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 Sujet du message: POULE USA LES PROFESSIONNELS 3
MessagePosté: 04 Déc 2023, 19:56 
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Le royaume des poids lourds dont un officie alors que ma mère n'était même pas née à ses débuts. Ça chante (trop) souvent, c'est du ricain mainstream (pas de téton en vue donc) mais on va pas se mentir, ils ont pondu un paquet d'incontournables et vos petits-enfants les regarderont encore (et encore, et encore, et encore...) et vous aussi probablement.
Votez pour 4 films qui iront en barrages contres les autres groupes (en exergue les votes svp).
Tous commentaires est bien évidemment souhaitable et souhaité.
L'organisateur étant bon et généreux, il a pensé à ceux qui, comme lui, ont une connaissance limitée de l'animation et a donc intégré un lien Letterboxd pour éclairer ou rafraîchir les lanternes (vous pouvez d'ailleurs vous abonner à mon profil, c'est gratuit :https://letterboxd.com/H3lltonio/).

Le Roi Lion
Kuzco, l'empereur mégalo
Les 5 légendes
Toy Story
Soul
Les 101 Dalmatiens
Tarzan
Rox et Rouky

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
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MessagePosté: 04 Déc 2023, 20:06 
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Le roi lion
Kuzco
Soul
5 legendes


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 21:13 
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Antichrist
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Le Roi Lion
Toy Story
Soul
Rox et Rouky

Pas la poule la plus équilibrée avec deux films que j'adore, le Roi Lion et Soul. Après Toy Story a pris déjà un coup de vieux mais bon... et Rox et Rouky sur le souvenir lointain.


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 22:05 
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Sir Flashball
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Messages: 23851
Le Roi lion et Rox et Rouky(pour la nostalgie)

Le reste, c'est soit nul, soit de loin pas le meilleur de la série (Toy Story).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 22:23 
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Garçon-veau
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Le roi lion, bijou intemporel absolu, grosse claque que même Disney n'a pas vu venir.

Kuzco, du débile à l'état pur, un de mes Disney préférés.

TOY STORY, perfection scenaristique, un modèle du genre.

Tarzan, énorme coup de cœur pour ce film à la mise en scène ultra inspirée. Musiques de ouf, dessins 2D qui n'ont à mon sens jamais été plus beaux, un sens du spectacle incroyable (alors qu'en plus, à la base, je m'en balek de cette histoire)

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 22:35 
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Meilleur Foruméen
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Les 101 Dalmatiens
On revient à des animaleries pour mômes mignonettes et on revient au 1.33 avec la méthode cheap de la xerography et ce style crayonné qui va s'imposer pour quelques années dans les dessins-animés du studio. Formellement, ça donne tout de même un style particulier au film, tout comme les arrières-plans aux couleurs qui débordent, et le character design est vraiment ludique ici. Après, du point de vue de l'intrigue, on est à nouveau dans quelque chose de trèèèèèèès simplet et ça peine à éveiller quoi que ce soit chez l'adulte que je suis. Je crois que j'ai vraiment du mal avec les Disney qui n'ont pas une portée un minimum autre que "alors c'est des animaux qui parlent et il va leur arriver une bricole linéairement résolue".

Rox et Rouky
C'est vraiment le film de la transition, avec Reitherman, réalisateur des 6 précédents, qui laisse la place aux jeunes. Et c'est pas plus mal.
Toutefois, si on s'éloigne des pitreries légères de l'ère Reitherman, le film n'est pas non plus un essai 100% transformé.
J'apprécie qu'il y ait un scénario digne de ce nom, au service d'un vrai récit, d'une histoire. Une belle allégorie du racisme (ou, plus généralement, du conditionnement social) hérité, enseigné à la jeunesse par la génération d'avant (représenté par le chasseur et son chien Chief d'un côté et Big Mamma le hibou de l'autre) et qui a raison de l'amitié (crypto-gay) entre les deux héros et donc de l'innocence. Si le film a le mérite de savoir ce qu'il veut raconter et où il va - avec notamment cette séquence déchirante de l'abandon de Tod dans la forêt par la veuve et ce dernier plan super triste de la silhouette tête baissée de Tod regardant Copper qui se remémore le pacte de jadis - il demeure assez balisé le reste du temps, avec des interludes vaguement amusants mais surtout superflus (globalement tous les autres animaux, qu'il s'agisse des sidekicks oiseaux ou des habitants de la forêt) qui flinguent un peu le rythme et l'intérêt d'un film autrement construit de façon efficace.

