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MessagePosté: 26 Jan 2024, 01:30 
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Orphelin depuis sa naissance, Edward découvre à l’âge adulte qu’il a un jumeau et une mère qu’il ne connait pas. Avec sa petite amie Riley, il part les rencontrer dans leur magnifique demeure isolée au cœur d’une région recluse. Les retrouvailles passées, le jeune couple se rend compte que les apparences sont trompeuses : la famille d’Edward cache un monstrueux secret. Leur visite va tourner au cauchemar…

Après une première scène déjà bien tendue qui joue sur les codes, Amelia's Children trouve une variation originale (et moderne, avec son test ADN) dans son postulat pour justifier l'inévitable déplacement des Héros Normaux™ vers la Terre Inconnue™ dans une Maison Flippante™. La mise en bouche est aussi convaincante que le premier tiers se fait surprenant, en jouant moins sur l'épouvante et la peur que sur la gêne, avec des scènes mi-malaisantes mi-amusantes plutôt réussies (bon, sans doute pas au point de se gondoler comme le public de beaufs de Gérardmer), exploitant notamment l'horreur bien réelle d'un visage déformé par la chirurgie esthétique. Malheureusement, avec son nombre réduit de personnages et malgré des visions horrifiques un peu gratuites (encore un délire de pouvoir médiumnique qui se greffe de façon superflue à l'intrigue), le récit souffre d'un ventre mou où il manque de ressources. Néanmoins, en dépit de quelques facilités, le dernier acte redresse la barre en poussant le grotesque de façon horriblement réjouissante.

Ça sort mercredi.

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MessagePosté: 26 Jan 2024, 09:12 
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Je vais essayer de le voir celui-là, j'aime bien le réal même si son premier long m'avait gavé.

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MessagePosté: 26 Jan 2024, 11:41 
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Antichrist
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Diamantino, quelle souffrance


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MessagePosté: 26 Jan 2024, 11:48 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
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Karloff a écrit:
Diamantino, quelle souffrance
J'ai bien aimé mais je comprends qu'il partage et que ça soit une purge pour certains. C'est quand-même étrange de voir le réalisateur passer au film d'horreur.


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MessagePosté: 14 Oct 2024, 13:52 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28535
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Projet vraiment improbable de la part d'Abrantes, cinéaste jusque là inclassable, toujours friand de concepts, de méta, de frontières floues entre fiction et documentaire, qui réalise un film d'horreur tout ce qu'il y a de plus classique. A part un élément un peu amusant et grotesque (la mère déformée par la chirurgie esthétique), le film est d'une confondante banalité et même pas d'une banalité de qualité. Tout est assez médiocre en fait et l'arène horrifique repose essentiellement sur un procédé que j'abhorre c'est à dire des visions ou des cauchemars... Le reste est très faible, très peu engageant, son récit de sorcière qui veut rester jeune n'est pas cuit et pas clair, l'acteur principal (le même que dans Diamantino) est fade comme pas possible. Bref vraiment très moyen sans être offensant ou détestable (jolie photo, décor plutôt bien exploité). Mais vraiment une anomalie de la part d'Abrantes qui cherchait peut-être à "rentrer dans le rang" pour financer d'autres projets plus ambitieux.

2/6

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MessagePosté: 17 Oct 2024, 10:38 
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Inscription: 17 Juin 2021, 13:07
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Citation:
le récit souffre d'un ventre mou où il manque de ressources.


Citation:
l'arène horrifique repose essentiellement sur un procédé que j'abhorre c'est à dire des visions ou des cauchemars


du coup c'est lié, la premier acte pose le postulat très sympa, qui pourrait partir dans plein de genre et de directions différentes. le troisième acte c'est le final, clairement horrifique, tout est exposé. et le deuxième c'est compliqué, faut faire monter la tension mais pas trop avant le final (je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi nos amis prennent 488 ans avant de passer à l'action), il faut satisfaire le public de films d'horreur... du coup ces visions / cauchemars c'est le seul moyen. et effectivement c'est un peu naze.

du coup je suis mitigé, c'est dur d'être autre chose que mitigé. d'un côté, j'ai trouvé le postulat très sympa et la mythologie marrante aussi. il y a aussi le point fort d'être effectivement tout à fait basique, ce qui ne me dérange pas, mais de ne pas être américain : il y a une différence d'emballage qui est sympa, ça change, petit pas de côté. mon gros reproche c'est qu'ils n'ont pas utilisé ce pas de côté jusqu'au bout, par exemple pour créer de vrais personnages avec de vrais enjeux... parce que là ça n'a aucun sens. le mec et sa meuf n'ont jamais une conversation normale de couple, que ce soit quand il se passe des trucs bizarres ou pas. leur séjour dans la maison est bizarre : on a l'impression qu'ils se croisent et parlent 4 minutes par jour. les retrouvailles familiales sont aussi absurdes, on se fait un hug et voilà ? il n'ancre jamais la situation dans une réalité humaine et psychologique, on en reste à des poncifs, des personnages poupées, ce qui pour moi manque d'intéret et tue plein de choses qui avaient du potentiel.

après les trucs nuls ils sont entendus, mais la mère chirurgiée c'est génial, totalement creep et efficace, drôle grotesque et effrayant, un smash de film d'horreur.

j'ai quand même rigolé en pensant qu'il y avait 1% de chance que le film soit né dans un délire autour de madonna, quand elle est venue s'installer, chirurgiée et toujours en quête de jeunesse éternelle, dans une grande maison au portugal pour accompagner son fils adoptif david avec qui elle a une relation fusionnelle, et d'où elle postait des tonnes de vidéos d'elle en train de danser dans son salon sur instagram.


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