Forum de FilmDeCulte

Rien que sur ce forum, je pense qu'il y a en a plusieurs (sauf si fan = vendu ou "j'aime TOUS les films").

Des gens comme Cosmo, Puck, Le Cow-boy, aiment (voire adorent) des films des deux cinéastes.

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Oui, on a connu plus éloignés/différents comme cinéastes...il aurait dit "on peut pas aimer Bela Tarr et Michael Bay", j'aurai moins tiqué (et encore, dans l'absolu, ce genre de principe me paraît con).

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Disons que ce sont des cinéastes avec des visions radicalement opposées (mais ils ne parlent pas du tout des mêmes choses en même temps) et qui n'ont pas le même rapport avec Hollywood. On est plus attachés à l'une ou l'autre. Peut être que Laugier avait en tête les sorties simultanées de The Thing et ET, je sais pas. L'un bide et l'autre remporte un gros succès.
Bon après j'ai pas envie de défendre un truc sorti à la va vite par un type, surtout que l'avalanche de contre-exemple peut arriver vite dans ce genre de généralités.
Mais dans le fond je vois ce qu'il veux dire, du point de vue de la réception publique et critique.

Oui mais c'est assez vain du coup. Ça revient à dire "de deux réals du même pays et de la même générations et qui oeuvrent entre autres dans le cinéma fantastique, l'un fait des films qui marchent, l'autre non".

Parce qu'au final, chez les cinéphiles, cette opposition idéologique n'a pas grand sens.

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L'idée maîtresse derrière la catégorisation des cinéastes sur de tels critères, c'est surtout de marquer le distinguo entre les cinéphiles d'un côté, et le public de l'autre.
On en revient toujours au nombril de celui qui clive.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui oui j'ai bien compris, mais je veux dire que l'exercice de sortir une phrase comme ça (débile, on est d'accord), finalement, n'a pas un énorme intérêt. Il l'a dit, il a été maladroit, ou peut-être pas, peut-être a t-il un tas d'arguments derrière qu'il n'a pas pu apporter, peut-être aussi a t-il dit un tas de choses très intéressantes qu'il aurait été plus pertinnent de répêter ici.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est ça, finalement, peu importe les moyens et la reputation des realisateurs, je trouve mon compte autant chez l'un que l'autre pour la plupart des films en fait.

Je ne comprendrai jamais comment les gens peuvent autant se braquer et parler d'un réalisateur et non de films, ce qui est au final ce sur quoi il sera jugé. Comparer deux realisateurs qui ont eu durant une période beaucoup de similarités et créer des cams est con.

Qu'on compare Starman et E.T., ok, Twilight Zone et Halloween, d'accord, super, génial, ça reste con mais "légitime", là, le mec oppose deux carrières qui n'ont ni le même parcours, ni les mêmes ambitions et touchent pourtant souvent d'après mon expérience les deux camps.

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Il en parlait déjà dans cette interview:

http://www.culturopoing.com/Cinema/Entr ... artie-5026

On ne peut pas aimer Star Wars et New York 1997 aussi intensément. On aime l’un ou l’autre. Evidemment, j’étais plus Carpenterien et je le suis toujours. Mais entre ces mecs-là, c’est Carpenter qui a perdu. C’est Lucas et Spielberg qui ont gagné, quel que soit leur talent même si celui de Spielberg est immense. Et je ne me compare pas du tout à eux, je dis simplement que je viens d’une contre-culture dans ce qu’elle a perdu dans la bataille. A mon avis, les types plus sensibles comme Ferrara, Argento, Carpenter, ou Kathryn Bigelow… Ils n’ont pas survécu aux années 1990 et ont aujourd’hui un mal de chien à exister. Je ne sais si vous avez rencontré Carpenter mais c’est un type très aigri, très malheureux alors que j’imagine que Lucas est un type plein de lui-même et qui sourit tout le temps. Et leur triomphe à l’aube des années 80 a fait le cinéma Hollywoodien d’aujourd’hui, un cinéma dans lequel moi, je ne m’y retrouve plus du tout. C’est personnel, mais je ne m’y retrouve pas par ce manque d’ambivalence et d’ambiguïté fondamentale de ce cinéma-là du fait qu’il est exclusivement réservé aux enfants de 14 ans.

A propos de Spielberg il déclarait à la sortie de "Martyrs"...:

J'adore la partie thriller pur de Munich.
La préparation et les attentats. J'ai trouvé ça incroyable à voir. Ca ressemble au cinéma américain des années 70, celui que j'aime le plus, comme un bon vieux Schlesinger... Après, dès que le film devient une réflexion idéologique, censé disserter sur le bien et le mal, je trouve ça assez faible.
Sinon, bien sûr que Spielberg est un immense metteur-en-scène. C'est simplement que je n'aime pas du tout l'homme qu'il est devenu. Et ce qu'il a fait du cinéma de studio américain. Lui et son copain George. Et Indy 4 est un crachat dans la gueule à tous les fans. Perso, je sui sorti au bout de quarante minutes.

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Et après ça parle d'enfants de 14 ans...

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Il a aussi dit un truc du genre "vous les journalistes, vous n'êtes bons qu'à essayer de vous faire remarquer" ou je ne sais quelle connerie...

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loool !

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N'écoutez pas Film Freak

Et si, dugland.

Pour le reste, c'est juste son opinion personnelle, et y a vraiment pas de quoi ériger des règles...

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I think we're gonna need a helmet.

J'aime bien comment on arrive à lyncher les propos d'un cinéaste à partir de 2 phrases caricaturales de meriadeck.

Mais c'est parce que sa manière de confronter les films est débile!

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Lyncher... genre.
En deux phrases comme en mille, sa théorie reste crétine.

J'ai rien contre le mec... pour moi c'est un cinéphile comme les autres, ni plus ni moins.
Mais y a des tonnes de choses plus pertinentes à dire sur ces cinéastes, avant de tomber dans la bête opposition manichéenne.

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I think we're gonna need a helmet.