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MessagePosté: 11 Sep 2017, 09:41 
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Vu des bouts. ça marche pour la fin mais bon.. je ne crois pas que cela soit intentionnel


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MessagePosté: 11 Sep 2017, 12:20 
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Et surtout, ça sert à quoi ?

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique


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MessagePosté: 11 Sep 2017, 13:14 
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Cela ne m'étonnerait pas qu'on en arrive à ça

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MessagePosté: 21 Aoû 2018, 10:30 
Kyle McLachlan (en alter ego inattendu de Dennis Hooper dans Blue Velvet) et Naomi Watts (dans une fibre comique rare chez elle) sont bons. La photo, la lumière et le cadre sont super-chadiés, cela rappelle le grain fascinant des films vidéos d'artistes comme Stan Douglas ou Pierre Huygues. Mais 8 heures pour aboutir à ce qui ressemble à un concert chicos de Nine Inch Nails à la fondation Cartier ou inventer Koyaanisqatsi filmé par Caro et Jeunet
, ça m'a semblé un peu long.

Je crois bien préférer le dernier Ossang qui recèle un peu plus d'enjeux et est plus ancré dans le contemporain.


Comprends pas les Cahiers qui dénoncent fortement la complaisance morbide devant le pompérisme de l'esthétique des ruines et s'extasient en zélateur éblouis devant ce truc, alors que c'est strictement la même chose : ici la ruine est l'image telle qu'elle fût dans les années 90, dans le cinéma américain. La scène du meurtre de Dariah est un remake de la fin de Jackie Browne (ce qui en désamorce le contenu), des blocs de films ressemblent à U-Turn d'Oliver Stone, à Fargo des Coen, voire Tim Burton, ou même Cronenberg (de manière bizarrement moins directe, en transformant en symbole et en énigme delphique ce qui chez Cronenberg est incarné dans un être) peut-être plus réussi esthétiquement que l'original. Cette esthétique baroque était finalement celle de l'introuvable "milieu" sociologique entre film industriel et film d'art. Il faut reconnaître à Lynch le mérite d'avoir une vision d'ensemble de cette époque qu'il pense comme une école esthétique, de façon finalement assez proche des peintres du XIXème siècle).

Mais il n'y a pas l'équivalent de la scène de crise de nerf des parents dans le tout premier pilote, où le style finalement naturaliste (c'est à dire un style où le personnage est entièrement construit et sans hors-champ) de Lynch retrouvait une terreur cachée du réel, en un moment de bascule indicible mais reconnissable (que tout le reste de la série enfouissait sous terre comme un os) sinon peut-être la scène de l'interrogatoire au début (mais qui est justement un équivalent trop parfait et trop intentionnel)


