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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Oct 2020, 13:03 
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Deuxième sélection du Prix Goncourt

Mohammed AÏSSAOUI, Les funambules (Gallimard)
Djaïli AMADOU AMAL, Les impatientes(Emmanuelle Collas)
Miguel BONNEFOY, Héritage(Rivages)
Irène FRAIN, Un crime sans importance(Seuil)
Hervé LE TELLIER, L'anomalie(Gallimard)
Jean-Pierre MARTIN, Mes fous(L'Olivier)
Maël RENOUARD, L'historiographe du Royaume(Grasset)
Camille de TOLEDO, Thésée,sa vie nouvelle(Verdier)

Renaudot 2020

Ce qui plaisait à Blanche, par Jean-Paul Enthoven (Grasset)
Un crime sans importance, par Irène Frain (Seuil)
Histoire du fils, par Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel)
L’Anomalie, par Hervé Le Tellier (Gallimard)
Les Démons, par Simon Liberati (Stock)
Une piscine dans le désert, par Diane Mazloum (J.-C. Lattès)
La Grande épreuve, par Etienne de Montety (Stock)
La Faucille d’or, par Anthony Palou (Rocher)
Amrita, par Patricia Reznikov (Flammarion)

Femina 2020

Romans français

Héritage de Miguel Bonnefoy (Rivages)
Barocco Bordello de Thierry Clermont (Seuil)
Le tailleur de Relizane d'Olivia Elkaïm (Stock)
La femme-écrevisse d'Oriane Jeancourt-Galignani (Grasset)
Nature humaine de Serge Joncour (Flammarion)
Chavirer de Lola Lafon (Actes Sud)
Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel)
Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg (Bourgois)
Une piscine dans le désert de Diane Mazloum (JC Lattès)
Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin (La manufacture de livres)

Medicis


Chloé Delaume Le Cœur synthétique, Seuil
Pierre Ducrozet, Le Grand vertige, Actes Sud,
Laure Gouraige, La fille du père , P.O.L
Hervé Le Tellier, l’Anomalie, Gallimard
Celia Levi, la Tannerie, Tristram
Jean-Pierre Martin, Mes fous, L’Olivier
Diane Mazloum, Une piscine dans le désert, JC Lattès
Laurent Mauvignier, Histoires de la nuit, Minuit
Eric Reinhardt, Comédies françaises, Gallimard
Camille de Toledo, Thésée, sa vie nouvelle, Verdier


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Oct 2020, 13:20 
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Quasi rien lu cette année. J'ai pas aimé le Lola Lafon, abandonné le Liberati au bout de 15 pages, et le Reinhardt risque de prendre le même chemin.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Oct 2020, 14:35 
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Carrère évincé, grosse surprise quand même (est-ce que c'est l'article de son ex qui a motivé ce choix ?).

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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Oct 2020, 14:47 
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Possible...Je suis en train de voir la bio des écrivains de la deuxième sélection... ils viennent quasiment tous du même milieu (journalistico-universitaire et politique, on a même la plume de Fillon), c'est assez désespérant


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Oct 2020, 15:42 
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Lu que le Reinhardt sur la perversion narcissique. ça vole plus haut que celui-ci parfois ?


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 09 Oct 2020, 11:43 
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Prix nobel pour une quasi inconnue en France: l'américaine Louise Glück.

Article de "La Croix"

Louise Glück, la polyphonie de la vie

Citation:
Beauté de la nature, de l'enfance, appui narratif venu de figures mythologiques et bibliques... la poésie confidentielle, y compris dans son pays, de l'Américaine Louise Glück a été couronnée jeudi 8 octobre par le prix Nobel de littérature.


Les traditionnels désappointés de n'avoir pas vu leur favori couronné par le Nobel de littérature pourront oser un mauvais jeu de mots, arguant du coup de chance pour Louise Glück. Si pour un lauréat d'Amérique du Nord beaucoup misaient de longue date sur les écrivaines Joyce Carol Oates, Joan Didion ou Margaret Atwood, les amateurs de poésie lorgnaient plutôt sur Susan Howe, après avoir déploré que soit boudé le grand John Ashbery, décédé en 2017.

