Billy Budd a écrit:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-948403,0.html
Il ya pourtant quelques incoherences , confusion, et manque d'infos dans cet article.
Il mélange le probleme des prisons en general et le probleme des prisons dans le cas des pedophiles.
Il parle de suivi et de reinsertion (ce qui dans le cas des pedophiles se traduit par un suivi psychologique et medical), mais s'oppose a la castration chimique, mot aberrant pour des medicaments "anti hormones males" qui sont reversibles si le traitement est arreté.
Il ya donc quelques vérités, mais le tout est confus.
Ce qui serait bon de dire:
- la pedophilie est une maladie qui ne se traite pas par la prison
- neanmoins, un pedophile passant a l'acte commet un crime en toute intelligence et doit purger sa peine
- il faut donc des prisons pour pedophiles pour les soigner le mieux possible
- il faut envisager les actions a prendre a la fin de la peine si le risque de recidive est élévé; ces actions sont :
-suivi psychiatrique obligatoire (la recidive est plus probable quand le malade a des soucis professionnels ou deprimes)
-traitement medicamenteux(pour limiter les pulsions) conseillé ou obligatoire? je ne sais pas
-bracelet electronique (certaine stats disent que cela ne reduit pas le risque de recidive, cependant bcp de malades affirment que le fait d'etre pris a coup sur en flagrant delit les dissuaderaient de passer a l'acte)
Encore une fois, ces mesures doivent etre imposees si le risque de recidive est élevé (ce risque est estimé en fonction de ces criteres quantitatifs:
-le malade a deja recidive
-le malade a agressé des enfants hors de sa famille ou de son environnement proche
et de ces criteres qualitatifs:
-reconnait il les faits? a t il des remords?
-peut il se mettre a la place de l'enfant)
Il y a fort a parier que le risque baissera si le suivi lors de sa peine en prison specialisee est efficace.
Enfin, il faut eviter de diaboliser la pedophilie ; car cela empeche toute prevention sur les potentiels pedophiles qui refuseraient de se faire soigner par peur d'etre stigmatiser.