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Hallo Again - Ein Tag für immer en VO

Zazie est invitée au mariage de son meilleur ami. Elle décide de tout faire pour empêcher ce qui est à ses yeux l’erreur de sa vie. Mais quand elle se retrouve piégée dans l’espace-temps du mariage, tout se complique...

Dans la vague récente des films de boucle temporelle, comment pouvais-je passer à côté de cette comédie allemande qu'un ami m'avait survendu ?

Survendu c'est bien le mot tant le film n'apporte quasiment rien au genre. C'est vraiment de la comédie romantique de coloc comme on aurait pu en faire en France à part que les femmes ont pas les traits fin et qu'y a des ß dans les dialogues. On a même droit à la bonne intro qui résume toute la vie des personnages. Approche éculée, donc.

Et inexploitation presque totale du concept temporel. Surtout lorsque le film sort la même année que PALM SPRINGS, autre timeloop de mariage autrement plus rafraîchissant. Il n'y a que la deuxième partie où j'ai trouvé quelques originalités, dans la manière de quitter la course au gag pour un ton plus mélancolique. Utilisation originale aussi de "Mr Sandman" dont les reprises changent en fonction du ton de la journée, mais sinon franchement c'est de la comédie fantastique vaguement efficace par moments mais anodine. RAS.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Yen a des bien (celles de Robert van Ackeren par exemple mais cela remonte)

Évidemment, pas si loin Maren Ade.

Le truc de trois heures avec la femme de 32 ans persécutée par son père semi-incestueux et coincée avec un amant lubrique qui doit fermer une usine en Roumanie ? Ha oui c'était marrant.
Un peu dans la veine des comédies musicales de Laurent Cantet.

T’as pas digéré les amuse-gueule au foutre ?

C'est en effet le genre de scène qui manque à Angel de Lubitsch pour être une comédie mais qui par contre doit bien se trouver sur les vidéos allemandes de YouPorn avec une musique de Vangelis période Chariots de Feu. Pour moi cela reste le typage ethnographique d'un mélodrame cette scène.

Le cinéma allemand, c'est quand même sinistre en général (je sais l'amour que tu as pour Schanelec et Marseille. La nouvelle nouvelle vague allemande a d'ailleurs fait pschitttt après avoir été promue par chronic'art et Zad, et même si Maren Ade a entretenu l'illusion que ça pourrait continuer avec le plébiscite pour son film en Roumanie lors duquel on s'esclaffait.
Pour la comédie grand-public, me souviens de la découverte de Der Schuh des Manitu de Michael Herbig en séjour linguistique. Peut-être le réhabiliterais-je aujourd'hui vu que je suis un peu moins snob et je suis conscient qu'on fait pire ici.