En France, très peu de lecteurs, même les plus exigeants, avaient entendu parler de Louise Glück avant cette récompense «pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l'existence individuelle universelle», selon le commentaire de l'Académie suédoise.

Aucun de ses livres n'a encore été traduit en français. «Elle est pour nous comme Modiano l'était pour vous: très importante, même si inconnue de votre côté de l'Atlantique, sourit l'écrivain américain Dinaw Mengestu, qui dirige le département Arts littéraires de Bard College (État de New York). Louise Glück n'est cependant pas une auteure célèbre ici non plus, et son travail peut être qualifié d'exigeant. Elle est une voix singulière et très importante, à la fois lyrique et émouvante, mais aussi pleine d'une subtile intelligence. Louise Glück parvient à ne pas sacrifier l'émotion, la vivacité et l'esprit à la recherche formelle.»

Née en 1943 à New York, dans une famille d'origine juive hongroise qui donnera, ainsi que son enfance, matière à son inspiration, Louise Glück enseigne à l'université Yale. Elle commence à écrire au début des années 1960, et publie en 1968 son premier livre, Premier-né . En tout, douze volumes de poésie et d'essais ont paru à ce jour, rassemblés dans le recueil intitulé 1962-2012 . La poétesse a reçu au fil des années un très grand nombre de récompenses, dont le Pulitzer de poésie 1993 pour L'Iris sauvage (lire l'encadré) , paru un an plus tôt. Un recueil où sont sublimés le cycle de la vie, les relations humaines, la beauté de la nature et de sa renaissance.

«Je voulais rester comme j'étais,/ immobile, comme le monde ne l'est jamais,/ pas au coeur de l'été mais l'instant précédant/l'éclosion de la première fleur, l'instant/où rien ne s'est encore passé », écrit Louise Glück dans le poème qui donne son titre au recueil, mettant en scène jardiniers, plantes confrontés à une voix qu'on suppose être celle du divin.

Les figures mythologiques et bibliques (Moïse, David...) offrent à l'auteure des appuis narratifs expressifs, par exemple dans Le Triomphe d'Achille (1985) et Ararat (1990). Son recueil Vita Nova (1999) est un hommage à Dante, tandis que Averno (2006) est une réinterprétation du mythe de Perséphone, captive d'Hadès. «Les voix de Didon, Perséphone et Eurydice - l'abandonnée, la châtiée, la trahie - sont les masques d'un "soi" en métamorphose» , a souligné l'académicien suédois Anders Olsson à l'annonce du prix Nobel. «Personne n'est plus dur qu'elle-même dans la confrontation au soi, mais sans que ce mouvement soit pleinement autobiographique.»

«C'est en effet une méprise qui a souvent eu cours», abonde la spécialiste française de son oeuvre, l'universitaire Marie Olivier, qui lui a consacré sa thèse de doctorat, «Le désir de neutre», et a tenté souvent de la faire publier en France. «C'est parce que son "je" n'est pas directement autobiographique, même quand il est question de vécu, qu'on peut s'y identifier en la lisant. Ses écrits ne sont pas à voir comme nés de l'expérience. Il faut voir son "je" comme un masque. Sa poésie va au-delà du personnel et va tout droit à l'intimité.»

D'un style resserré à ses débuts, «une veine d'une ironie incisive» , qualifie Marie Olivier, Louise Glück a évolué vers le long poème beaucoup plus narratif. L'universitaire juge très intéressante cette évolution vers une poésie plus musicale. «Louise Glück offre une poésie dans les silences sans être contemplative, une poésie dans les non-dits. Elle esquive les thèmes, c'est ce qui fait la beauté et la singularité de son oeuvre. C'est une poésie d'une simplicité déceptive: elle n'est pas politique, pas confessionnelle à outrance, mais toute dans la subtilité.»


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 30 Nov 2020, 14:35 
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Goncourt pour L'anomalie de Hervé Le Tellier. Connais pas mais ce que j'en lis me dis bien, je vais sans doute me laisser tenter.