Toy Story
Je ne m'explique pas trop pourquoi je n'ai jamais accroché plus que ça à ce film. Sans doute parce que je trouve absolument tous les personnages plus ou moins antipathiques. Mais sinon c'est quand même déjà bardé d'idées et quand même bien fichu dans son récit et sa dramaturgie..

Kuzco, l'empereur mégalo
L'improbable film. Même Musker & Clements, avec l'hystérie d'Aladdin ou le post-modernisme relatif d'Hercules, n'avaient pas poussé le curseur aussi loin. Parce que Kuzco est quasiment une parodie du genre qui lui était initialement destiné. Dès l'ouverture, avec cette voix-off s'adressant directement au spectateur, première brisure du quatrième mur, avant un numéro musical - le seul du film - tout d'abord extra-diégétique avant que le protagoniste ne fasse apparaître le chanteur qui donne un thème au héros, on est dans une approche qui va se faire de plus en plus (gentiment) méta au fur et à mesure du film. Entre les gags débiles qui parcourent le film et hors de toute formule (on n'est plus dans de l'anachronisme, on est dans l'absurde) et les blagues au second degré sur les raccourcis du film ou la pellicule qui s'arrête, la démarche semble être "fuck it". Comme si l'annonce qu'il fallait reconcevoir tout le film en cours de production avait accouché de son propre parasitage comme seul recours, comme si le film lui-même illustrait son propre dynamitage. Contre toute attente, l'exercice s'avère non seulement salutaire mais confère au film une identité propre, une originalité, une fraîcheur qui fait cruellement défaut aux Disney de cette époque.

Soul
C'est le genre de film dont le sujet, les thèmes et le propos se prêtent aisément, mais surtout logiquement, à de grandes phrases un peu niaises ou connes sur la vie. Parce que c'est le genre de film qui parvient à traiter de ces questions avec simplicité et brio par le biais d'un langage universel qui supplante toute tentative de prose. A l'écran, une graine de sycamore tournoie dans les airs et tout est dit. En suivant un personnage craignant être passé à côté de sa vie et qui cherche désespérément à lui donner un sens, Pete Docter offre une nouvelle fois à Pixar un de ses films les plus matures mais aussi l'un des plus étranges et, simultanément, des plus simples, armé d'un propos d'une évidence et pourtant d'une beauté indéniable.
Dès ses premières scènes, le film impressionne par le soin apporté à la photographie, à la lumière. Aujourd'hui, un tel degré de photoréalisme n'est presque plus une prouesse, c'est même attendu, mais ici la technique sert le propos. Dans les scènes situées dans le monde réel, tout est conforme à la réalité, dans le design et les textures, à l'exception des êtres vivants. Cette minutie réaliste s'oppose à l'épure des passages dans le monde des âmes où Docter pousse encore plus loin l'abstraction abordée dans son précédent film. Ce minimalisme protéiforme propre aux dessins-animés que l'on regarde enfant rime avec un retour aux origines (quand l'âme de Joe tombe, elle se voit passer par une illustration en dessin 2D). Il n'est pas question ici de la vie après la mort, Pixar ayant déjà traité cela avec Coco, mais de la pré-existence. Ainsi il n'est pas tant question d'accepter sa mort mais de comprendre pourquoi l'on vit. Une des forces de Pixar a toujours été de puiser dans l'imaginaire collectif et c'est une nouvelle fois le cas ici pour certains gags mais aussi pour certaines idées qui participent à la création d'un univers avec ses règles propres. Toutefois, Soul opte pour un dépouillage narratif et une succession d'événements frugaux qui tendent à l'universalité mais surtout qui ont pour objectif de composer une ode à la vie, dans ce qu'elle peut avoir de plus simple, de plus élémentaire. Ces choses que l'on prend pour acquis sont de petites merveilles du quotidien. Et le sens de la vie est dans la vie elle-même.

