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Un des plus grands de l'animation qui n'a jamais rien dessiné. Marrant.
Horus, prince du Soleil (1968)
Le film prend très cher avec le temps niveau animation mais pas tant que ça niveau histoire. Même si elle reste ultra-classique, l'absence de manichéisme est appréciable. Et c'est assez typique du syncrétisme japonais (ou alors, ils ont vraiment des histoires traditionnelles comparables mais je me souviens du délire de l'épée brisée, à reforger -avec un joli symbole dans le film- que je crois, peut-être à tort, typiquement occidental).
Panda Petit Panda (1973)
Du gros n'importe quoi. Vraiment pour les petits. En cherchant, il y a quand même un sacré dynamisme mais est-ce qu'il est unique pour son époque ?
Ou c'est peut-être de l'hystérie (genre, je conçois l'idée d'illustrer satisfaction et excitation en faisant l'équilibre mais toutes les 2mns ???).
Kié la petite peste (1981)
DVD de la médiathèque bousillé.
Goshu le violoncelliste (1982)
pv
L'Histoire du canal de Yanagawa (1987)
pv
Le Tombeau des lucioles (1988)
Bah à un moment, quand tu pleures à chaque fois que tu le vois et que tu l'as vu 6 ou 7 fois... Toujours pas montré à mes filles... Je sais pas si c'est parce qu'elles seraient traumatisées. En fait, je crois surtout qu'elles vont pas aimer et que je ne pourrais pas l'accepter. J'avais décidé que ce sera pour leurs 10 et 9 ans. Dans un an. Quand elles en avaient 5, ma mère qui les gardait m'a raconté qu'elle avait pris le DVD avec l'idée "dessin animé". Elles ont regardé 20mns. Soulagement.
Souvenirs goutte à goutte (1991)
Titre magnifique, déjà (et qui doit même mieux sonner en japonais).
Incroyable de sensibilité, un film mélancolique, nostalgique qui ne sombre jamais dans le dépressif grâce à des moments de fulgurances savamment distillés. Je l'ai vu récemment et était très surpris par son caractère très actuel de la tendance "retour à la terre" (et qui illustre de façon réaliste ce qui pourrait passer pour une formule Ghibli).
Et puis j'ai des filles alors le coup des règles, j'aime bien pour expliquer la vie (bon, on verra plus tard si la vision d'une scène aura fait quoi que ce soit, et puis elles ont une mère aussi, j'ai fait ma part sur la question). Après les levrettes de la Guerre du Feu, on est quand même plus à l'aise.
Sinon, elles ont décroché (alors que la Guerre du Feu, elles sont encore plus fan que de l'Ours).
Pompoko (1994)
Gros, gros délire jouissif, drôle, couillu mais peut-être trop ambitieux. Beaucoup aimé mais trouvé trop long, trop plein (petit décalage culturel aussi, peut-être) qui voit son rythme martyrisé. Après, j'adhère totalement au propos et à l'amertume derrière le burlesque rafraîchissant.
Mes voisins les Yamada (1999)
Grosse surprise d'un film dont je n'attendais rien, et que je n'aurais certainement pas regardé si ce n'était pour Takahata, mais emballé par le changement de style d'animation et de ton. Takahata sait être joyeux ! Tout le temps d'un film ! La montée en puissance est super maîtrisée d'un sketch à l'autre, de la banalité quotidienne au délire pétaradant. De circonspect, on finit avec une putain de banane.
J'aime le chien.
Le Conte de la princesse Kaguya (2013)
Film somme de l'oeuvre du bonhomme. Quand en plus, il annonce que c'est son dernier, ça pose la maîtrise.
Je ne sais pas noté mais je classe :
Le Tombeau des Lucioles
Le Conte de la princesse Kaguya
Souvenirs goutte à goutte
(du mal à départager les deux mais Kaguya a l'avantage d'un style visuel qui tranche avec l'animation japonaise classique au contraire de l'autre)
Mes Voisins les Yamada
Pompoko
Horus, le prince du Soleil
Panda Petit Panda
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