Forum de FilmDeCulte

Sinon le film résonne aussi pas mal avec Blow Out (le personnage de Nelu est moralement très proche de celui de Travolta) sorti la même année.
L'intrigue est en effet un peu convenue, mais c'est singulier d'avoir un mélo social à la Guédiguian hyrbidé avec un registre plus expérimental, à la fois ludique et plus contestataire au plan politique, enchassant plusieurs régimes d'images

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

C'est le mérite du film de brouiller les stéréotypes ou les archétypes justement.
Tu la trouves humiliante dans la scène de la porte où il n'a pas les clés ?



Beaucoup aimé les parents dans un rôle secondaire, très périphérique justement, qui demeure assez impénétrable. Qui sont-ils ? A quoi occupent-ils leurs journées ? On n'en saura rien;

C'est vrai. Sur les parents une autre question brûle les lèvres : le père est plutôt sympathique, mais où était-il pendant la deuxième guerre mondiale (d'autant qu'il donne des consignes assez conformistes sur l'attitude que le fils doit avoir à l'armée) ? Séquences qui approfondit la mise en abîme du film dans le film est aussi plus frontal en ce qui concerne l'évocation de la culpabilité liée seconde guerre. Il y a évidemment un rapport entre ce deux dimensions.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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Jean-Paul Sartre

Je pense que les consignes du père visent juste à le préserver des ennuis, énième commentaire sur la rigidité de l'état - policier.
Sinon le film fait également penser aux Amours d'une blonde de Forman. La blonde de province qui travaille à l'usine s'entichait du pianiste aux airs artistes avant de s'en aller le rejoindre à Prague, pour se faire reconduire comme une malpropre par des parents peu compréhensifs si je me souviens bien.
On peut par exemple trouver les parents de Nelu dans le film assez modernes, le laissant libre de ramener des filles à la maison. Mais cette liberté des fils est encore un produit de la société patriarcale, là où les filles sont encore cantonnées au rôle de mère (à quoi s'ajoutent aussi des différences d'extraction sociale).

Si les personnages des parents t'ont plû tu devrais apprécier le sketch central de Séquences, qui amplifie ce type de situation.

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Jean-Paul Sartre

Il y a un top intéressant ici du cinéma roumain de l'ère communiste

https://asynonymforrambling.wordpress.c ... unist-era/

Pas mal de ces films sont au programme de la rétrospective bruxelloise.
http://cinematek.be/?node=17&event_id=100251102
Je dois dire que cette Nouvelle Vague-là me semble plus riche et singulière que celle des années 2005-2020, plus marquée par l'esthétique euro-cinema, et un ton entre Angepoulos et Haneke

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Jean-Paul Sartre

Pareil, j’irai ce week end.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Ha je ne serai pas à Bruxelles (mais il n'y a pas de films ce week-end ?). J'aimerai voir Eruption et On a volé une bombe, des années 50-60 (les photogrammes font envie).

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Jean-Paul Sartre

Grave.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

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CroqAnimement votre

Il n'y a pas de matière à foutage de gueule. Ce sont des très bons films, moins connus que ceux de l'école de Lodz et de de la nouvelle vague tchèque.

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Jean-Paul Sartre

J'en doute pas une seconde.

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CroqAnimement votre

Tiens je n'avais pas vu, mon commentaire plus haut était redondant alors


Je me permets une digression, puisque de toute évidence plus personne n'alimentera. Parmi les temporary leech de kg aujourd'hui, un péplum roumain qui a l'air somptueux de Mircea Dragan probablement tourné dans les Carpates, Columna, datant de 1968.





La présentation rend très curieux, sans ironie.

Le "méta-film" (comme l'appelle un ami italien - on en retrouve pleins d'ailleurs chez Moretti avec la même connotation mélant engagement et transfert, un peu assi chez Fellini) se retrouve en fait souvent dans les films les plus frontalement politiques d'autres pays du bloc soviétique (la Jeanne d'arc de Panfilov ou Tout est à Vendre de Wajda)

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Jean-Paul Sartre