Les 5 légendes
Rise of the Guardians (ex-The Guardians of Childhood, un bien meilleur titre) est une vraie réussite qui retient certaines leçons de Dragons. Derrière un pitch en vogue mais tout de même bien vu (l'association de différentes icônes de l'enfance), le scénario se situe au croisement du conte de Noël et du film de super-héros mais a l'intelligence de dépasser ce simple gimmick en exploitant à fond ce postulat de départ pour créer un univers (cf. les "foyers" de chacun des personnages) et une mythologie (cf. les pouvoirs et/ou les "gadgets" des cinq héros) riche et surtout réfléchie, mais avant tout au service d'une thématique générale axée autour des notions les plus pures de l'enfance, symbolisées par chacune des "légendes" du titre.
Ce film, c'est en quelque sorte tout ce que The Polar Express aspire à être, embrassant à fond la question de la foi, sauf qu'ici le discours ne revêt pas un aspect prêchi-prêcha c(h)réti(e)n, se détachant totalement de tout vestige religieux (c'est même carrément païen vu l'importance accordée à la Lune tout le long), pour aspirer à un propos plus pur et plus sain sur l'imagination et l'enfance.
Du coup, il y a une vraie magie qui règne sur tout le film, dans le fond comme dans la forme, une fois de plus assez fabuleuse. Décidément de tous les bons coups, Roger Deakins rempile après Dragons en tant que consultant, et Ramsey, dont c'est le premier long, opte pour un dynamisme de tous les instants. Les Cinq Légendes rappelle que parfois, ce sont les meilleurs films d'animations qui sont les vrais "Guardians of Childhood".

