Forum de FilmDeCulte

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A.I. Intelligence artificielle
Lincoln

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A.I. sans l’once d’une hésitation.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas besoin de voir Lincoln pour voter A.I.

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Netflix les gars, Netflix.

A.I. Intelligence artificielle

Sans réelle conviction. je n'aime aucun des 2 mais l'univers d'Ai me parle plus.

A.I. Intelligence artificielle
Celui que j'ai le plus envie de revoir

Je dois préférer les films avec les vieux monsieurs à ceux avec les enfants : Lincoln.

Lincoln, par défaut.

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Pendant longtemps ce fut mon Spielberg préféré, un bouleversement immense (un peu moins à la dernière vision):


A.I

Allez, va pour A.I. Intelligence artificielle

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Je n'ai vu Lincoln qu'une fois et je l'ai trouvé chiant (v'là l'avis), mais je lui redonnerai une chance à l'occasion, qui ne s'est pour ainsi dire pas présentée (le film ne repasse jamais, n'est sur aucune plateforme).

A.I.

Ce film est FOU.
J'en connais un autre du même ordre dans la carrière de Spielberg avec l'enfant en première ligne : Empire du soleil (je considère d'ailleurs qu'A.I. en est un remake SF), mais je n'en connais pas de plus introspectif dans la carrière d'un réalisateur. C'est un film-somme qui vient déconstruire et reconsidérer tous ses motifs dans un grand retour du refoulé, en se regardant droit dans la glace (celle où David finira lol), le tout venant d'un réalisateur honni pour sa sensiblerie ou son caractère trop consensuel (aimer Spielberg, c'est aussi l'aimer pour ou malgré ses penchants discutables, et cela rend cette introspection d'autant plus passionnante).
Si dans Empire du soleil la guerre constitue un simulacre de réalité aux yeux d'un enfant (avec la confusion entre élévation de l'âme et bombardement atomique en point d'orgue - biais de perception puissance 1000), dans A.I. c'est l'enfant lui-même qui est un simulacre. Ce sont les histoires de deux enfants figés dans leur Œdipe, en étant le fruit d'Hommes figés dans leur hubris.
La conjugaison de ces deux facteurs en font un immense film qui vient couper court à tous les réflexes conditionnés dans l'approche du cinéma de Spielberg. Non, A.I. n'est pas un film de Kubrick. Non, A.I. n'est pas un film gâché par Spielberg (ce serait bien trop rassurant). Non, ce ne sont pas des extra-terrestres qui apparaissent à la fin (ce serait bien trop rassurant bis). Non, cette fin n'est pas béate (car on a besoin d'être rassuré), ou si elle l'est, c'est pour en constituer comme le reste une critique, car elle est comme le reste mise en crise. Le gosse prie littéralement pendant deux mille ans, pour voir son vœu exaucé une journée, avec cette fois un simulacre de mère, avant de finir lobotomisé. Kewl.
Moi je sais comment je ressors de tout ça :

Et là ce n'est plus top ten, c'est top five, voire number one.

Viens
À la maison
Y a le projo
Qui chanteu


Beau texte.

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Lincoln va se faire laminer mais il a mon soutien indéfectible. Et puis il faut sauver le soldat Kushner, merde!

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Pour un autre film parce qu'on sent quand on est assis à côté de quelqu'un qui se fait chier, ce ne sera pas mon Traqué.


Merci mais v'là le film quoi, faut écrire une thèse pour être à la hauteur. En mon for intérieur, je pense d'ailleurs que les gens ont la flemme de se coltiner vraiment le film que Spielberg leur propose, ça va plus vite de penser que c'est forcément de la merde (faut dire qu'il fait tout pour tendre un piège aux haters).

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J'ai pas la ref.