Massinfect a écrit:
Analyse ADN soi-disant "trop chère" pour élucider l'affaire Elisa Pilarski. La fils de puterie est sans limite. Mais bon maintenant au moins on connaît les coupables.
Elles devraient être produites en juin.
C'est un fait divers effroyable mais intéressant. Apparemment, Curtis, le chien du conjoint qui se promenait avec Elisa Pilarski n'est pas un le fruit d'un croisement entre un "lévrier whippet et un patterdale terrier" comme il l'affirme ni même un amstaff, mais un pitbull qu'il se serait procuré illégalement dans un élevage au Pays-Bas. Par ailleurs, elle aurait été déjà mordue par un de ses chiens, morsure qui lui avait valu quatre points de sutures et qu'elle avait attribuée à un chat de passage lors de son séjour à l'hôpital. De nombreuses vidéos, retirées du Facebook du conjoint depuis, montrent paraît-il des entraînements façon chien de combat. Etc
Ce qui intéressant, c'est la façon dont ce fait divers polarise les anti-vénerie et les défenseurs de Curtis, qui n'a pourtant pas l'air d'un tendre et qui en tous les cas n'aurait jamais dû se retrouver là. Il s'est sans doute produit un affreux concours de circonstances, on en saura plus bientôt. Cette polarisation en recouvre une autre entre prolo style gilets jaunes et grande bourgeoisie/noblesse, qui alimente les fantasmes complotistes (le gendarme en charge de l'affaire, proche de l'association de chasse, a démissionné).
Intéressant aussi, la couverture par la presse :
Cet article qui date du 25 novembre 2019 sur un site en anglais d'aspect assez amateur, soit dix jours après que le drame ait eu lieu, passe au peigne fin le Facebook du conjoint et pose des questions que la presse française ne se posera pas avant la fin du mois de février de l'année suivante. Les derniers articles en date dans la presse française interrogent des spécialistes des chiens et de leur comportement là où un article de Paris Match d'il y a quelques mois s'appuyait sur l'"expertise" de membres d'une association anti-vénerie :
Citation:
«Nous avons été très surpris en apprenant la nouvelle», a déclaré Rodolphe, un membre d'AVA [Abolissons la Vénerie Aujourd'hui] à Paris Match.
«C’est quelque chose qui est inédit. Des gens qui veulent sauver leurs animaux domestiques et qui se font mordre en les protégeant, ce sont des histoires récurrentes, mais ces attaques n’ont jamais été plus loin qu’une morsure», a-t-il ajouté.
Pour Rodolphe, une «altercation entre Curtis [nom du chien, ndlr] et les chiens de la chasse est un scénario possible. Avec sa muselière, son chien ne pouvait pas se défendre et la jeune femme serait intervenue pour le sauver. Mais nous ne sommes pas experts, ce ne sont que des suppositions».