Forum de FilmDeCulte

Alors écoute, à part Billy qui aime le classique, je vais être plus clair. De tous mes potes gays, TOUS écoutent Mylene Farmer, Lady Gaga, etc. TOUS kiffent Disney plus que de raison, TOUS se ruent dans la moindre comédie musicale, TOUS kiffent l'eurovision, AUCUN n'écoute du rock ou du métal, AUCUN n'aime les sports mécaniques ou le foot. Et je vais pas mettre les 239 exemples comme ça. Alors soit je mens, soit TOUS mes potes gays sont des caricatures ambiantes et j'ai pas de bol. Je n'ai pas dit que c'était le cas de tous, j'ai dit "GROSSO MODO", et je parle par expérience personnelle. J'en ai rien à branler de ta posture de pseudo-ouverture à la con, dans la vie tu as de temps en temps le droit de constater des généralités qui ÉVIDEMMENT ont des exceptions (merci Billy Budd). Ça me défrise de devoir expliquer ça.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Mon expérience chez les gays de ma connaissance, c'est qu'il y a autant de diversité que chez les hétéros (avec peut-être un petit côté tribal en plus). Mais bon.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Le premier est crypto gay à fond, et déjà à l'époque je pense.

C'était même pas crypto, je me rappelle qu'au moins un mec se fait violer par les méchants.

Ce sont peut-être des modèles, mais sûrement pas de virilité, faut arrêter, jamais un jeune footeux n'a dit "Je veux ressembler à Cristiano parce que c'est un vrai mec.



Ce n'est pas parce que des minettes de 13 ans tombaient dans les pommes à leurs concerts que c'étaient des modèles de virilité, j'ai presque envie de dire qu'au contraire, puisque cela s'adressait à de très jeunes filles, cela ne pouvait évidemment pas être viril.




Je pense qu'ils sont tout simplement le fruit de leur milieu socio-culturel et je ne disais pas autre chose lorsque j'évoquais Wagner et Strauss : Castorp, tu peux appeler cela comme tu veux, mais de fait, lors des représentations d'opéras de Wagner ou Strauss, le public gay est surreprésenté à l'opéra, que cela soit à Paris, Londres ou Berlin. Il y aussi une catégorie de gays 'bel canto", mais peut-être moins marquée.

Ce public se recoupe très partiellement avec celui de Mylène Farmer et j'imagine Lady Gaga, question de génération, j'aurais sans doute cité Madonna.

Bref, à 15 ans, écoutant Anthrax en allant au Parc des Princes après avoir dragué au Bois de Boulogne, je me sentais très minoritaire dans ma minorité, comme sans doute aujourd'hui un gamin de cet âge habitant Bondy, écoutant de la pop anglaise et regardant le golf à la télé plutôt que du basket américain ou du foot - Mylène, il se ferait lapider.

_________________
There is no such thing in life as normal

Bien sûr, mais là, à mon avis, c'est le côté tribal qui joue. Je ne sais pas si c'est forcément affaire de sexualité.
De tous les gays que j'ai fréquentés dans ma vie, aucun ne correspond à la description du Cow-Boy, par exemple.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je pense que c'est juste que tu ne connais pas les jeunes actuels. Ronaldo est une exagération à lui tout seul mais il procède en droite ligne de Beckham (et tu ne vas pas me dire que Beckham n'incarne pas un certain type de virilité). Beaucoup plus que... Messi. En fait ces exemples permettent de tracer des divisions dans la conception de la virilité parmi les différents groupes sociaux.

C'est pourquoi je terminais par l'exemple des Marseillais, c'est une esthétique de boys band avec juste un peu de gonflette. Aussi caricatural que ce soit, c'est bien un modèle qui prévaut dans une certaine partie de la société. Comme Nabilla pour les nanas. Et moi ces types qui passent leurs journées en maillot de bain à exhiber leurs pecs, je trouve que ça fait très gay personnellement. D'autres trouveront au contraire que ces corps bronzés, épilés, huilés, musclés font très viril.

Gay et virilité ne s'opposent pas. Try again.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Que tu le veuilles ou non, ce côté tribal résulte directement des préférences sexuelles, de leur découverte, de la crainte qu'elles inspirent à l'adolescent en émoi etc ...





C'est pour cela que je parle de milieu socio-culturel ; il y a aussi nécessairement une question d'âge.

_________________
There is no such thing in life as normal

Âge et domicile oui. Ce que je décris c'est forcément très très parisien.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Mais ça, c'est parce que le milieu gay est plus petit et plus cloisonné que le monde hétérosexuel, qui est partout, non ? Ce qui aura tendance à favoriser un certain mimétisme.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Là je me contentais de donner mon opinion personnelle mais bon...
Sinon dépend beaucoup de la catégorie socio-professionnelle comme dit Billy Budd. La virilité peut également se trouver décuplée dans l'aspect de transgression qu'il peut y avoir à sortir de son milieu (cliché du plombier dans le porno ou, pour ce qui est de la féminité, de la vulgarisation et de l'artificialisation à outrance - faux seins, maquillage exagéré, etc). La téléréalité ne présente de ces perceptions que des caricatures mais qui n'en conservent pas moins une part de vérité.

Je ne dis pas autre chose, c'est une forme légère de ghettoïsation, mais elle résulte des préférences sexuelles.

_________________
There is no such thing in life as normal

@Billy Budd, je citais des exemples volontairement caricaturaux pour dire qu'après un temps où le poil, la chemise ouverte de l'italien sur un poitrail broussailleux étaient le nec-plus-ultra de la virilité a laissé place à l'esthétique éphébophile des corps huilés sous le soleil à la Top Gun, qui a pu faire très gay. Mais aujourd'hui l'épilation des jambes ou de la poitrine est j'imagine beaucoup plus répandue qu'auparavant. Pas forcément un attribut viril, mais un truc autrefois peut-être connoté qui s'est répandu chez les hétérosexuels.

Oui, tu répètes ce que j'ai écrit dans mon premier message.

Pour en revenir au reste, tu sembles confondre "viril" et "sexy" ou "attirant". Encore une fois, ce n'est parce que des gamines ou des cagoles deviennent hystériques à la vue de trois crétins sous stéroïdes qu'ils sont virils ; je suis d'ailleurs persuadé qu'elles ne les définiraient pas comme tels, mais comme sexy ou excitants. Bref, la virilité n'a pas tellement changé à l'inverse sans doute de certains canons esthétiques masculins.

_________________
There is no such thing in life as normal