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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 30 Nov 2020, 15:59 
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Art Core a écrit:
Goncourt pour L'anomalie de Hervé Le Tellier. Connais pas mais ce que j'en lis me dis bien, je vais sans doute me laisser tenter.


Président de l'OUlipo et participant régulier des "Papous dans la tête" (que je n'aime pas).
Rien contre l'Oulipo mais je me méfie un peu. J'y jetterai un œil aussi.


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 12 Fév 2021, 10:18 
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Dans cette rentrée, La Mer Noire dans les Grands Lacs d'Annie Lulu (que je n'ai pas encore terminé) est intéressant tant par son contenu que par sa forme.
Le sujet n'est pas inédit mais est fondamental s'il est abordé avec justesse. Il s'agit d'un roman autobiographique où elle explore son identité à la fois congolaise et roumaine, et son rapport compliqué avac sa mère, intellectuelle spécialiste de Cioran et de Mircea Eliade. Elle présente la dévotion quasi-religieuse de sa mère à ces figures intellectuelles comme l'effet d'un complexe à compensser, d'une recherche éternelle de légitimité individuelle . Des passages rappelant l'incandescence du grand Sony Labou Tansi (lorsqu'elle s'adresse à l'enfant qu'elle porte) alternent avec d'autres plus classiques, dans la veine autobiographique actuelle. Un bémol quand-même : le portrait de la mère et une forme de rancœur qu'elle lui porte sont particulièrement chargés (quand le père est défendu, il est vrai que le livre dit quelque chose de juste sur les raisons de son absence, qu'il n'a pas choisie : il a été plutôt escamoté à la fois par la mère n et la pression sociale que celle-ci subissait plutôt qu'il n'a fuit). Le ton est souvent accusatoire, en phase avec l'esprit de notre époque, les trouées où cette logique est mise de côté sont d'ailleurs la partie la plus singulière et forte du livre. Difficile se savoir s'il s'agit d'un artifice romanesque pour renforcer l'enjeu littéraire du récit ou d'un sentiment réel. C'est probablement les deux : mes sites mentionnant la biographie de l'auteure mentionnent tous qu'elle est arrivée très jeune en France, ce qui n'est pas le cas du personnage du livre qui ne quitte la Roumanie que pour la France qu'au moment de rejoindre l'université .On peut en tour cas voir sa mère comme une double victime du racisme tant par rapport à sa relation difficile dans un pays quand-même xénophobe à l'époque (ayant eu à la fois des amis roumains et africains, je l'ai constaté, même si la violence des paroles semblait souvent conventionnelle et être démentie par le comportement et la sensibilité réelle des personnes) et le fait que ses grand- parents ont été confrontés à la Shoah, ce que le livre mentionne rapidement, mais de manière très marquante.

Le livre, malgré ce que son sujet laisse présager, ne verse pas dans la vulgate psychanalytique que l'on trouve souvent dans le roman : pas de tension entre une forme d'essence des personnes et leur désir, mais les deux sont malgré tout jugés en même temps qu'ils sont identifiés. Une forme directement autobiographique aurait alors permis plus de nuance (mais est plus délicate pour un premier livre). L'angle historique, et l'écriture se détachent quand-même très favorablement des livres qui sortent aujourd'hui. L'inspiration et le rapport au monde m'ont semblé proches de Modiano, mais moins mélancoliques et plus véhémentement attachées au présent

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 14 Fév 2021, 15:34 
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Une itw dans le Soir indique que le personnage de la mère n'est pas autobiographique mais fictif (cela rend le livre d'autant plus intéressant).

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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 03 Mar 2021, 11:06 
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Pour l'Annie Lulu, la partie liée au passage au Congo m'est tombée des mains. C'est rapide, le rapport à l'autre est exclusivement moral (et donc appauvri, d'autant que la valorisation de l'Afrique compense la critique de la mère, il y a plutôt une neutralisation qu'une valorisation), les enjeux politiques sont caricaturés et tendent à fusionner avec le regard Black Lives Matters (alors qu'ils n'ont pas grand chose à voir et que la mobilisation des Congolais pour la démocratie lui est antérieure). Le personnage utilise son bébé pour synthétiser individuellement toutes les traditions politiques progressives sans problème (son enfant c'est l'histoire en fait, pourquoi pas, dans Guerre et Paix aussi mais c'est un peu plus compliqué quand-même).
Dommage car les 120 premières pages ne sont vraiment pas mal...

