Synopsis :
Dans une dimension parallèle où monstres et humains cohabitent pacifiquement, Jean-Louis, modeste garde impérial glabre et bien coiffé, s'amuse à la fête foraine du village. Tout bascule lorsqu'un sorcier avide de pouvoir envoûte les monstres gentils afin qu'ils se retournent contre le royaume. Avec l'aide d'une goutte d'eau qui parle, Jean-Louis et sa coéquipière sexy devront alors massacrer des hordes de concitoyens lents et inoffensifs pour porter secours à leur Roi.Uuuuggghhh... J'ai craqué, j'ai acheté, j'ai joué. Et j'ai aimé.
D'habitude, ça fait partie de ces jeux sur lesquels je passe mon tour automatiquement car trop colorés, et ce alors qu'ils se tapent des 18/20 dans la presse. Je ne sais pas à quand remonte la dernière fois que j'ai posé les mains sur un jeu enfantin, mais il était temps d'essayer de rompre la sinistrose. Non seulement Dragon Quest Heroes me dépayse, mais en plus il me défoule. J'ai eu ma période Dynasty warriors du temps de la PS1/PS2, et je retrouve ici des sensations disparues : 300 ennemis à l'écran à tabasser jusqu'au dernier en martelant deux touches. C'est l'orgie de couleurs à l'écran, mes yeux ne sont plus habitués.
Le dosage entre beat'em all et RPG est bien foutu, on passe autant de temps à customiser son perso/équipe qu'à casser des gueules. On progresse vite, c'est ultra accessible, et tout est fait pour mettre de bonne humeur. Le scénario, à priori basique, prend son envol alors que je viens de recruter une meuf ultra bonne qui promet de m'"examiner" plus tard... Je doute de pouvoir la baiser sur une licorne comme dans The Witcher 3 (meilleur jeu du MONDE), mais la résolution de cette intrigue me motive à rétablir la paix dans le royaume.
J'aime le character design, la musique japoniaise 8 bits omniprésente, et le gameplay plus stratégique qu'il n'y paraît. Par contre j'aime moins la caméra trop proche de l'action. Quel bordel à l'écran. Tant que je gagne je joue, mais au moindre Game over je lâcherai l'affaire.