Forum de FilmDeCulte

The Pitt sur Max pourrait se pitcher globalement comme Urgences x 24 étant donné que l'on suit le service d'urgences d'un hôpital de Pittsburgh en temps réel pendant 15 épisodes (y a même Noah Wyle en lead) et j'avais lancé ça simplement pour combler le manque de la série de Crichton que j'avais tout de même suivi assidûment pendant 5 ou 6 saisons avant de lâcher pour y revenir sporadiquement le temps d'un ou deux épisodes quand ça passait sur France 2.

On n'est pas non dans House (les patients n'ont rien d'exceptionnel) et encore moins dans Grey's Anatomy (les personnages sont attachants mais on se fiche de leur vie en dehors) et si le programme a quelque chose du simple procedural, il est transcendé par son concept. C'est même le parfait exemple d'histoire qui ne pouvait se raconter qu'en format sériel. En effet, le parti-pris du temps réel expose comme jamais la réalité politique et humaine des hôpitaux surmenés, sous-staffés, où les vagues de patients se succèdent et les tragédies potentielles avec, et la question de l'implication du personnel est au cœur de la série.

En montrant une garde en entier, dans toute son exhaustivité (et sans doute avec une petite part de surenchère vaguement sensationnaliste), l'unité de temps devient le propos.

C'est vraiment prenant et le dernier épisode en date (1x13) m'a même mis la larme à la fin.

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Reacher saison 3. Toujours un roman = une saison, et cette fois-ci on sent un peu plus la médiocrité du matériau d'origine ressortir aux entournures même si ça reste fun et haletant (avec du bon bourrinage 90's pour l'épisode final).

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Looks like meat's back on the menu, boys!

The BONDSMAN, une nouvelle série sur Amazon prime avec Kevin Bacon,

J'apprécie fortement, c'est rapide, je n'en suis qu'au troisième épisode mais il y a des intrigues en fond mais légères, du sang et des effets gores, Kevin Bacon est excellent et tient la série. Et surtout, pour l'instant, un épisode, un démon en moins, je désespérai un peu de revoir ce type de série, ça fait du bien.

Ah justement je me demandais si ça valait le coup.
J'ai tendance à détester le format série MAIS j'aime trop Kevin Bacon

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Netflix les gars, Netflix.

C'est convenu, con comme la lune, mais bien foutu et Kevin Bacon est bien.

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Très bon épisode 7 de THE STUDIO qui marie enfin l'humour avec une vraie question de fond et cingle à la fois le wokewashing des grosses productions et les polémiques ineptes des SJW.

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C'est carrément pas mal Le Combat des Chefs, quelques voix sont un peu à la ramasse mais un vrai plaisir visuel, la french touch c'est pas qu'un mythe, et une approche gentiment modernisée où Chabat semble bien plus coller à la version originale qu'avec Mission Cléopâtre.
Vraiment charmé par la fraîcheur de l'ensemble qui ne réinvente pas la poudre mais j'ai l'impression de redécouvrir tout cet univers et cet humour et ces refs politiques auxquelles je devrais accorder une vraie révision puisque je n'ai en réalité jamais retouché aux albums depuis l'enfance.

La saison 4 est sortie aujourd'hui avec un nouveau court par Fincher qui n'est rien d'autre qu'un clip (d'une performance live de "Can't Stop" des Red Hot Chili Peppers mais avec des marionnettes photoréalistes en CGI) sans grand intérêt autre que de revisiter ses débuts (le concert film de Rick Springfield) mais avec les outils d'aujourd'hui. Ça rappelle le clip pour "Only" de NIN. Exercice vain.

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Querer
Après La Mesias encore une excellente série espagnole sur Arte. Récit tout simple d'une mère de famille qui quitte son mari après 30 ans de vie commune et qui porte plainte contre lui pour violences conjugales la série brille par son acuité psychologique. Parce que le mari n'a pas été physiquement violent (on parle de violences psychologiques et, plus troublant, de viols conjugaux) et que le personnage masculin ne laisse rien paraître de cette violence, la série atteint une espèce de complexité passionnante où l'on a vraiment le sentiment de quelque chose de très réaliste. Rien n'est blanc ou noir. Bien sûr il faut croire les victimes mais quand il n'y a pas de preuves, quand la parole de la victime détruit littéralement le noyau familial et passe d'une certaine son traumatisme sur ses enfants dont la vie déraille, quand un homme qui paraît sincère semble brisé etc... La série nous met vraiment dans la position inconfortable de devoir juger quelque chose d'impossible (nous n'étions pas là, nous ne sommes pas en mesure d'avoir un avis). Et sans aucune manipulation ou complaisance on veut presque nous mettre du côté du père, parce que quand même elle aurait pu réagir avant et pas attendre 30 ans pour foutre la merde, surtout que le personnage principal est une femme très sèche qui laisse peu paraître ses sentiments. Mais peu à peu et avec beaucoup d'intelligence on bascule du côté de la victime parce que oui, le traumatisme est vivace et que l'on comprend qu'elle a vécu une vie conjugale empêchée et toxique. Et ça devient assez poignant. Vraiment une grande réussite, très fine sans aucun cliché ou caricature. Une espèce de jusqu'à la garde sans le côté thriller, juste une réalité à l'os ans toute sa complexité réelle (ça m'a rappelé d'une certaine manière Anatomie d'une chute).

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CroqAnimement votre

Squid Game S3
Impression que c'est passé relativement inaperçu après le raz de marée de la saison 1. Alors que c'est sans doute la meilleure saison, on a ce pour quoi on esyt venu (des jeux cruels dans un truc très télé réalité) et les différentes intrigues fonctionnent plutôt bien. Rien de fou mais la série est cohérente et a su rester fidèle à ce qu'elle était à l'origine malgré le succès. La fin tease une suite (avec un improbable caméo) mais je sais pas trop ce que ça va donner (est-ce que le remake par Fincher est toujours d'actualité ?).

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CroqAnimement votre

Oui.

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Et la 2 était bien aussi ?

Elle faisait plus transition mais si tu as aimé la S1 elle était bien aussi.

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CroqAnimement votre

La S2 avait été très marketée mais c'est vrai que la S3 j'ai rien vu passer, étonnant.

Oui, j’ai aussi trouvé ça remarquable. Ce qui est vraiment beau, c’est que ce récit d’une libération (celui de la mère) en cache aussi un autre du même type, souterrain, qu’on voit pas venir, et qui survient à la fin et ça m’a bouleversé. Merci pour le conseil.