Forum de FilmDeCulte

je m'en branle de la manière dont il présente son truc, moi à sa place je me serai chier, en sachant certainement que je présentai de la daube.
je trouve ça courageux.
après peut-être que lui l'a fait en partant d'une autre optique...

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On a frôlé la fissure anale...

Slurp

Ok donc pour toi quand Doug Headline sort Brocéliande en salles, tu le trouves courageux sachant que son film est nul ?

Mouais...

Bon, j'aime bien la zik de fin, c'est quoi ?

sinon je préfère Saveur Moutarde

mais on va pas comparer une grosse prod avec un truc fait à l'arrache "filmé au portable" quand même !
et pis on s'en branle, je trouve ça courageux de sa part, toi il t'a gavé.
on va pas se prendre le choux 107 ans

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On a frôlé la fissure anale...

Donc les intentions ça compte, or tu écris "je m'en branle de la manière dont il présente son truc". Ben pas moi.



Personne t'oblige à discuter si tu n'en as pas envie...

Merci Zad.

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Faut aussi voir que c'est de l'experimental, le "scénario" on s'en moque ouvertement, c'était juste un pretexte pour essayer, voir un peu ce qu'on peut faire avec une caméra (là en l'occurence un appareil photo..) car c'était la première fois.

Aprés le rapport avec Lynch, c'est sur qu'on était sous-influence INLAND EMPIRE puisqu'on venait tous les trois de le voir, et que c'est ce film qui nous a motivé. Mais c'était inconscient, on s'est aps dit "tiens, on va faire comme lui", de toute façon l'optique dans laquelle on l'a fait (experimentation, improvisation..) ça avait d'avance de grandes chances de devenir vite surréaliste et métaphorique, ce qui me gene pas particulièrement.

Et puis Lynch fait du cinéma qu'on aime, on a aussi voulu faire du Cinéma qu'on aime, alors forcément y'a des recoupements inévitables. Si on était fan de blockbusters on aurait fait un film d'action.

C'était avant tout pour s'excercer, découvrir, et surtout prendre du plaisir; aprés que ça ne plaise pas à tout le monde c'est pas grave, je le comprends, et c'était de toute façon pas l'objectif

Karloff -> La musique de fin a été composée par un des membres (on le voit pas à l'écran, c'est le caméraman, enfin si t'avais lu le générique de fin t'aurais su ^^)

Quoiqu'il en soit, merci pour vos réactions, qu'elle soient mélioratives ou pejoratives !

Moi je dirai qu'un truc, c'est pas un "conseil" mais un truc que je pense A CHAQUE FOIS que je vois un court amateur, jeune et EXPERIMENTAL, c'est que faire n'importe quoi avec une caméra sous prétexte qu'il n'y a pas de scénario c'est à peu près à la portée de n'importe qui...
Alors que si tu vois la filmo de Lynch (pour ne citer que lui, puisqu'il revient souvent), tu verras qu'il a d'abord été maître AUSSI de la narration classique avant de pouvoir tout chambouler dans son propre cinéma.
Donc franchement, commencez par savoir agencer des plans, par raconter une histoire avec des cadres et des mouvements, avant de foutre le bordel une fois que vous serez arrivés à ça...

Voilà, c'était le mot du Cow-boy.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu trouves qu'Eraserhead a une narration classique ? Bon Elephant Man par contre, c'est classique de chez classique, c'est sûr.

Nan, c'est pour ça que j'ai dit AUSSI. Mais effectivement Elephant Man (entre autres) prouve que le gars sait raconter une histoire dans les normes quoi. Et moi je trouve ça important.

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Netflix les gars, Netflix.

Justement, Eraserhead est loin d'avoir la narration la plus éclatée qui soit. C'est finalement un film assez linéaire, beaucoup moins mystérieux qu'il n'y parait, et assez largement autobiographique.

Un mec vivant dans une cité industrielle apprend qu'il est papa d'un enfant mutant (Lynch venait d'être papa de Jennifer, qui est née avec une grave malformation). Il cherche à s'enfuir par le biais du rêve avec sa voisine ou avec la dame qu'il imagine vivre dans son radiateur. Celle ci lui fait comprendre qu'il a, par le seul pouvoir de son imagination, la possibilité de tout "effacer", et d'échapper à ce "dieu" qui décide de nos destinées, et c'est ce qu'il finit par faire.

Ok, il y a des détails bizarres, et les déclarations de Lynch qui embrouillent le spectateur et génèrent le culte, mais au final, l'histoire est assez simple. Il n'y a pas de retour en arrière, de boucle comme dans Lost Highway, etc.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Tout comme "INLAND EMPIRE", qui est assez simple, en fait.

Je te dirai ça quand je l'aurai revu. J'ai dormi durant la première vision ! Mais comme c'est Lynch, j'ai fait mon vendu et j'ai acheté le dvd

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Et un bon mot, venant de quelqu'un qui déteste Mulholland Drive c'est appréciable. Merci pour ton objectivité.

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