y'a pas de topic irréversible, donc je mets ça là, avec tba on s'est dit qu'on devait vous faire partager ce moment :
http://www.homme-moderne.org/musique/gr ... recup.html
Citation:
L'homme moderne
Irrécupérable.
Costes
Texte publié dans Cancer ! # 7 (décembre 2002 – mars 2003)
Ya Gaspard Noé qui m’appelle « Allo Costes, j’ai un rôle pour toi dans mon prochain film... » Ah ouais super, ça va me faire de la pub et du fric. « Tu joueras avec Vincent Cassel, Monica Bellucci, Dupontel » Dupond quoi ? Je les connais pas ces mecs... Le seul Dupond que je connais c’est mon grand-père Albert Dupond « Ben justement Dupontel il s’appelle Albert » Albert Dupon-Tel ! Comme si mon grand-père Albert Dupond avait ouvert une boite de téléphone ! Vous savez ces trucs glauques à Saint-Denis où ya quatre cabines téléphoniques pour appeler moins cher le Mali et Israël. Albert Dupond-Tel, le téléphone moins cher pour le Mali et Israël, top la classe le nom ! Et en plus le mec il se prend pour une star ! Dupond-Tel, Cassel-Cassoulet et Bellucci-Berlusconi ! Ça doit être trois starlettes à deux balles du cinéma français qui se croient à Hollywood !
Bon me voilà sur le tournage. Ya une embrouille entre Gaspard Noé, Dupond-Tel et Cassel-Cassoulet (Ouais dans les interviews ils vous disent que c’était « une fantastique expérience de tourner avec Gaspar, Vincent et Dupond », mais moi je vous dis, sur le plateau c’était la haine.
Là on dirait que ça les dégoûte de tourner une scène avec Costes. Cassel-Cassoulet veut écourter la scène « le plus court possible, le plus vite fait possible ». Dupond-Tel lui il veut carrément pas venir jouer ! (Il a peur de me serrer la main, il a peur que je lui foute une maladie ?!)
D’ailleurs il a toujours peur d’attraper des maladies. Dès qu’il se pointe sur le plateau c’est « Bon s’il vous plait arrêtez de fumer »...et les trois mille zonards en tenue de paras-commandos (qui arrêtent pas de se dire par talkie-walkie « Attention on va tourner » alors que 99% du temps on tourne rien, on branle rien), écrasent leur éternelle clope tous ensemble et se foutent au garde-à-vous devant Albert. Parce que Monsieur Dupond-Tel est une starlette du cinéma français et quand y fait son caprice à la Lolo Bridgida, on obéit.
Bon alors Albert il fait chier, il veut pas jouer merde ! Il dit qu’il « aime pas l’endroit » (on est dans une boite de pédés hard-core fist-fucking) Bon attention, j’ai pas dit qu’il aime pas les pédés, j’ai dit qu’il « aime pas l’endroit », c’est pas pareil hum ! Et en plus il y a ce pédé-nazi de Costes, alors il part s’enfermer dans sa chambre d’hôtel.
Bon il reste plus que Cassel-Cassoulet pour jouer la scène avec moi. Bon ok Cassoulet, Costes le dégoûte, mais il faut reconnaître, il fait un effort. Normalement il doit jouer un méchant dur qui me maltraite pour me faire avouer où se trouve le mec qu’il veut tuer... Alors Gaspard il dit « on tourne » et Cassoulet il s’avance vers moi et il joue le méchant dur « Oh Costes, où c’est qu’il est le méchant que je le tue ? Avoue sinon je te tue ! » Bon moi je fais genre que je veux pas lui répondre. Vous voyez le plan ? Le problème c’est que chaque fois que je lui tend la main pour lui faire salut, il recule Cassoulet le méchant dur ! Et Gaspard il doit refilmer parce que normalement dans les films c’est Cassel-Cassoulet, méchant dur, qui avance, et Costes vil pédé qui recule. Mais là c’est le contraire ! On dirait comme si le Cassoulet je lui faisais peur ! Ou comme si que je le dégoûtais ?! (Faut dire que quand il arrive vers moi je suis en train de me fister avec le poing dans le cul, alors c’est un peu normal qu’il veuille pas me serrer la main plein de caca de Costes)
Pour résoudre le problème, au lieu de me serrer la main il me fout des coups de pieds dans le cul = comme Noé il fait trois mille prises du même plan, je vais me prendre 30 000 coups de pieds dans le cul de Cassel-Cassoulet dans la journée ! J’ai encore mal au cul aujourd’hui décembre 2002 des coups de pieds dans le cul que m’a mis Vincent Cassel en août 2001 ! Mais franchement Vincent je t’en veux pas, je suis pédé maso et je me branle chaque nuit en rêvant de ton pied de méchant dur dans le cul.
