Forum de FilmDeCulte

« We're back, we're bad, you're black, I'm mad. »


L’Arme Fatale (Richard Donner, 1987)

Le buddy movie par excellence, dont la valeur ajoutée réside dans l’écriture de Shane Black, et dans l’alchimie du duo qui se complète à merveille, devenant l’archétype du genre.
Grâce à son sens de la caractérisation, Black fait en sorte que l’on s’attache aux personnages, ce sont leurs interactions qui les rendent intéressants, ainsi que la façon dont ils s’apprivoisent mutuellement.
Les touches d‘humour fonctionnent bien sans parasiter l’intrigue, sa relative noirceur étant d’autant plus appréciable qu’elle disparaîtra progressivement dans les opus suivants.
Clairement le meilleur de la série.

5/6


L’Arme Fatale 2 (Richard Donner, 1989)

Le début est dans la lignée du premier, même si le côté fou de Riggs est traité de manière moins dramatique, plus dans un but comique, il n’est plus vraiment suicidaire, juste taré et casse-cou.
Le scénario est un peu plus faiblard, mais il compense par des scènes d’actions efficaces.
L’arrivée de Pesci marque le basculement de la franchise vers un aspect plus humoristique, même s’il est contrebalancé par l’aspect dramatique qui revient à partir de la mort de Rika.
La vengeance de Riggs a pour effet de le guérir de son penchant suicidaire, entraînant un changement durable qui ne sera pas sans incidence concernant le ton de la franchise.
Dommage qu’il ne finisse pas comme il aurait dû, la fin aurait été d’autant plus forte si Riggs avait succombé, suite aux réécritures et aux désaccords, Black préférera d’ailleurs quitter de la série.

4/6


L’Arme Fatale 3 (Richard Donner, 1992)

Black étant parti, la franchise s’oriente définitivement vers l’humour et le divertissement familial, et c'est bien dommage.
Les personnages s’assagissent et tombent dans une certaine routine, le nouveau personnage joué par Russo n’a pas grand intérêt, et Getz devient franchement tête à claques, le seul moment qui relève un peu le niveau étant peut-être l’engueulade sur le bateau.

1,5/6


L’Arme Fatale 4 (Richard Donner, 1998)

Malgré un essoufflement certain, ce dernier opus est un peu plus plaisant, sans doute grâce à la présence de Jet Li (qui donne lieu du coup à des scènes d’actions plus nerveuses) et le côté vieux briscards sur le retour complètement assumé (« we’re not too old for this shit! »).
Pesci est moins présent (et c’est pas plus mal) remplacé par Chris Rock en gendre lèche-cul.
L’intrigue en revanche n’est pas franchement passionnante, alternant les scènes d’actions plus ou moins réussies et d’autres plus laborieuses (Martin qui hésite à se marier, Roger qui héberge les réfugiés).
Le générique de fin amène une initiative assez sympathique au demeurant, à savoir rendre hommage à travers l’album de famille à tous ceux qui ont travaillés sur la franchise.

2/6

5/6

5,5/6

4/6

4/6

J'adore cette franchise. Et je m'amuse toujours autant au numéro 4.

J'ai été surpris sur le premier y'a pas longtemps ; j'avais toujours vu la version télé du premier. Je l'ai revu en version dvd et il y a de nouvelles scènes.
Ca fait toujours bizarre sur un film qu'on croit connaître par coeur.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Ce sont lesquelles déjà ?

Celle du sniper dans l'école notamment.

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Yep, au tout début, scène qui renforce le côté suicidaire du perso.
Les autres sont vraiment de petits rajouts ça et là en comparaison.

La scène en question : http://www.youtube.com/watch?v=bvAvNfCbQJk

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Je viens de revoir Loaded Weapon, j'avais oublié à quel point c'était naze et pas drôle.
0,5/6 pour le caméo de Bruce Willis.

C'est génialement con.

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Netflix les gars, Netflix.

Petits fun facts à propos du 4

Le 3 avait coûté 35M$ en 92, à votre avis combien a coûté le 4 en 98 ?







Par ailleurs le tournage avait commencé en janvier pour se terminer un mois avant la sortie en juillet, là encore l’absence d’argent à l’écran explique cela (pas de set pieces ni de SFX), mais ça reste assez dingue.