Forum de FilmDeCulte

Qu'est-ce que tu appelles réseaux publics ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Les réseaux comme Twitter, donc réseau privé d'utilisation publique.

Coucou l’ordre des médecins qui s’est réveillé 6 mois après que de multiples charlatans (Perronne, Raoult, Toussaint,...) violent les principes de déontologie médicale et disent n’importe quoi sur radio et télés de France et Navarre.

Oui, donc résolument contre, à part l'appel au meurtre et à la violence. Censurer les gens, ça ne fait pas disparaître une opinion.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

D'un côté je suis mal à l'aise avec toute tentative de restreindre la liberté d'expression car il y a comme dit Castorp une part de subjectivité qui peut vite conduire au slippery slope et à la police de la pensée.
D'un autre côté, Twitter est un réseau privé avec ses règles internes donc ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent, surtout que c'est pas comme si Trump avait besoin de Twitter pour exister: le mec a une putain de salle de conférence de presse dans sa propre maison, il pourra toujours se faire entendre.

En ce qui concerne le cas ici présent, d'un côté j'ai l'impression que Trump avait déjà enfreint les règles de Twitter depuis longtemps (à vérifier, je me rappelle plus exactement) et que n'importe quel autre compte qui aurait posté certains de ses anciens tweets aurait pu/dû être supprimé (oui, je sais que plein de comptes néo-nazis prospèrent dans l'indifférence générale).
D'un autre côté ils dégagent Trump de leur plateforme à cause de tweets qui n'appellent pas directement à la violence (cf. leur communiqué qui coupe les cheveux en quatre pour justifier la décision) donc ça me gêne.

Enfin, même si c'est hors-sujet, le fait que Twitter ne dégage Trump que dans les derniers jours de son mandat fait un peu couard et hypocrite (comme McConnell qui se désolidarise de Trump à la 11eme heure) - genre "On a bien profité de toi, mais maintenant ciao".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En théorie, c'est vrai.
Mais dans la pratique, Facebook, Twitter, et Youtube sont beaucoup plus que des réseaux privés. C'est un peu comme Amazon qui est quasiment devenu un service public aux US pendant la pandémie.

Donc voir des entreprises (guidées par le profit, je le rappelle) qui ont un tel pouvoir s'arroger le droit de décider de ce qui est acceptable ou pas, juste parce que @jack en a décidé ainsi, c'est... flippant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

"Looping stars, shooting starts", c'est pas de l'appel a la violence ? Sans compter tous ses tweets des derniers jours qui étaient moins explicites mais qui avaient bien ce but (on va pas jouer aux débiles).

Ecrit comme ça, c'est plus de la poésie de CM2.
Plus sérieusement, c'est sans doute son message le plus tendax de toute sa présidence, mais en l'occurrence, c'est pas pour ça qu'il a été banni. Il a été banni après un message où il disait qu'il refusait qu'on manque de respect à ses partisans.



Non : on peut les lire autant comme un appel à la protestation qu'un appel à la violence. Il n'y a aucun appel à la violence explicite, et dire le contraire, bah c'est de l'interprétation.
Si à chaque fois qu'un gauchiste dit qu'il faut "combattre" le gouvernement, on y voit un appel à la violence (qui est une interprétation possible), y aura plus grand monde sur Twitter.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui ben voilà, c'est ce que je dis, tu joues au débile. Tu sais très bien ce que veulent dire ses tweets, mais pour tes principes, tu refuses d'en tenir compte et tu t'en tiens au premier niveau de lecture sans prise en compte du contexte. Dans l'absolu je trouve ça très respectable, très Voltaire Power (enfin, la citation faussement attribuée à Voltaire). Mais pour moi on est en plein paradoxe de la tolérance. Pour éviter que l'intolérance prenne le dessus, les tolérants doivent être intolérants avec les intolérants. Ce qui peut effectivement mener aux biais et abus que tu crains. Mais je crois que je préfère explorer cette voie incertaine plutôt que de se laisser bouffer inexorablement morceau par morceau par les nazillons.