Bon alors la scène c’est : Cassel-Cassoulet me fout 30 000 coups de pieds dans le cul pour me faire avouer où est celui qu’il veut tuer. Mais moi, comme je suis pédé maso, je le provoque pour prendre plus de coups de pieds dans le cul. Et je m’éclate trop à insulter Vincent Cassel autant que je veux ! (J’ai le droit puisque c’est qu’un rôle, pas la réalité, hum ? Alors j’en profite ! C’est la vengeance de l’artiste underground pauvre et frustré contre la starlette fils à papa du cinéma) À Vincent je lui sort un max de saloperies « Tu me plais chéri, tu veux que je t’encule ? » Et boum Vincent il flippe et me fout un gros coup de pied dans le cul. « Eh chéri, tu veux que je te pisse sur la gueule ? » Et re-coup de pied dans l’anus ! « Mon chou, tu veux que je te fiste dans ta petite rondelle rose et vierge ? » Là Vincent il craque et son coup de pied au cul s’écrase par mégarde sur mes couilles ! Ouyouyouille, Vincent c’est bon !
Bon voilà c’est comme ça que se passe ma scène avec les starlettes du cinéma français : Cassoulet m’écrase les couilles à coups de pieds et Dupond-Tel boude à l’hôtel.
Le lendemain faut que je revienne pour me branler dans une autre scène (Ouais parce que moi ma carrière au cinéma c’est le mec qui se fait enculer (comme dans Baise-moi de Virginie Despentes) ou qui se branle le cul. Costes, le monsieur Anal du cinéma français. Remarque ça parait nul mais ça va me faire du taf vu qu’aucun de ces Dupontel-Cassoulets accepte de se faire enculer devant la caméra, alors moi j’ai le monopole du cul « artistique » à l’écran !
Bon je sais, Cassel il a accepté d’être filmé à poil mais c’était avec Monica Bellucci. Avec les pédés il est pas d’accord : à un moment il devait se faire enculer par un pédé, alors Noé il lui dit « Vincent tu pourrais baisser un peu ton froc ? Ça ferait plus réaliste quand même ! » Et Cassel il lui répond « Pas question. On commence par baisser son froc et on finit par se faire enculer ! » (sic !). Cassel-Cassoulet c’est comme Dupond-Tel, c’est un mec bien, il a rien contre les pédés. Il veut bien se foutre à poil, mais avec une meuf. Comme Dupond-Tel, s’il reste à l’hôtel, c’est juste parce qu’il « aime pas l’endroit » et pas parce qu’il aime pas les boites de pédés hard-core fist-fucking avec plein de caca sur les murs.
D’ailleurs la preuve que Albert Dupontel c’est un mec bien : donc le lendemain je dois rester pour me branler l’anus pendant qu’Albert il défonce à mort la tête d’un innocent pédé à coups d’extincteur. Albert, qui est un mec bien élevé, il lui sort, tout en l’écrabouillant ce pauvre pédé innocent « Le langage est le propre de l’homme » (Ouais parce que le pédé il a fait la gaffe de lui dire « va te faire foutre ! » alors Albert il lui apprend les bonnes manières et il lui écrase la tête avec des mots choisis) (Bon je vous dis tout de suite « Le langage est le propre de l’Homme » c’est pas d’Albert ça, c’est une citation qu’il a piquée dans son bouquin de français de troisième). Bon Noé il coupe et il dit « Albert, ça va pas ta phrase, dis lui plutôt « Crève sale pédé ! » ». « Ah mais c’est du Racine ça ! » raille Albert « Non je ne dirai pas « Crève sale pédé ». C’est homophobe et vulgaire ! » Albert Dupontel il veut bien jouer le mec qui écrase la tête d’un innocent pédé à coups d’extincteur, mais il veut pas lui dire « Crève sale pédé » ! Normal. S’il est une starlette du show-bizz c’est pas parce qu’il magouille, c’est parce qu’il est un mec bien.
La preuve : l’autre jour je le vois à la télé en train d’expliquer que c’est con de regarder la télé ! Albert Dupontel il veut bien que vous le regardiez à la télé, ça il trouve pas ça con. Mais après, veuillez couper la télé, parce que la télé sans Albert c’est vraiment trop con !
Et Noé dans tout çà ? Ben Noé, qui se la joue grave génie du cinéma, il arrêtait pas de faire des moulinets avec la caméra, de la bouger dans tous les sens. À tel point que les douze mille racailles qu’il avait embauchés comme figurants ils se foutaient grave de sa gueule. Ils l’appelaient le Platini de la caméra ! « Eh Platini, arrête de dribbler avec la Caméra ! Eh Platini, t’es pas au Stade de France ! Eh Platini, arrête ton cinéma ! »
Comme d’hab, la vérité sort de la bouche des racailles et pas de celle des bourgeois pourris du cinéma français gavés et contrôlés par le CNC créé par Pétain.