Forum de FilmDeCulte

Cinéaste américain quasi oublié, à la manière d'un Bogdanovich ou d'un Ashby sans en avoir côtoyé les sommets, Mazursky bénéficie quand même d'une petite aura autour d'une oeuvre cohérente et ponctuée de nombreuses nominations aux oscars.

1969 : Bob et Carole et Ted et Alice (Bob and Carol and Ted and Alice)
1970 : Alex in Wonderland
1973 : Les Choses de l'amour (Blume in love)
1974 : Harry et Tonto (Harry and Tonto)
1976 : Next Stop, Greenwich Village
1978 : Une femme libre (An Unmarried Woman)
1980 : Willie & Phil
1982 : Tempête (Tempest)
1984 : Moscou à New York (Moscow on the Hudson)
1986 : Le Clochard de Beverly Hills (Down and out in Beverly Hills)
1988 : Pleine Lune sur Parador (Moon over Parador)
1989 : Ennemies, une histoire d'amour (Enemies: A Love Story)
1991 : Scènes de ménage dans un centre commercial (Scenes from a Mall)
1993 : The Pickle
1996 : Ma femme me tue (Faithful)
1998 : Winchell
2003 : Le Chemin d'une vie (Coast to Coast)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'en ai entendu le plus grand bien, mais pas encore essayé.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'en ai découvert quelques uns ces derniers mois, en partie grâce à feu La Loupe. C'est une œuvre assez sympathique, proche d'un Woody Allen en moins percutant, en moins sophistiqué, en plus mélancolique aussi, mais ponctué de ce fameuse humour juif que chacun maîtrise à sa manière, autour du personnage tiraillé entre traditions (religieuses, politiques) et liberté (sexuelle essentiellement).
Un défaut cependant, ses films sont largement trop longs, là où W. Allen aurait coupé trente bonnes minutes (son film le plus court étant justement joué par... Woody Allen).

5 : Bob et Carole et Ted et Alice (Bob and Carol and Ted and Alice)

4 : Next Stop, Greenwich Village

4 : Une femme libre (An Unmarried Woman)
Je poursuis ma découverte (entamée en 2021) du cinéma de Mazursky, simili Woody Allen en plus mélancolique et moins sophistiqué. En plus long aussi - ses films gagneraient à perdre 20 bonnes minutes.

3 : Moscou à New York (Moscow on the Hudson)

2 : Le Clochard de Beverly Hills (Down and out in Beverly Hills)
Vu gamin, je n'en ai aucun souvenir, à part que j'avais peu ri. J'adore le Renoir, en revanche.

3 : Ennemies, une histoire d'amour (Enemies: A Love Story)
D’une tristesse infinie (culminant dans cette scène terrassante où Ron Silver embrasse la photo de ses enfants tués dans les camps), le film, comme tous les Mazursky, gagnerait à durer 20mn de moins. Interminable et répétitif.

3 : Scènes de ménage dans un centre commercial (Scenes from a Mall)
Du Woody Allen du pauvre, avec Woody en acteur. Ca tourne pas mal en rond, c'est assez prévisible, souvent drôle tout en restant très impersonnel.

Prévus dans les jours à venir : Les Choses de l'amour, Tempest, Pleine lune sur Parador, Harry et Tonto

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Deux films qui se démarquent, le premier qui me fait penser à du Rohmer un peu vulgaire Bob et Carole et Ted et Alice (je crois que Tarantino invoquait les deux réalisateurs comme référence au moment de Death Wish et on y retrouve une manière semblable d'aborder des situations en y poussant les personnages dans leurs retranchements) et Blume In Love, comme du Apatow pour adulte, avec Georges Segal qui se fait larguer par sa femme, essaie de la reconquérir et s'incruste dans le ménage de son ex en tapant l'amitié avec son nouveau copain charismatique et sympa joué par Kris Kristofferson. Je crois que c'est ça. Il y a une scène dans le film particulièrement dérangeante dans le film.

4 : Harry et Tonto (Harry and Tonto)
1 : Pleine Lune sur Parador (Moon over Parador)

Je crois qu'on va arrêter là les dégâts. Ses comédies 80's sont nazes, et ses premiers films (les meilleurs) gagneraient systématiquement à perdre vingt bonnes minutes. Je vais peut-être tenter Tempête, avec Gena Rowland et John Cassavetes, mais les 2h20 m'inquiètent un peu...

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