Pareil, j'en ai vu pas mal...
1997 : Le Prince de Hombourg (Il principe di Homburg) 4/6 Un film de Marco Bellocchio peu connu (enfin il me semble), qui avait eu les honneurs de la compétition à Cannes, adaptation d'une pièce de Heinrich von Kleist considérée comme l'un des chefs d'oeuvre de la littérature romantisme allemand (je lis l'affiche). C'est à la fois un peu bavard, et magnifiquement mis en scène (comme tous les Bellocchio ?). J'aime beaucoup l'idée du somnambulisme qui traverse tout le film, moins le jeu exalté du jeune acteur. Mais ça a le mérite d'être court (1h22), beau à l'écran et de paraitre hors du temps (j'avoue mal connaitre le conflit entre la Suède (!) et la Prusse)
2002 : Le Sourire de ma mère (L'ora di religione) 5/6 Très beau film, portrait d'un homme qui refuse de se convertir au catholicisme et à la folie de sa famille qui veut faire de sa mère une sainte. Plus que ce pitch assez improbable, c'est une nouvelle fois la mise en scène qui impressionne - sublimes scènes d'intérieur, montage "flottant" qui enchaîne les tons et les registres entre le drame familial et la comédie inquiète. Sergio Castellitto est génial et l'utilisation de John Tavener divine.
2003 : Buongiorno, notte J'ai été un peu désorienté par le "lyrisme" du film, l'emploi très personnel de la musique - les Pink Floyd ! -, les rêves de la jeune femme (la très belle Maya Sansa). Tout ça donne au film une facture très originale, loin du film-dossier que j'imaginais. Après - et ça donne envie de voir la série, du coup -, le film manque un peu de contexte, les seconds rôles sont peu fouillés et j'ai eu du mal à bien comprendre tous les enjeux politiques. Mais c'est du cinéma... 4/6
2009 : Vincere 2/6 Pompier comme pas possible dans la mise en scène et le montage. Cela hurle tout le temps.
2012 : La Belle Endormie (Bella addormentata) Film choral sur la question de l'euthanasie, du libre-arbitre et de l'amour, rien que ça, la belle endormie désoriente dans un premier temps - la construction narrative est assez abrupte - mais finit par émouvoir, surtout qu'il y a quelque chose de très cinématographique dans la manière qu'a Bellocchio de filmer les visages vivants ou morts. Plutôt séduit au final. 4/6 (pas trop de souvenir bordel)
2016 : Fais de beaux rêves (Fai bei sogni) 3/6 Je connais mal l'oeuvre de Marco Bellocchio, maître du cinéma italien qui me laisse assez froid. Je reconnais des qualités au film, l'acteur est très bon, des scènes (la danse, l'histoire autour de Belphégor) sont réussies mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans, la faute à une narration chaotique et au jeu agaçant du gamin. La révélation finale tombe aussi comme un cheveu sur la soupe tant le spectateur a de l'avance sur le héros. Bref, pas converti.
2019 : Le Traître (Il traditore) 5/6 Un sacré morceau celui-là. Acteur génial, scène de procès dantesque et bien sûr les affrontements avec le procureur.
2021 : Marx peut attendre (Marx può aspettare) 4/6 un documentaire familial sur la génese de son oeuvre et aussi hommage à son frère disparu. Elégant et intime, un peu égocentrique aussi.
2023 : L'Enlèvement (Rapito) 4/6 page wikipedia filmée avec maestria mais qui s'éparpille un peu.
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