Bub a écrit:
Mais le genre que tu cherches à délimiter on peut en trouver à foison depuis passions juvéniles de Nakahira (1954) -qui a justement marqué un nouvel âge dans le cinéma japonais (par contre c'est centré sur les relations amoureuses là).
Ah ? Je m'étais un peu bêtement arrêté à leur nouvelle vague (qui du peu que j'en connais me semble très colérique, très cynique, à mille lieue du discret lyrisme des films auxquels je pense), mais j'avais effectivement pas pensé à aller voir un peu avant... Faut dire qu'à part les mastodontes (Kurosawa, Mizo, Ozu, à peine un film pour Ichikawa, Shimizu ou Naruse...), la période classique je la connais pas du tout.
Bub a écrit:
Donc à une ou deux variables près on trouve pas mal de choses même modernes -enfin post 90, qui doivent entrer dedans.
Idem, années 70, je vois de loin beaucoup de cinéma de genre mais le reste de la production j'ai pas une idée très précise de la gueule qu'elle a...
Bub a écrit:
Après y a des catégories que sont difficiles à concilier -chronique avec unité de lieu et/ou temps, par exemple. Selon la hiérarchie de tes critères on peut tomber sur des choses très différentes.
Oui c'est un peu le problème. Je me demande si je ne fais pas simplement se rejoindre un académisme de représentation (le rythme zen, les grands ciels, la sensorialité des étés) avec un académisme de genre (les chroniques adolescentes), en tombant logiquement sur le gros de la production. Faudrait trancher pour savoir si l'enfance (non romantisée, non sexuée) doit y avoir place ou pas, par exemple... Bref, c'était aussi la question de savoir si cela pouvait constituer un "genre", ou si c'était simplement un faisceau de leitmotivs propres à cette cinématographie ces 20 dernières années.
Bub a écrit:
ON doit pouvoir trouver plein de trucs en regardant du côté des sites de fans de Jpop avec chanteurs trop beaux qui jouent aussi dans des films tu vois...
Exact, j'avais croisé quelques trucs en vitesse, genre
Love of May (bon, c'est taïwanais, mais dans le trip jpop c'est l'idée), qui semblaient dans ce trip... Même
Blue Gate Crossing à mon goût, sous les apparats de film à festival, il n'en est pas très loin.