Forum de FilmDeCulte

Le concept de la fermeture de compte m'échappe totalement

Il n'assumait plus la nullité de ses critiques, peut-être ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Et c'est/etait qui Leo?

MP là.

Lorsque je l'ai vu il y a une quinzaine d'années, je l'avais trouvé à la fois trop symbolique et "signifiant" , je préfère le Silence de Bergman qui est un peu le versant féminin de la situation, mais je suis plus réceptif au fantastique métaphysique des années 1960 à présent qu'à l'époque où je l'avais vu donc il y a peut-être une seconde chance à lui laisser. En revanche j'ai un très bon souvenir de la musique de Toru Takemitsu qui redonne au film une texture qui excède le pitch (car si un film est construit sur un pitch c'est bien celui-ci).

Effectivement, j'ai omis de mentionner la musique qui est vraiment parfaite, mais ce n'est pas le seul élément à "texturer" le film, le soin apporter à la réalisation (et la prégnance) du sable en fait l'élément principal de texturation. Je te conseille vivement de le revoir, je suis convaincu que ça doit pouvoir te plaire.

Marrant que tu mentionnes le Silence, j'ai reparcouru la filmo de Bergman, sans surprise c'est un réalisateur que je connais très mal, mais celui-ci fait parti des rare que j'ai vu, sans que je puisse m'en souvenir. Du coup j'ai retrouvé une version intégrale sur Dailymotion, je l'ai vu en accéléré et ça donne vraiment envie de le revoir.

Lohmann et Tom ont déjà tout dit (belle critique de Tom d'ailleurs).

Effectivement c'est étonnant comme l'assurance de la mise en scène, et la richesse de l'histoire, permettent de passer d'un genre horrifique à un autre (c'est à la fois un conte, avec sa leçon morale et ses petites métaphores, et un film très immersif sans chichi) sans que ça ne pose de problème.
Je suis aussi bien impressionné par le concept, fort au premier abord (on se demande si ça va tenir la longueur d'ailleurs), mais qui en fait est généreusement exploité. Le sable est à la fois un élément stylistique et un moteur du récit (tous ces gestes quotidiens impensables qui en fait permettent de survivre dans un environnement aussi ridiculement précaire).

Un peu long sur la fin mais grosse claque.