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MessagePosté: 22 Aoû 2018, 22:16 
L'oeuvre a deux notes, deux notes éternelles qui chantent ensemble : la blancheur des puretés premières, des coeurs tendres et les ténèbres épaisses des premiers meurtres, des âmes noires et cruelles. Les spectacles se suivent, ils sont tout lumière ou tout ombre. L'artiste a cru devoir appuyer sur ce double caractère, et il est arrivé que son talent se prêtait singulièrement à rendre les clartés pures de l'Eden et les obscurités des champs de bataille envahis par la nuit et la mort, les blancheurs de Gabriel et de Marie dans l'éblouissement de l'Annonciation, et les horreurs livides, les éclairs sombres, l'immense pitié sinistre du Golgotha.
Je ne puis le suivre dans sa longue vision. Il n'a mis que deux ou trois ans pour rêver ce monde, et sa main a dû, au jour le jour, improviser les mille scènes diverses du drame. Chaque gravure n'est, je le répète, que le songe particulier que l'artiste a fait après avoir lu un verset de la Bible ; je ne puis appeler cela qu'un songe, parce que la gravure ne vit pas de notre vie, qu'elle est trop blanche ou trop noire, qu'elle semble être le dessin d'un décor de théâtre, pris lorsque la féerie se termine dans les gloires rayonnantes de l'apothéose. L'improvisateur a écrit sur les marges ses impressions, en dehors de toute réalité et de toute étude, et son talent merveilleux a donné, à certains dessins, une sorte d'existence étrange qui n'est point la vie, mais qui est tout au moins le mouvement.
J'ai encore devant les yeux le dessin intitulé Achan lapidé : Achan est étendu, les bras ouverts, au fond d'un ravin, les jambes et le ventre écrasés, broyés sous d'énormes dalles, et du ciel noir, des profondeurs effrayantes de l'horizon, arrivent lentement, un à un, en une file démesurée, les oiseaux de proie qui vont se disputer les entrailles que les pierres ont fait jaillir. Tout le talent de Gustave Doré est dans cette gravure qui est un cauchemar merveilleusement traduit et mis en relief. Je citerai encore la page où l'arche, arrêtée sur le sommet du mont Ararat, se profile sur le ciel clair en une silhouette énorme, et cette autre page qui montre la fille de Jephté au milieu de ses compagnes, pleurant, dans une aurore douce, sa jeunesse et ses belles amours qu'elle n'aura point le temps d'aimer.
Je devrais tout citer, tout analyser, pour me mieux faire entendre. L'oeuvre part des douceurs de l'Eden ; son premier cri de douleur et d'effroi est le déluge, cri bientôt apaisé par la vie sereine des patriarches, dont les blanches filles s'en vont aux fontaines, dans leur sourire et leur tranquille virginité. Puis vient l'étrange terre d'Egypte, avec ses monuments et ses horizons ; l'histoire de Joseph et celle de Moïse nous sont contées avec un luxe inouï de costumes et d'architectures, avec toute la douceur du jeune enfant de Jacob, toute l'horreur des dix plaies et du passage de la mer Rouge. Alors commence l'histoire rude et poignante de cette terre de Judée, qui a bu plus de sang humain que d'eau de pluie : Samson et Dalila, David et Goliath, Judith et Holopherne, les géants bêtes et les femmes cruelles, les terreurs de la trahison et du meurtre. La légende d'Elie est le premier rayon divin et prophétique trouant cette nuit sanglante ; puis viennent les doux contes de Tobie et d'Esther et ce sanglot de douleur, ce sanglot si profondément humain dans sa désespérance, que pousse Job raclant ses plaies sur le fumier de sa misère. Les vengeurs se dressent alors, la bouche pleine de lamentations et de menaces, ces vengeurs de Dieu, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, Baruch, Daniel, Amos, sombres figures qui dominent Israël, maudissant l'humanité féroce, annonçant la Rédemption.