Tarzan
À l'instar du Roi Lion, ça commence avec une intro muette, où seule une chanson narre le film (et que ce soit dit d'entrée, moi j'adore les chansons de Phil Collins dans ce film), et qui parvient, rien qu'en 8 minutes, à alterner les tons, entre l'action du navire en flammes, puis la mise en parallèle DÈS LE DÉPART DONC de la famille humaine et de la famille simiesque dans la joie de la naissance, avant le drama de la mort du petit gorille et là, la chanson s'arrête, laissant place à l'horreur (les cadavres des parents avec les traces de pas de Sabor dans le sang, force évocatrice de la simplicité de la communication visuelle), à la mignonnerie (la rencontre entre Kala et le bébé Tarzan, avec cette première apparition du motif "main contre main") puis au suspense matiné d'humour pour toute la partie où la panthère essaie de bouffer le bébé et la chanson reprend et BOOM, c'est fini.
Cette ouverture cristallise bien en quoi le film est une petite merveille de storytelling. Y a rien de révolutionnaire mais c'est fait avec une efficacité et une énergie redoutables. Dans une première mesure, cela se fait via une véritable intelligence dans la manière dont ça s'appuie sur le visuel seul. Il y a le motif des mains donc, qui revient, tantôt pour marquer la différence, tantôt pour marquer la ressemblance, symbolisant en une image toute la problématique du protagoniste. Il y a des effets de style, comme le visage de Sabor se superposant sur l'image pour marquer la transition entre jour et nuit, le soleil et la lune remplaçant ses yeux. Et parfois il s'agit de trucs de mise en scène et de montage, comme le parallèle du début ou les séquences clip sur l'apprentissage de Tarzan dans la jungle, passant de l'enfance à l'âge adulte, puis son apprentissage au contact des humains, incroyablement grisant dans sa soif de connaissances, et chacune superbement rythmée par "Son of Man" et "Strangers Like Me" respectivement. Ainsi, les chansons ne sont jamais gratuites, elles occupent la place qu'occuperaient des chansons sur des séquences similaires dans un film live classique. Elles ont le mérite de servir le film, l'histoire la narration.
Dans une autre mesure, cela se fait aussi dans l'écriture, avec ce récit qui adopte les codes de l'origin story, faisant de Tarzan un véritable film de super-héros. À l'instar de Superman, il est recueilli par une famille adoptive lorsqu'il est bébé. On le voit ensuite enfant, souffrant de grandir différent. Il s'entraîne alors pour développer ses pouvoirs et ça culmine avec l'excellente scène où il se bat contre Sabor et le tue, avec, en conclusion, la première apparition de son célèbre cri, dans un travelling circulaire en contre-plongée des plus iconiques. La scène où il "devient" Tarzan. Il devient le super-héros qu'on connaît. Puissance.
Outre la réutilisation, dans le texte par Jane, telle Lois Lane baptisant Superman, de l'expression d'Edgar Rice Burroughs, "The Ape-Man", l'imagerie super-héroïque est renforcée par toutes ces séquences splendides où il évolue à travers la jungle (le côté "surf sur les arbres" est tellement bien exécuté que cela ne passe jamais pour un quelconque jeunisme révisionniste), dignes de Spider-Man (le dernier plan du film est d'ailleurs exactement le même que celui du film de Raimi), et par des petits détails, comme son impuissance face au métal lorsqu'il essaie de grimper sur la cheminée d'un bateau, comme s'il était face à une matière lui faisant perdre ses pouvoirs, et juste après, quand il vole au secours des autres en ouvrant sa chemise dans un geste reconnaissable entre mille.
Tout ce qui touche au mythe est parfaitement réinterprété d'ailleurs, comme l'inévitable scène "Moi Tarzan, toi Jane", à la fois drôle et touchante.
Je trouve le film vraiment émouvant. Ça paraît élémentaire mais c'est très bien construit comme dramaturgie.
Formellement, il n'y a pas que les montages musicaux ou les scènes d'action et de lianes qui déchirent, c'est un film esthétiquement splendide. Qu'il s'agisse du traitement de la "photo", avec cette lumière qui filtre sans cesse à travers les feuillages (cf. l'affiche) ou du procédé Deep Canvas créé pour le film, faisant évoluer des personnages en 2D dans un environnement 3D et ce, sans que cela paraisse hétérogène cette fois-ci, c'est grandiose.
Et l'animation est remarquable également, la façon dont Glen Keane tord le corps de Tarzan dans tous les sens...
J'ai vraiment l'impression que ce film est injustement mésestimé, réduit à "Tarzan il a des dreads et il fait du surf mdr" alors que c'est à mes yeux un des tout meilleurs Disney. Et la fin de la Renaissance...

