offrant cet angle beaucoup plus haut que ceux auxquels nous sommes habitués dans ce type de plan. »

« John est un réalisateur très complexe. Il est juste hallucinant de rester à ses côtés. Vous pouvez alors presque pénétrer son esprit et le sentir travailler, le sentir qui essaie de tirer le meilleur de chaque plan. Il aime faire des choses hors normes. Par exemple, dans une des scènes, le personnage de René vient de découvrir que le personnage de Pierce Brosnan quitte un immeuble avec une autre femme. René est dehors, debout sous la pluie, et John voulait l’accompagner d’un travelling arrière sur la Madison Avenue. Au lieu de faire un plan standard à la dolly, il a demandé à ce que l’opérateur prenne la caméra sur son épaule, mais à l’envers, c’est-à-dire avec l’objectif pointé derrière lui. René avançait et l’opérateur avançait devant elle en cadrant avec son moniteur vidéo. Mais comme son esprit fonctionnait à l’envers de ce que la caméra voyait, il panotait du mauvais côté pour la suivre, et devait ajuster très rapidement le cadre. Cette imperfection a ajouté un peu de mordant au plan. Vous devez vous attendre à l’inattendu avec John. Il aime vous piéger avec ces petits trucs, vous pousser à faire ce faux mouvement, puis à revenir en arrière »

John Priestly Junior sur la volonté de McTiernan d’utiliser le format anamorphique (plutôt que le super 35) :

« Avec l’anamorphique vous regardez le monde de gauche à droite. Ce qui tend souvent à simplifier votre lumière jusqu’à un certain degré. En même temps, ça vous force à travailler plus dur pour obtenir ce que vous voulez. John adore utiliser toute la gamme de lentilles. Il va commencer une scène avec un 40 ou un 50 mm, et va passer ensuite directement à un 100 mm, prenant quatre prises différentes pour obtenir ce moment magique qui fonctionnera si bien pour le film. En ce qui concerne la composition des plans, je ne pense pas que John place jamais ses personnages au centre de l’image. Il cherche toujours à donner une vraie sensation de largeur, et cherche toujours à repousser les limites de son cadre. »

Mais pourquoi tu continues? Ca devient grave là.

Et puis :
"Il pense que plus le plan est compliqué à réaliser, mieux il sera."

Lol, comment discréditer son réalisateur en une phrase.

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2. Die.
3. Rot.