Justement, non, je ne joue pas au débile : je me limite à ce que les mots veulent dire, et je ne transfère pas une interprétation dans un sens comme dans un autre à ces mots.
Si tu regardes les événements du 6 janvier, il y a une grosse partie des partisans de Trump qui sont restés en dehors du Capitole, soit qui sont partis avant l'attaque, soit qui se sont contentés de beugler USA ! USA ! sur la pelouse. Donc ceux qui ont décidé de choisir l'interprétation violente des mots de Trump, ben c'est une minorité.



Ce n'est pas une voie incertaine, au contraire. La censure, historiquement, c'est monnaie courante. Et ça finit toujours mal.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est ce que je dis dans mon message sur la situation de quasi monopole des GAFAM.

En tout cas, que ce soit à son corps défendant ou pas (et on s'en fout), la présidence de Trump aura eu pour effet de mettre en lumière des tensions larvées qui, si elles avaient continué à être poussées sous le tapis, auraient explosées bien plus fort qu'aujourd'hui.

Si le danger pour la démocratie vient d'obèses faisant des selfies et d'intermittents du spectacle suprémaciste blanc, que penser des GAFAM ?
Alors on n'a pas attendu le bannissement de Trump pour se poser la question mais faut espérer que cette piqûre de rappel sur un fait concret provoque des actions.
Quand de Melenchon à Lemaire en passant par Merkel, on se met d'accord là-dessus, c'est plutôt positif.

Reste qu'un truc comme la loi Avia devrait inclure des sanctions aussi à l'encontre des réseaux sociaux en cas de censure abusive. Je ne sais pas si ça arrive souvent mais c'est indispensable.
Mais j'ai pas eu d'échos là-dessus en entendant parler du projet de loi.

C'est ça, et à comparer visuellement, je trouve nos Gilets Jaunes beaucoup plus hardcore que les Trumpistes.
Ces gens n'auraient jamais dû pouvoir entrer dans le Capitole, et on parlerait juste d'une manif qui a dégénéré, comme ça arrive toutes les semaines en France (même si bien sûr, le fait que ce soit le président lui-même qui agite tout ça change pas mal la donne).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Entièrement d'accord avec ca.


Le contexte actuel est quand meme moins vague que ca. Le mec appelle a se rassembler au Capitol et d'utiliser la force. Il y a bel et bien un danger, surtout apres ce qui s'est passé.

Bah oui mais c'est pas ca qui c'est passé. Tu minimises les faits là.
Le gens sont rentrés au Capitol pendant le vote de confirmation du président. Apparemment il y a même des republicains qui auraient voté contre la confirmation juste parcequ'ils flippaient des représailles.

Techniquement, non. C'est une interprétation possible de ses propos, par contre, oui.



Mais justement, non. Les faits sont graves, et tout, mais c'est vraiment comparable aux Gilets Jaunes, qui parlaient aussi de prendre l'Elysée. En France, le gouvernement a mis les moyens (et il y est allé fort, c'est le moins qu'on puisse dire) pour que ça ne se fasse pas. Aux US, les forces de sécurité (et apparemment, y a tout un jeu de rivalités entre différentes agences qui s'est joué, mais j'ai pas tout suivi) ont merdé d'une force alors qu'il s'agissait de contenir une foule certes violente, mais pas si nombreuse que ça, et pas si incontrôlable que ça (très peu de casse dans le Capitole, par exemple).
On en parlerait autant, si les barricades avaient tenu comme elles auraient dû ?



Ils flippaient surtout de se prendre une primaire dans la gueule...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Bon ya eu 5 morts quand même. Mais à l'échelle de la violence des States, c'est sans doute pas grand chose (et 3 morts plus pour des raisons d'états de santé lamentable je crois).
Et un des rares trucs fauchés, c'est un portrait du Dalaï Lama.