La Rédemption est cette idylle austère et attendrie qui va des rayonnements de l'Annonciation aux larmes du Calvaire. Voici la Crèche et la Fuite en Egypte, Jésus dans le Temple, disant ses premières vérités, et Jésus aux noces de Cana, faisant son premier miracle. J'aime moins cette seconde partie de l'oeuvre ; l'artiste avait à lutter contre la banalité de sujets traités par plus de dix générations de peintres et de dessinateurs, et il paraît s'être plu, par je ne sais quel sentiment, à atténuer son originalité, à nous donner le Jésus, la Sainte Vierge, les Apôtres de tout le monde. Sa femme adultère, son Hérodiade, sa Transfiguration, toutes ces scènes et tous ces types connus se présentent à nous comme de vieilles gravures aimées de notre enfance, que nous reconnaissons et que nous accueillons volontiers. Il ne s'est pas assez affranchi de la tradition. Lorsque commence le drame de la Croix, Gustave Doré se retrouve avec ses larges ombres, ses terreurs noires et raides traversées d'éclairs livides. Au dénouement, l'artiste retrace les visions de saint Jean, et le coup de trompette solennel et terrible du Jugement dernier termine l'oeuvre dont le début a été le geste large de Jéhovah emplissant le monde de lumière.
Telle est l'oeuvre. J'espère que ce résumé rapide la fera connaître à ceux qui sont familiers avec le talent de Gustave Doré. Ce talent consiste surtout dans les qualités pittoresques et dramatiques de la vue intérieure. L'artiste, dans son intuition rapide, saisit toujours le point intéressant du drame, le caractère dominant, les lignes sur lesquelles il faut appuyer. Cette sorte de vision est servie par une main habile, qui rend avec relief et puissance la pensée du dessinateur à l'instant même où elle se formule. De là ce mouvement tragique ou comique qui emplit les gravures ; de là ces fortes oppositions, ces belles taches qui s'enlèvent sur le fond, cette apparence étrange et attachante des dessins, qui se creusent et s'agitent dans une sorte de rêve bizarre et grandiose.
e là aussi les défauts. L'artiste n'a que deux songes : le songe pâle et tendre qui emplit l'horizon de brouillards, efface les figures, lave les teintes, noie la réalité dans les visions du demi-sommeil, et le songe cauchemar, tout noir, avec des éclairs blancs, la nuit profonde éclairée par de minces jets de lumière électrique. On dirait par instants, je l'ai déjà dit, assister au cinquième acte d'une féerie, lorsque l'apothéose resplendit aux lueurs des feux de Bengale. Du noir et du blanc, par plaques ; un monde de carton, sinistre, il est vrai, et animé par d'effrayantes hallucinations.
L'effet est terrible, les yeux sont charmés ou terrifiés, l'imagination est conquise ; mais n'approchez pas trop de la gravure, ne l'étudiez pas, car vous verriez alors qu'il n'y a que du relief et de l'étrangeté, que tout n'est qu'ombres et reflets. Ces hommes ne peuvent vivre, parce qu'ils n'ont ni os ni muscles ; ces paysages et ces cieux n'existent pas, parce que le sommeil seul a ces horizons bizarres peuplés de figures fantastiques, ces pays merveilleux dont les arbres et les rocs ont une majestueuse ampleur ou une raideur sinistre. La folle du logis est maîtresse ; elle est la bonne muse qui, de sa baguette, crée les terres que l'artiste rêve en face des poèmes.
S'il me fallait conclure - ce dont Dieu me garde - je supplierais Gustave Doré d'avoir pitié de son étrange talent, de ses facultés merveilleuses. Qu'il ne les surmène pas, qu'il prenne son temps et travaille ses sujets. Il est certainement un des artistes les plus singulièrement doués de notre époque ; il pourrait en être un des plus vivants, s'il voulait reprendre des forces dans l'étude de la nature vraie et puissante, autrement grande que tous ses songes. S'il est tellement en dehors de la vie qu'il se sente mal à l'aise en face des vérités, qu'il s'en tienne à son monde menteur, et je l'admirerai comme une personnalité curieuse et particulière. Mais s'il pense lui-même que l'étude du vrai doive le grandir, qu'il se hâte de rendre son talent plus solide et plus profond, et il gagnera en génie ce qu'il aura gagné en réalité.
Tel est le jugement d'un réaliste sur l'idéaliste Gustave Doré.