Le Roi Lion
Le logo Disney prend les couleurs orangées sur fond noir.
Un cri primal accompagne le lever du soleil.
Des animaux non-anthropomorphes sont appelés.
Le Kilimandjaro trône sur l'Afrique.
Une mise au point passe de fourmis à des zèbres.
Ainsi, en quelques tableaux, tous muets, une ouverture opératique nous emmène sur un rocher, que l'on apprendra s'appeler Pride Rock, où un jeune prince est baptisé et accueilli dans le monde, avec ce triple raccord sur le mouvement du singe Rafiki érigeant le lionceau Simba dans les airs, la mise en scène dégageant une telle puissance que l'on comprend que chacun se prosterne devant le futur roi.
Le Roi Lion.
Et ce titre, génial, s'inscrit enfin, avec un "HOOM!" tonitruant qui finit de faire de cette simple séquence de 4 minutes une de mes séquences préférées de toute l'Histoire du cinéma.
Aboutissement de ce vers quoi les intros des Disney tendent depuis quelques années et modèle qui sera alors imité par plusieurs des Disney à vocation épique qui suivront, cette entrée en matière est tout simplement parfaite. Iconique à souhait, elle encapsule à elle seule tout ce qui fait la grandeur de ce film, à savoir cette approche mythologique.
Si le film semble s'inspirer de plusieurs succès passés du studio, les influences les plus importantes sur le récit proviennent plutôt de Shakespeare et de récits bibliques ou mythiques. Il y a évidemment du Hamlet/Horus chez Simba devant venger son père Mufasa/Roi Hamlet/Osiris des crimes de son oncle Scar/Claudius/Seth et Disney embrasse à fond les codes de la tragédie pour tisser une dramaturgie forte (c'est autre chose que leurs précédents films d'animaux qui parlent) et émouvante.
Je chiale tantôt de frissons face à la beauté des scènes (l'intro, l'outro), tantôt parce que je sais ce qui va arriver (Simba et son père jouant la nuit précédent sa mort, avec la BO - sublime de Hans Zimmer -qui préfigure la tristesse à venir) et tantôt juste parce qu'un petit garçon essaie de réveiller son père mort avant de se blottir dans ses bras.
J'adore l'univers que construit le scénario, non seulement la hiérarchie animale de cette monarchie de la savane mais comment il créé sa propre mythologie à partir de petits rien, comme Mufasa apprenant à son fils que leur royaume s'étend uniquement jusque là où la terre est éclairée par le soleil ou comme le nom de cette terre, les Pride Lands, le tout filmé en un sublime travelling circulaire ample, tout comme le Pride Rock si atypique est filmée, dans le dernier plan de l'intro, de profil, comme un tableau de couronnement. Et n'oublions pas cette séquence qui reprend à l'identique des plans de propagande nazie pour caractériser le méchant. Redoutable.
Que ce soit dans l'écriture ou dans la mise en scène donc, l'effort est constant pour conférer au tout une ampleur sans pareil.
Il en va de même pour les chansons. Outre l'incroyable premier morceau, mêlant donc chant en swahili et choeurs tonnants, je trouve même les numéros plus comiques réussis, sacrément entraînant, que ce soit "I Just Can't Wait to Be King" ou, bien entendu, le cultissime "Hakuna Matata". Et "Be Prepared" est sans doute la meilleure chanson de bad guy de tout le catalogue Disney (si on compte pas Elsa de La Reine des neiges comme une méchante). Même le vaguement niais "Can You Feel the Love Tonight" marche sur moi. Et la reprise finale de "Circle of Life", j'en parle même pas. Elle me fout les poils.
À l'exception du Prince d'Egypte, je n'ai pas retrouvé une telle force dans un film d'animation depuis.

VOTES POUR
LE ROI LION
TARZAN
LES CINQ LÉGENDES
SOUL

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MessagePosté: 04 Déc 2023, 22:37 
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Le Roi Lion
Vu sur le tard, pas culte pour moi

Kuzco, l'empereur mégalo
Les 5 légendes

PV, mais je note

Toy Story
C'est quand même un peu la naissance du truc

Soul
PV

Les 101 Dalmatiens
J'ai du voir des bouts gamins...

Tarzan
PV

Rox et Rouky
J'ai du voir des bouts gamins...


Mon vote:
Toy Story


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 22:58 
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Robot in Disguise
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Messages: 36694
Localisation: Paris
Le Roi Lion
Il est indubitablement cool et bien fait.

Kuzco, l'empereur mégalo
Pas vu.

Les 5 légendes
Pas accroché plus que ça.

Toy Story
Merveilleux même si je préfère ses suites.

Soul
Superbe film.

Les 101 Dalmatiens
Bof, loin d'être la folie.

Tarzan
Trippant et énergique. L'intro est incroyable.

Rox et Rouky
Euh ouais, pas impérissable.

