Forum de FilmDeCulte

J'ignorais l'existence de ce film jusqu'à ce que j'en vois la bande-annonce presque par hasard et le concept m'avait attiré même si je sentais déjà le truc qui allait me souler et ça n'a pas raté.

Pour ceux qui ne savent pas, les seules images qui figurent à l'écran sont celles figurant sur l'écran de l'ordi de l'héroïne - soit des fenêtres Skype, Chrome, iMessage, Spotify - et l'action suit, en temps réel, la communication d'un groupe d'amis visiblement responsables dans l'humiliation d'une camarade de classe qui a conduit celle-ci au suicide.

J'aime beaucoup ce double postulat de départ, tant le pitch donc, avec sa résonance actuelle (cyber-harcèlement), que le parti-pris formel, une proposition de found footage originale et surtout, une fois n'est pas coutume, rigoureuse! La mise en scène s'impose cette règle et n'en déroge pas. Pas de coupes, pas de montage, pas d'artifice (le son de Skype baisse quand l'héroïne envoie des iMessage à son mec mais c'est tout). Pas d'échappatoires.

Par conséquent, on est vraiment dedans. On s'identifie. Surtout quand la navigation passe d'une fenêtre à l'autre, de Facebook à YouTube, de Google à Skype. On se croirait devant son écran.

Le souci est davantage dans l'écriture, relativement prévisible en fin de compte, mais plus spécialement dans l'inclusion, superflue à mon goût, du surnaturel dans l'intrigue. J'aurai trouvé ça plus fort d'avoir un hacker qui mène son petit jeu (de massacre) de la vérité afin de venger une amie suicidée plutôt qu'une histoire de fantôme qui banalise le tout et qui est beaucoup moins bien gérée (le fantôme est trop puissant, les morts ne sont pas très bien filmées et pas toujours inventives).

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J'attendrai de le voir sur mon ordi in full effect.

J'avoue, si y a un film qui peut GAGNER à être vu sur l'ordi, c'est celui-là.

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The Den de Zachary Donohue est déjà passé par là, c''était pas formidable mais je ne vois pas ce qu'Unfriended peut apporter de plus.

Je connaissais pas The Den et j'ai vu qu'il était évoqué dans la catégorie Trivia d'Unfriended sur IMDb. Effectivement, ça a l'air d'être la même chose, le surnaturel en moins, c'est ça?

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Il y a surtout le très sympa Open Windows qui se passait intégralement sur un écran d'ordi.

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CroqAnimement votre

Bon concept mal exploité juste parce que l'excuse bidon du surnaturel gâche tout. J'ai sincèrement eu beaucoup de mal à comprendre l'emballement de Jacky.

1/6

Mais c'est débile de rendre ça surnaturel...!! On a assez soupé de Paranormal Activity et consorts... C'est ballot.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non là je trouve que ça passe assez bien et on est à mille lieux d'un Paranormal activity. Le problème est plus le dernier tiers qui même si il est honnête est super prévisible. Même si j'ai trouvé le jeu des doigts assez fun. Mais disons que le scénario devient mécanique dans sa dernière demi-heure.

Après, l'intérêt est plus dans la mise en scène qui réussit une belle immersion. On se sent vraiment dans le truc, c'est assez rigoureux dans ses partis pris et même si la mise en scène n'a pas l'air spectaculaire je trouve qu'il y a quand-même un joli travail de Levan Gabriadze.

Bon après ça reste un petit film au concept malin mais je trouve l'ensemble très accrocheur. Et je ne développe pas plus, le texte de FF dit tout.

4/6

Déjà j'ai moi aussi apprécié le côté restreint du dispositif : on ne voit strictement que l'écran d'ordinateur de la fille pendant toute la durée du métrage, ce qui donne une immersion (film vu sur l'ordi) assez perturbante, et d'une conversation en groupe Skype dans des lieux clos qui emportent une unité de temps et de lieu quasi-théâtrale, et qui oblige à une économie de moyens (même si les CGI aussi omniprésents que discrets supposent un budget un peu conséquent).

J'aime assez la portée morale d'Unfriended, soit (faits assez courants) condamner le bashing ultra-violent auquel se livrent les adolescents entre eux sur réseaux sociaux, à coup de fantôme, bouh!

L'hypothèse du fantôme dans la machine, , j'ai trouvé qu'elle était chouette et pas si malvenue ou cliché.

Maintenant autant le dispositif, la portée morale et le fantôme dans la machine sont intéressants, autant le portrait social - même s'il est plutôt bien vu à la base - est assez plat, et comme film d'horreur ce n'est pas très inventif ni très réussi (en effet les morts sont plutôt quelconques et le déroulé franchement prévisible, et sur la fin l'usage du dispositif est juste inexistant), enfin le dernier plan est complètement bidon.

Je tiens enfin à glorifier

3/6