rotary a écrit:
Ce que je sais, c'est qu'il y a des situations qui me sont familières et j'essaie de m'y ramener. Qu'il existe une explication au fait que ça marche moins bien quand je commence (je gagne mettons 80 % des manches 1 et 100 % des manches 2) me dépasse. La force des math, ça impressionne particulièrement les gens comme moi qui n'y comprennent rien.
Le truc bien avec les maths, c'est justement qu'ils arrivent parfois à formaliser des méthodes empiriques. Tu sais que certaines conditions vont faire que tu gagnes avant même que la fin ne soit proche, donc il y a beaucoup de chances pour que ces conditions tu puisses les prévoir encore plus en amont et plus complètement que celles que tu as repérées. Le raisonnement mathématiques nous montre que là ,il y a clairement une "pattern" qui permet de gagner sans même avoir besoin de jouer, pour autant que tu ne commences pas. Tu peux aussi gagner en commençant, si la personne en face ne connaît pas les trucs du jeu. Finalement c'est assez normal, dans ce jeu (au contaire des échecs par exemple) il y a très peu de règles et une seuls condition de victoire. Il faut imaginer que tu remontes dans le temps à partir de la dernière allumette en créant à chaque fois une séquence plus éloignée, qui force ton adversaire à choisir la dernière allumette. Exemple : tu sais que s'il reste 1 alumette sur 3 lignes, tu as perdu. Donc tu réfléchis à comment amener ton adversaire sur cette option. A partir de léà, tu as plusieurs choix possibles etc.
C'est ça la force de nos amis les maths. Et encore, la méthode que j'utilise ça me semble une méthode emprique, je pense que la méthode analytique doit utiliser la congruence.