SOUL

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 04 Déc 2023, 23:23 
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Messages: 2563
Localisation: Le Zócalo
Le Roi Lion
Kuzco, l'empereur mégalo
Les 5 légendes
Toy Story
Soul
Les 101 Dalmatiens
Tarzan
Rox et Rouky


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MessagePosté: 05 Déc 2023, 07:25 
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Messages: 3441
Localisation: Belgium
Surprise de voir cette liste.
Celui qui est un cran au-dessus, c'est Le Roi Lion, mais je n'ai jamais été aussi dedans que pour Aladdin et la Petite Sirène, sans doute car il s'agit d'animaux.
Kuzco, j'avais détesté à l'époque, après c'est la tournure du projet en comédie pure est jouissive, du coup ça sort du lot. Mais ça ne mérite pas d'aller plus loin.
Les 5 légendes, vu une fois.
Toy Story, j'avais détesté à l'époque. La 3D tout ça j'étais contre. Et Buzz et le Cow-boy sont si antipathiques. Les suites sont plus sympas.
Soul, pas vu.
Les 101 Dalmatiens, j'adore les chiens, et ça reste un joli film que tu regardes à Noël avec des enfants.
Tarzan, j'ai pas adhéré. Les voix sont terriblement mauvaises, de Jane (celle de Lemercier, éraillée) en passant par le singe (Robin).
Rox et Rouky, revu il y a pas longtemps, un disney mineur mais son thème lui donne de l'intérêt.

Du coup, je dirais juste le Roi Lion.

_________________
"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell


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MessagePosté: 05 Déc 2023, 08:34 
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Garçon-veau
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Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
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Localisation: FrontierLand
Tu sais que tu peux mater les films en VO ? Je sais c'est fou la technologie.

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 05 Déc 2023, 10:25 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Le Roi Lion
Toy Story

Pas inspiré ou pas vu les autres.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 05 Déc 2023, 10:35 
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No brainer:

Les 5 légendes
Pas vu, ça ne m'attire pas DU TOUT.

Les 101 Dalmatiens
C'est très sympa. Avec une super méchante.

Tarzan
Musique top, animation dingue, mais bizareement je n'ai jamais été fan.

Rox et Rouky
C'est mignon tout plein (plus revu depuis une éternité).

Mes votes pour:

Le Roi Lion
Le meilleur Disney.

Kuzco, l'empereur mégalo
L'un des plus désopilants. Le film fait vraiment figure d'anomalie..

Toy Story
Ca a inévitablement vieilli, mais c'est un pilier fondateur, tant pour la forme que pour le scénario.

Soul
J'avais adoré, mais je devrais le revoir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 05 Déc 2023, 11:07 
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Le Roi Lion
Culte de chez culte, même Elton John n'arrive pas à souiller ce bijou.

Kuzco, l'empereur mégalo
Fendard et amène un peu de nouveauté dans les films du studio.

Les 5 légendes
Magnifique. Moins de bons souvenirs liés à l'histoire en elle-même.

Toy Story
Culte enfant. Aujourd'hui je le trouve sympa mais sans plus, comme toute la saga.

Soul
Sympa mais sans plus, quasi tout oublié alors que vu récemment.

Les 101 Dalmatiens
À part le personnage de Cruella, je n'en retiens rien.

Tarzan
Phil Colins, wesh, les gars ont tout fait pour couler ce DA. J'aime bien mais c'est tout.

Rox et Rouky
Mignon, un peu trop larmoyant et cela facilement mais c'est cohérent avec l'histoire telle que déroulée en amont.

Le roi lion
Kuzco
Les 5 légendes
Rox et Rouky


Dernière édition par Paprika le 05 Déc 2023, 11:24, édité 1 fois.

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MessagePosté: 05 Déc 2023, 11:12 
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Paprika a écrit:
Le Roi Lion
même Elton Jones n'arrive pas à souiller ce bijou.

T'inquiète il risque pas.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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