Zola sur Gustave Doré (= David Lynch pour moi)

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MessagePosté: 26 Nov 2018, 16:42 
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Plutôt que le jeune Gustave Doré face à Zola, j'ai envie de voir dans David Lynch une sorte de vieux Goethe, dans cette tension romantique entre classicisme des formes cinématographiques et expérimentations les plus modernes, du premier au second Faust.
Certes la dimension du rêve comme labyrinthe de sens est présente, mais rappelons que le rêve chez Freud en dit autant sur la condition politique que la description du quotidien terre-à-terre. Le naturalisme a ses limites, l'abord post-moderne aussi.
Bref je me suis enfilé pour la première fois de mon existence les deux saisons du début des années 90, revu Fire Walk With Me(1992), et cette troisième saison (2017).
Après un trou de plus de 10 ans depuis Inland Empire difficile de ne pas voir dans cette 3ème saison entièrement filmée par Lynch une œuvre-somme, une œuvre-testament qui ne connaîtra probablement pas de suite, et je ne la souhaite pas.

Les trois moments les plus fascinants de l'ensemble sont l'épisode 3 de la saison 1, l'épisode 22 de la saison 2, enfin l'épisode 8 de la saison 3 -tous réalisés par Lynch comme de bien entendu. Trois avatars de cette tension entre formes classiques et inventions incroyables dans ces formes (à force le procédé s'use mais les scènes tournées à l'envers à partir de l'épisode 3 saison 1 sont hallucinantes de beauté). Entre le soap opera, la comédie burlesque, le film d'horreur et le film expérimental, entre la mise en scène de la fission nucléaire qui alimente l'électricité des écrans sur Penderecki, et la scène romantique en noir et blanc sur fond de vieux blues, scènes de film noir fantastique, entrecoupées d'un live de "The Nine Inch Nails"...(l'épisode 8 de cette saison). Dans une grande tension entre le produit télévisuel et l'œuvre cinématographique, totalement irrésolue, tant Fire Walk With Me ne tient pas tout seul comme film, tant les dérives de la saison 2 produisent au final cet épisode 22 qui déborde toute catégorisation, et l'annulation de la suite de la série trouvant cette improbable conclusion.

"Hello agent Cooper, I'll see you again in 25 years. Meanwhile." (Twin Peaks, S2x22)
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Ce qui agace chez Lynch est bien présent tout du long, notamment son puritanisme indécrottable (le sexe est annonciateur de malheur et de mort, presque toujours montré négativement, et donc ce noir et blanc du bien et du mal trop martelé en effet), et l'excès dans l'improvisation des scènes étirées parfois, ce formalisme creux ; l'apport de Mark Frost (quand même le scénariste des deux calamiteux Quatre fantastiques au cinéma) contrebalance la roue-libre de la méditation transcendantale par son suivi scénaristique basique des personnages, des situations et de leurs évolutions.

La force de l'ensemble tient aussi à la gageure d'avoir rappelé 25 ans plus tard la grande majorité des acteurs de la série, et de cette mise en scène des corps vieillis.

Sheryl Lee est une actrice incroyable prise dans cet ensemble, je la place quelque part entre Ingrid Bergman et Nancy Allen.

Si je parle du vieux Goethe c'est que les derniers plans de Fire Walk With Me dans la loge (noire) seraient presque un remake du final du second Faust, l'élévation de l'idéal féminin à partir des corps souffrants et vieillissants.

Le pied de nez de l'épisode 18, vide et gris, achève magnifiquement l'ensemble, qui m'a convaincu au-delà de toute expectation. Il y a là-dedans (dans cette saison 3) un portrait de l'Amérique (des États-Unis) qui n'a foncièrement rien à envier à des abords qu'on croirait plus "réalistes" ou "naturalistes".


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MessagePosté: 12 Mai 2019, 10:56 
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RIp Peggy Lipton, la plus belle serveuse de café de tout Twin Peaks :oops: :oops:


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MessagePosté: 12 Mai 2019, 12:15 
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Elle faisait de supers thés glacés aussi


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Les cherry pies de l'agent Cooper 8)


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MessagePosté: 12 Mai 2019, 15:57 
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Abyssin a écrit:
RIp Peggy Lipton, la plus belle serveuse de café de tout Twin Peaks :oops: :oops:


Je préférait Mädchen Amick.

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MessagePosté: 12 Mai 2019, 17:51 
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Amick c'est le haut du panier, un fantasme total.

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MessagePosté: 12 Mai 2019, 18:06 
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A l'époque parce qu'aujourd'hui le tuning facial la fait ressembler à Meryl Streep.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 12 Mai 2019, 18:08 
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Oui, elle a super mal vieilli...

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MessagePosté: 12 Mai 2019, 18:09 
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Le Cow-boy a écrit:
Amick c'est le haut du panier, un fantasme total.


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MessagePosté: 12 Mai 2019, 18:37 
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Franchement, le premier geste féministe serait de faire campagne contre la chirurgie esthétique (quoiqu'on risquerait de trouver l'opposition sexe/genre coïncider avec des rapports de classe à l'intérieur du féminisme, où peut-être le silence étonnant de #metoo).

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