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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 06 Mar 2021, 11:49 
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C'est bien. Cela fait beaucoup penser à Perec. Comme chez lui le livre est ludique et drôle et en même temps pas tant que cela voire pas du tout
ils chroniquent en fait leur propre mort, utilisant les aires d'autoroutes pour mettre de côté la métaphore de la visiteuse qui prend les gens chez eux. La métaphore devient l'objet d'un reportage. Dans le regard sur l'époque on sent aussi ube melancolie politique après 68, dont l'objet est plutôt
pressenti qu'éprouve, qui rappelle le cinéma d'alors. Ferreri, Godard et bien sûr Comencini. Elle est plus subtilement cernée dans le livre.

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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 01 Nov 2021, 18:49 
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Il y a un aspect toujours paradoxal et amusant à dire qu'une l'oeuvre d'un auteur âgé de 22 ans de plus qu'un autre fait penser à ce dernier. Ma copine dira par exemple plus prévisiblement en voyant Budapest que ça lui fait penser à Wes Anderson.Il est vrai que Dunlop est la plus jeune du lot et en comparaison ou si on en fait une entité permet de retrancher dix ans à Cortazar, 32 ans de plus qu'elle. Et aussi qu'il arrive que des auteurs soient influencés par des jeunes, comme Karl Lagerfeld qui a décidé de perdre du poids et de manger un sushi par jour quand il a vu arriver les collections d'Hedi Slimane. Stravinsky, qui a fini par succomber au dodécaphonisme, restait plus jeune que Schoenberg mais sous l'influence de ses disciples sans doute. (Jerzy, si tu me lis, celle-ci était pour toi).

Sinon, en parlant d'influences, je voyais passer un article sur le Goncourt, et je me renseigne sur son favori. En lisant le résumé, je me dis bah tiens, il a lu Bolano et les Détectives Sauvages et il propose sa version. C'est peut-être un peu comme le remake américain ou italien, ou que sais-je, de Bienvenus chez les chtis ou les innombrables versions de La Grande Séduction. Les citations, choisies par des lecteurs volontaires, sur babelio ne font pas vraiment envie, ils choisissent de toute évidence les passages les plus sentencieux et gnomiques, mais c'est probablement un peu de leur faute. On remarque incidemment - différence avec Bolano, pédant d'autres manières, toujours avec désinvolture - l'utilisation dans le roman du mot "hapax", prisé des auteurs contemporains du calibre d'Amélie Nothomb, Alain Damasio ou Lucien Jerphagnon (source wiktionary, je n'ai jamais lu aucun de ces auteurs).


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 02 Nov 2021, 10:41 
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J'ai rien lu mais...

Angot a eu le medicis donc elle n'aura pas le Goncourt...à priori
Le livre inspiré de l'assassinat de Georges Floyd, trop contemporain pour ne pas crisper les repas de famille à Noël

ça se joue entre Sorj Chalandon (mais qui n'est pas du même bord politique que le jury...) et Mohamed Mbougar Sarr effectivement (paradoxalement plus consensuel vu de loin)


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 Sujet du message: Re: Actu littéraire
MessagePosté: 03 Nov 2021, 20:17 
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Cantal a écrit:
J'ai rien lu mais...

Angot a eu le medicis donc elle n'aura pas le Goncourt...à priori
Le livre inspiré de l'assassinat de Georges Floyd, trop contemporain pour ne pas crisper les repas de famille à Noël

ça se joue entre Sorj Chalandon (mais qui n'est pas du même bord politique que le jury...) et Mohamed Mbougar Sarr effectivement (paradoxalement plus consensuel vu de loin)

J’entends que le Goncourt aurait été écrit sous forte influence de Roberto Bolano, ce qui ne peut qu’aiguiser ma curiosité.


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