Forum de FilmDeCulte

Des prostitués dont certaines mineures "offertes" par des mafieux qui font parti d'un réseau de traite des femmes.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Merci.

Grace aux réseaux je vois que Nicolas Bedos revient avec un livre intitulé La soif de honte, qui lui sert apparemment de grand déballage pour porter ses vices en bandoulière tout en adoptant l'angle de la rémission (j'aurais dû préciser vices passés).

C'est intéressant de voir à quel point tout est bon pour continuer d'exister dans ce milieu, y compris se livrer à ce rituel d'auto-flagellation qui est tout de même publié et vendu ensuite en librairie, et bien sûr promu par l'intéressé de plateaux en articles et interviews. Il est décidément impossible de s'imaginer une nouvelle vie loin des caméras et de l'attention du public, tout est bon pour s'agripper à son image. Il n'a sûrement jamais pensé à se reconvertir, passer un CAP plomberie ou n'importe quelle autre formation qui le ferait disparaître parmi le commun des mortels. Ce qui est sans doute le sort qu'il craint le plus au monde, visiblement plus que de s'exposer ainsi. Ce n'est même plus la question du pardon qui est en jeu, mais celle de la décence. Mieux vaut être une sorte de goblin tordu et honteux qui vient s'applatir pour quémander une place au soleil que de n'être "plus personne".

Sacrée drogue que la soif d'attention.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Ce mec est à vomir.

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Netflix les gars, Netflix.

Pas d'opinion sur le gars mais j'ai lu son interview et j'ai trouvé ce passage intéressant:

Vous jugez votre éducation comme étant « exactement à l'inverse de celle d'aujourd'hui ».
Oui, en matière de littérature, d'humour, de cinéma. Ce qui est troublant, c'est que cette éducation m'a été transmise par des gens qu'on ne peut pas suspecter de conservatisme : mes parents, ma marraine Gisèle Halimi. Des figures progressistes. Or ce qu'ils m'ont fait découvrir très tôt – Sade, les dessins licencieux, une forme de provocation – est aujourd'hui considéré comme problématique. Mon père était fier que je lise Justine dans les escaliers, même à 13 ans. L'exploration du vice à travers la fiction était valorisée, synonyme de modernité, de liberté et aussi de réflexion sur le mal que chacun porte en soi. Je viens d'un monde où la transgression était une esthétique. Aujourd'hui, c'est un casier.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Son raisonnement n'a aucun sens. J'ai découvert Sade au lycée, donc à peine plus âgé que lui. C'est de la merde de second couteau des Lumières un peu déjanté, et les 120 journées de Sodome c'est carrément du gore pédopornographique d'une idiotie sans commune mesure. Il a lu Justine à 13 ans et du coup ça l'a rendu narcissique et lourd avec les femmes ? Allons. Un peu de sérieux.

A un moment il faut bien reconnaître qu'il y a juste des gens pourris et bizarres, que c'est comme ça, peu importe l'éducation qu'ils ont reçus et leur vécu par la suite. La notion d'hommes mauvais indépendamment de leurs circonstances était communément admise du temps de Platon et Aristote, et rien depuis ne nous permet sérieusement de jouer la carte du "c'est plus compliqué".

Ce que cet extrait met en revanche en valeur c'est en effet la fascination inexplicable de certains cercles intellectuels français du XXème siècle pour Sade, mais ça c'est pas nouveau et ça en dit bien long.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je le prends pas comme une justification mais comme un aperçu intéressant des codes culturels d'une époque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tu peux toujours lire Sade en 2025, je ne crois pas que les livres ne soient plus disponibles en bibliographie ou librairie. Et ouais tout son argumentaire est ridicule.

Zzzzz. Je ne parle pas d'annulation, juste des codes culturels d'une époque où certains comportements, lectures, prises de position, pouvaient être normalisés et pas mal intentionnés, mais serait gênants, chelou ou impensables aujourd'hui. Tu as lu l'interview en entier ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

La découverte de l'eau tiède sans cesse renouvelée

Genre j’ai le temps pour lire une interview de super-connard. Moi ce qui me fascine c’est ton positionnement anti-woke systématique, sans que tu te sois même aperçu (je sais bien que tu en as pleinement conscience, mais comme tu aimes jouer le rôle d’ahuri je t’accorde le crédit d’une certaine bêtise) que tu es passé du statut de poil à gratter à héraut lambda de l’international réactionnaire. D’ailleurs en lisant Wacquant sur Jim Crow, c’est étonnant de voir l’éternel répétition des mêmes schémas, il y a un siècle c’était de l’émancipation des noirs dont la population blanche sudiste devait se protéger, aujourd’hui celle des minorités sexuelles. Avec toujours la même excuse, c’est parce que les dominés n’expriment pas leur revendication de manière courtoise et civilisée mais bruyamment et sans discernement qu’il est urgent de les museler de la plus virulente des manières.

L'intervention sur Irréversible dans la shoutbox, c'est le summum du mec qui veut jouer au plus malin. Insupportable mais surtout inutile.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non mais tu comprends, les codes culturels qui changent, il ne peut les admettre que pour éclairer les propos d'un agresseur sexuel, mais il joue au débile quand ce sont des wokes qui en parlent (peut-être le font ils mal, mais le besoin de nuances n'existe que dans un sens visiblement...) D'ailleurs sortir un exemple en pensant avoir fait une démonstration, faut pas être très futé.

Ah vu que t'écrivais je croyais que t'avais lu.
Se moquer des dérives idiotes de militants extrêmes et d'une certaine paresse/panurgisme dans le traitement médiatique qui l'accompagne c'est carrément "museler les minorités sexuelles" ? J'essayais de démontrer quoi au juste ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste