Citation:
révélée par une interview de Bernard VIOLET publiée ce jour par le quotidien France Soir.
Selon Bernard Violet, biographe du commandant Cousteau (Cousteau, une biographie, Fayard, Paris, 1993), le commandant Cousteau aurait été antisémite, comme son frère Pierre-Antoine (Michaël Lenoire, Pierre-Antoine Cousteau, in L'antisémitisme de plume, Berg international, Paris, 1999, pp. 389-395).
La preuve en serait une lettre privée écrite à un ami le 1er mai 1941* (extrait ci-dessous).
Selon l'écrivain Erik Orsenna (Erik Arnoult dit, grand amateur de femmes, qui se réjouit d'avoir pu honorer les militantes de la gauche caviar à l'Elysée, entre deux portes, à l'occasion de la garden-party du 14 juillet...-lol-), membre de l'Académie Française, élu au fauteuil du commandant, le point de vue de Cousteau serait resté privé, comme, par exemple, le point de vue du capitaine Charles De Gaulle, qui écrivait à sa mère de Pologne le 23 mai 1919 :
"Et au milieu de tout cela, d'innombrables [...] détestés à mort de toutes les classes de la société, tous enrichis par la guerre dont ils ont profité sur le dos des Russes, des boches et des Polonais, et assez disposés à une révolution sociale où ils recueillaient beaucoup d'argent en échange de quelques mauvais coups"(cité in Patrick Kéchichian, La plongée antisémite du commandant Jacques-Yves Cousteau, Le Monde, 18 juin 1999, p.1).
En réalité, derrière cette image généreuse, le Commandant COUSTEAU cachait des convictions profondément racistes. Celles-ci se sont révélées non seulement à l’égard des juifs, dans cette lettre honteuse de 1941, mais aussi, bien des années après, à l’encontre des musulmans censés, selon lui « envahir la France ».
*
"Ici, nous n'avons toujours pas de logement. Nous sommes actuellement campés dans un petit pavillon d'une pension de famille sur la Corniche. Ce n'est pas gai pour Simone, mais il n'y aura d'appartement convenable que quand on aura fichu à la porte tous les ignobles youtres qui nous encombrent."
Lettre de Jacques-Yves Cousteau à Philippe Tailliez du 1er mai 1941, publiée en fac-similé par France-Soir le 17 juin 1999.
Yeah ! Quel canaillou le papy.
Un pote (juif, pratiquant) m'en raconte souvent des
belles; il est incollable là-dessus. Parait que De Funès était pas mal aussi.