Forum de FilmDeCulte

Deux petites filles ont disparu dans les bois le jour où leurs parents ont été tués. Quand elles sont sauvées, des années plus tard, et qu’elles commencent une nouvelle vie, elles découvrent que quelqu'un ou quelque chose cherche encore à les border pendant la nuit.
5 ans auparavant les 2 sœurs, Victoria et Lilly, disparaissaient de leur banlieue sans laisser de trace. Depuis lors, leur oncle Lucas et sa petite amie, Annabel, les cherchent comme des fous. Mais, lorsque les enfants sont retrouvées vivantes dans une cabane délabrée, le couple se demande si elles sont les seules à s’inviter chez eux. Tandis qu’Annabel tente de les initier à une vie normale, elle est de plus en plus convaincue d’une présence maléfique dans leur maison. Les 2 soeurs souffrent-elles d’un réel traumatisme, ou y a–t-il un fantôme qui leur rend visite ? Comment ont-elles pu survivre seules pendant toutes ces années?

Même si j'ai découvert le film dans des conditions hautement pénibles (salle de gols bourrés au BIFF), le grand prix à Gerardmer rejoint le poubelloscope des honneurs fantastiques décernés à des broutilles. Encore une fois, Guillermo Del Toro vient servir de caution à une épouvante passe-partout de sorcière qui sort de fissures quand on tourne la tête, jusqu'à l'imbécibilité la plus totale. Le scénario est invraisemblable où tous les personnages se demandent à tour de rôle pourquoi il n'irait pas refaire un tour dans cette cabane perdue en pleine forêt à trois heures du mat, les projections cauchemardesques patafixées à la truelle, et une Jessica Chastain noir corbeau (car bassiste rock) semblant un peu se demander ce qu'elle fout là entre un Malick et un Bigelow. Le final sur le bord d'une falaise convoque mollement Burton, mais ne rattrape pas des problèmes béants de structure narrative et de construction des personnages.
2/6

Bon les belges sont des olibrius bien sympas, et l'ambiance des séances tranche nettement avec l'étrange festival au forum des images, avec ce concours de bodypainting avec des nanas à poil venant parader au début des séances ou les réalisateurs bizutés forcés à chanter lors de la présentation de leur films. Mais cette projo de Nana, avec des préservatifs gonflés comme des ballons de fortune, des rouleaux de PQ balancés jusqu'à extinction du papier, les cornes de brumes dignes d'un match du PSG, les mecs qui hurlent LA PORTE dès qu'il y a un plan de porte entrouverte dans Mama (soit toutes les 20 secondes) ou quelqu'un qui ouvre une porte dans la salle, DANS TON CUL au moindre où, la nana qui gueule TU VAS MOURIR dès qu'un perso se pointe, et une ambiance de foire à la saucisse où s'invectivent les TA GUEULE de ceux exaspérés qui voudraient un minimum suivre le film et le troupeau de tâches commentant tout ce qui bouge soit un rendement de 40 chiures qui feraient passer Daniel Brunet pour un messie de la créativité, pour un gars qui te sort un truc plus ou moins drôle, c'est pas possible...

Mec qui s'en remet pas...


Bon sinon, confirmation que le BIFFF, ce sera sans moi à JAMAIS.

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loooooooooool et après on va dire que c'est moi qui fait une fixette !
Le pauvre...

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Netflix les gars, Netflix.

Pas pour rien que je ne vais JAMAIS voir un film là.

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Fait une seule fois le BIFFF : je confirme, public de mongols.

Pourtant t'as pas du être trop emb.... Mmmmhmhh, mwaif, non, trop facile.

Moi je suis client - à petite dose, mais client.

*DPSR habite Bruxelles en fait.*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

LOL BRUYANT.

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J'ai trouvé ça plutôt efficace, même si certains clichés ont effectivement la peau dure. Mais j'ai trouvé l'ambiance très réussie et la mise en scène soignée



Les deux gamines sont formidables (ça aide à l'immersion, et dans un film comme ça il fallait qu'elles soient bonnes), et si au fond il n'y a rien de follement original, Del Toro produit ici un film d'épouvante bien tendu (et sans une goutte de sang), qui ne repose pas sur le jump scare (à 2-3 exceptions près), et qui a l'intelligence de suggérer sa créature jusqu'à la dévoiler dans un final, qui omme dit DPSR, rappelle un poil Burton et c'est pas pour me déplaire. Bonne surprise pour ma part.

Et ça fait plaisir de voir Jaimie Lannister et Jessica Chastain à l'écran.

4/6

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"PACIFIC RIM" Massinfect

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Dans le genre je trouve que ça tient la route, je me suis laissé embarquer. La créature est quand même assez flippante, et comme a dit MrHobbes les filles jouent bien, surtout la plus petite. Par contre j'ai trouvé l'actrice principale assez fade. Si on met de côté certains passages obligés du genre épouvante et certaines invraisemblances, c'est plutôt réussi.
4/6

Le court-métrage était 10 fois plus efficace. J'attendais pas mal du film, et même si c'est bien fait, c'est encore trop gentillet. Même pas peur.
3/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Film partagé entre, d'un côté, quelques bons moments de flippe (quand ce n'est pas trop du jumpscare), une belle mise en scène (tout ce qui tient de la suggestion), un beau croque-mitaine (background, design, filmage), et de l'autre côté, un scénario à la structure foireuse (l'alternance entre Lucas, Annabel et le docteur en mode random) et des personnages sacrifiés et/ou inutiles et/ou un peu cons (Lucas, la tante Jean, le docteur).

Y a vraiment de belles idées, notamment toute cette fin super casse-gueule, mais c'est pas assez rigoureux dans l'écriture.
La forme (réa, design, travail sur le son) sauve quand même bien les meubles.

3-4/6

Chastain est un peu miscast par contre.

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Ah bon? En quoi?

Je ne savais pas qu'elle pouvait jouer ce genre de rôle de punkette à des années lumières du symbole maternel de Tree of Life. J'ai été agréablement surpris. Ça montre tout l'étendu de son talent.

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"marre du retour infini de ce topic"