Forum de FilmDeCulte

Mea culpa
La critique des Cahiers indique bien l'appartenance de MM a la revue.

Un peu fatigué

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Et un an plus tard :

Les Cahiers du cinéma ont augmenté d'1 euro, passant de 6e90 à 7e90.

Le numéro de ce mois-ci est un numéro double, ceci explique peut-être cela.

oui peut-être et en même temps non comme les numéros pré-Cannes de ces dernières années contenaient toujours des pages et des pages de publi-rédactionnel des films les plus attendus mais dont la rédaction n'avait rigoureusement rien de concret à dire puisqu'elle ne les avait pas encore vus (c'est le même cirque en fin d'année pour les films les plus attendus de l'année suivante, du reste)...

Filmsnonutc a l'air de ne plus être mis à jour.
Il s'agit quand-même d'un site important, post mac mahonien (un seul Hitchcock recensé et desendu...)

J'espère que Skip McCoy va bien et que c'est l'effet de vacances ou d'une lassitude qui ne concerne que le cinéma, ou qu'il y a plus intéressant pour lui. Il est vrai que tout le site tient à lui...

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Quelqu’un aurait l’interview de Francis Veber dans Schnock ?

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je veux bien aussi, ça a l'air sympa.

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Netflix les gars, Netflix.

Il t’a entendu et fait un signe.

Au MIMA de Bruxelles, deux expos liées au cinema, la première sur le cinema porno ABC de Bruxelles , qui existait encore en 2012, et plus généralement l'économie du cinema porno belge d'alors. La seconde sur les affiches alternatives de Laurent Durieux. Une centaine impression de tristesse se dégage dans les deux cas. La première exposition (organisée par le Nova) est pourtant intéressante. Les cartels et la scénographie ne sont pas mal faits mais le matériel est limité et peut-être paradoxalement épuisé par ce commentaire, dont l'enjeu est d'énoncer lui-même cet aspect deceptif. Il y a un angle intéressant, qui déconstruit l'idée d'un âge d'or du porno (les productions d'alors sont aussi stéréotypées et phallocentriques que le porno Internet actuel) tout en critiquant le climat actuel en liant retour de l'ordre moral et gentrification urbaine. Il y a une tension entre ces deux points de vue mais elle est consciente et assumée.
La partie la plus intéressante de l'exposition consiste dans les contrats et lettres d'embauche des actrices. Il y a à la fois une forme de quasi glamour wendersien (actrices allemandes ou espagnoles, mobiles et marginales, écrivant d'Hong Kong) et l'illustration d'un système qui est voué à pigeonner les femmes (une actrice qui demande à ce que son chien l'accompagne dans les prestations, c'est à la fois un signe de solitude et la seule chose par laquelle elle peut négocier, émettre et défendre une exigence).
La dernière phrase des contrats mentione qu'en cas de litige judiciaire les frais postaux sont à la charge des plaignants. Une clause qui rappelle les marchés immobiliers, mais intimide les actrices tout en contextualisant et justifiant leur dépendance économique. Elles sont par ailleurs mises dans la position d'acheteuses ou de bénéficiaires d'un service, alors qu'elles sont la matière du marché.
Les cartels sont intéressants, mais passent bizarrement au-dessus des années 60 et de la libération des mœurs, ils ne considèrent que le porno que comme un système économique, stable et qui n'aurait été déjoué que par l'évolution technologique, et le cinéma porno est principalement présenté comme lieu de socialisation. L'idée de transgression n'est jamais avancée, même pour en critiquer l'aspect illusoire (un peu comme Barthes quand il commente le strip tase). Il y a finalement une opposition entre point de vue économique et idéologique qui définit notre époque. L'aliénation est critiquée, mais aussi détachée de l'idée qu'elle definit un ordre. C'est une condition sociale qui est decrite,, mais ce qui se posait en terme de sens dans les années 60 n'est plus à présent formulé qu'en terme de pouvoir de performance (la passivité dans la production de l'image apparaît comme le principale scandale, la valeur de celle-ci n'est plus une question politique mais un enjeu de patrimoine, objectif, même s'il est peut-être refoulé ou caché : on parle bien de collection à sauver).
J'ai trouvé la deuxième exposition totalement sinistre. Individuellement chaque affiche est belle, mais le fait de les aligner les unes après les autres en accentue la dimension décorative, qui se propage au cinéma lui-même, devenu un prétexte pour la mise en œuvre d'une formule. Le film a le même statut que les villes irréeles de Schuiten et Peeters. Il devient le nom de code faisant référence à une expérience impossible, oedipienne, à la fois mythique et périmées. Les films n'ont plus besoin d'être vendus dans le but d'être ensuite vus, il fonctionne comme des signes de reconnaissance où les gouts de chacun sont échangés directement. Leur valeur et leur reconnaissance les figent dans ce statut de pièce de brocante. C'est la même chose que les quizz finalement. Le seul risque est que telle image puisse appartenir à un autre film, confondu avec un autre, non pas qu'elle mente ou au contraire nous connaisse mieux que nous-mêmes. La première exposition sur le porno montre un sens transhistorique sans jugement de valeur, la seconde opère exactement l'inverse.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Quelqu'un sait où je peux dl des revues de ciné ? Genre le Première qui vient de sortir aujourd'hui ou le dernier Empire?

Je suis pauvre, je dois pirater.

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Envoyé en mp

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

mdr je venais poser la même question, pour le dernier Empire, sorti aujourd'hui. (la dernière fois, je n'avais pas réussi à le trouver sur yggtorrent ou bookys)

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Pour yggtorrent, faut parfois faire une recherche générale et regarder les derniers fichiers ; il peut n'y avoir que la date.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING