Forum de FilmDeCulte

Avant de jouer John Lennon dans BACKBEAT, Ian Hart l'avait déjà incarné trois ans plus tôt dans un autre film à micro-budget, THE HOURS AND THE TIMES.

(à rajouter dans la sous-catégorie "Acteurs ayant incarné plusieurs fois le même personnage historique")

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A Téhéran, sur la place Palestine, se trouve un cadran numérique indiquant le compte à rebours jusqu’à la destruction de l’État juif, prévu en 2040 par le guide suprême iranien Ali Khamenei.
https://twitter.com/i/status/1937105899455193345
Israël indique l'avoir bombardé, ce que le régime des mollah nie.

Chloé Mazlo a réalisé PLUS BELLE LA VIE.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Nina Simone a passé les 10 dernières années de sa vie à Bouc-Bel-Air, près d'Aix-en-Provence puis Carry-le-Rouet, manifestement dans des circonstances difficiles, et y est morte. Elle a choisi d'être incinérée.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Samy Naceri a 64 ans aujourd’hui.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Laura Nyro est morte du même cancer qui emporta sa mère (cancer des ovaires) et au même âge (49 ans).
L'ai-je su ?

Red Bull est une licence d'une boisson thaïlandaise du même nom, elle-même possiblement nommée d'après une milice paramilitaire d'extrême droite (Red Gaur en anglais, gayal rouge en français une espèce sauvage du même genre que le boeuf, plus massive) impliquée dans des meurtres d'étudiants et de militants de gauche dans les années 1970, et ayant presque le même logo.

Bref un truc repris, dans le fond comme dans l'esthétique, des zones grises de la politique d'un autre pays porté à une échelle internationale par un Autrichien amateur de F1

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Un des tableaux les plus significatifs et explicitement politiques de Courbet (l'insistance sur le labeur jointe à l'effacement du visage, alors que la scène est localisable, la souffrance voire l'aliénation reconnues critiquées mais sans souligner la tragédie car la puissance physyique est conservée, la peau qui perce derrière la chemise trouée, mais plus viande que chair) , Les Casseurs de Pierre a été détruit lors du bombardement de Dresde.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Belles pages sur ce tableau dans le bon livre de T.J. Clark sur Courbet, son seul traduit en français, malheureusement.
L'idée générale est que Courbet à cette époque est à la fois militant et apolitique, sa propre incertitude quant à l'appartenance de sa famille à la bourgeoisie ou à paysannerie fait qu'il relève et objective l'aliénation et la domination économiques avec sympathie pour ceux qui la subissent, mais avec une distance affective permanente. Le pauvre reste toujours un autre et une énigme (sa peinture l'ontologise et l'individualise alors que dans les faits, il peut avoir subi un déclassement économique collectif depuis une situation prospère et être culturellement rattaché à la bourgeoisie ou aux propriétaires fonciers -d'où l'aspet potentiellement moqueur de ses peintures de groupe comme l'Enterrement à Ornans ou l'Atelier, où la provocation suppose la fixité sociale des sujets représentés), Courbet oppose involontairement sens et situation, non par calcul pour récupérer la révolte sans s'engager, mais du fait d'un doute sur lui-même, il sait qu'il ne comprend que la seconde, et le courage politique dont il a pu faire preuve n'éclaire pas le premier.

Je le recommande à Castorp car livre super intéressant sur la sociologie et l'histoire pilitique du Jura (et du Doubs forcément) à l'époque de Napoléon III

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

L'État indépendant du Congo de Léopold II, qui précéda la colonie belge (en 1908), c'était un peu le Gaza de l'époque, avec une couverture médiatique qui s'est emballée à un moment donné, grâce notamment aux témoignages de missionnaires presbytériens, repris dans un pamphlet de Mark Twain notamment, lequel a popularisé le thème des "mains coupées".
Morceau d'histoire fascinant et particulièrement compliqué et obscur quand même.
La presse française nationaliste et populiste (La Cocarde) y allait également volontiers de ses critiques sous prétexte d'humanisme.
Mais ce serait la campagne de dénonciation anglaise qui finirait par porter ses fruits et par convaincre Léopold II de renoncer, un an avant sa mort, à son... entreprise-état et à la céder à la Belgique.
Le sentiment de l'opinion publique anglaise à l'égard de l'entreprise de Léopold II a été nourri, entre autres choses, par une affaire, l'Affaire Stoke, quand un marchand britannique, ex-missionnaire fut arrêté et exécuté pour trafic d'armes, ce qui n'émut pas beaucoup les autorités anglaises, pressées par l'Allemagne de répliquer, avant que les journaux ne s'en emparent. Sacré shitshow.
De manière "amusante", le journaliste et lanceur d'alerte qui s'en saisira, un certain E. D. Morel, ex-employé d'une compagnie faisant un florissant commerce au Congo, était franco-anglais et farouchement critique à l'égard de l'impérialisme français, à qui il attribue la responsabilité de la guerre de 14 - ce qui est peut-être vrai, allez savoir.
Il joua sinon un grand rôle dans la campagne de la "Black Horror on the Rhine" (ou "honte noire"), en signant le terme, visant à dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les forces coloniales françaises, à grands coups de tropes racistes, comme la sexualité incontrôlable des soldats noirs stationnés sur place, dont les femmes allemandes subiraient les assauts.
Plus intéressante et "authentique", la figure de Casement, qui connaissait Conrad, ayant partagé avec lui une chambre au Congo (je crois), auteur d'un rapport sur les exactions et l'exploitation au Congo, qui fera un peu plus tard à peu près le même constat au Pérou (où l'industrie caoutchoutière battait son plein après que le boom fut retombé au Congo), annobli, puis traduit en justice pour haute-trahison et son implication dans la guerre décoloniale irlandaise, défait de ses lettres de noblesse et exécuté en 1916 (l'histoire dit que s'il n'avait pas été homosexuel, il aurait pu ne pas être condamné à mort).
Vargas Llosa, libéral avoué et pas encore tout à fait gâteux, lui a consacré un roman en 2010, avant de soutenir Bolsonaro, Milei et consorts, ce qui n'est pas forcément antithétique.