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 Sujet du message: Décrochage et émerveillement
MessagePosté: 23 Juil 2007, 20:33 
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Antichrist
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Je crois qu'au fond ce que je préfère au cinéma. Quand le film quitte les rails narratifs pour prendre une pause et partir dans une autre direction.

trois exemples me viennent à l'esprit:

- la visite d'un camp aborigène dans La Ligne rouge
- le passage sur l'île dans Master and Commander
- le flash-back hallucinant au 3/4 de Distance, quand tu as l'impression presque que la bobine a sauté tant tu pars dans un autre film.


d'autres exemples ?


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MessagePosté: 23 Juil 2007, 21:03 
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Robot in Disguise
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Pareil, j'adore, par contre là je séche pour trouver des exemples.

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MessagePosté: 23 Juil 2007, 21:14 
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Ferrara est un des maitres de ces sublimes décrochages.The Black Out, The Addiction, New Rose Hotel. Le vrai récit en légère transparence au travers du "non-récit" qui résulte de ce type de décrochage.

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MessagePosté: 23 Juil 2007, 21:53 
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Antichrist
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J'aime bcp le décrochage-flash back d'Alexandre aussi


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MessagePosté: 23 Juil 2007, 22:33 
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Y'a un beau décrochage dans Comment je me suis disputé... Le film abandone sa ligne narrative pour suivre pendant de longues scène Hester qui a déménagé, puis revient à Paul et à l'histoire principale.
Une belle attention à ce moment là à un personnage secondaire.

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Pré Carré


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MessagePosté: 23 Juil 2007, 22:48 
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Comment ne pas citer Lynch pour le décrochage? C'est le fondement même de ces dernières oeuvres.

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MessagePosté: 23 Juil 2007, 23:12 
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the black addiction a écrit:
Comment ne pas citer Lynch pour le décrochage? C'est le fondement même de ces dernières oeuvres.


Du coup est ce qu'on peut encore parler de décrochage pour des films qui bifurquent tout le temps ?

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MessagePosté: 23 Juil 2007, 23:47 
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Karloff, même avec tes exemples, je ne suis pas encore tout a fait certain de comprendre ce que tu entends exactement par décrochage...

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MessagePosté: 24 Juil 2007, 09:36 
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Robot in Disguise
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jiko a écrit:
Du coup est ce qu'on peut encore parler de décrochage pour des films qui bifurquent tout le temps ?


Oui voilà, un "décrochage" est toujours plus fort lorsqu'il intervient dans un film plutôt conventionnel...

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MessagePosté: 24 Juil 2007, 09:36 
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Robot in Disguise
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Arnotte a écrit:
Karloff, même avec tes exemples, je ne suis pas encore tout a fait certain de comprendre ce que tu entends exactement par décrochage...


Je pense que ce qu'il veut dire c'est lorsque un film quitte ses rails narratifs soudainement pendant un long moment, souvent des longues scènes plutôt "sensorielles", "inutiles", etc.

Et moi je sèche toujours pour trouver des nouveaux exemples.

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MessagePosté: 24 Juil 2007, 09:48 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Je pense que ce qu'il veut dire c'est lorsque un film quitte ses rails narratifs soudainement pendant un long moment, souvent des longues scènes plutôt "sensorielles", "inutiles", etc.

Dans ce cas je comprends l'exemple de Master and Commander, mais pas celui de La Ligne Rouge..

Qui-Gon Jinn a écrit:
Et moi je sèche toujours pour trouver des nouveaux exemples.

Idem.

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MessagePosté: 24 Juil 2007, 16:48 
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Arnotte a écrit:
Dans ce cas je comprends l'exemple de Master and Commander, mais pas celui de La Ligne Rouge...


Alors moi non plus, puisque le passage dont parle Karloff intervient au début du film, et qu'il est tout sauf un décrochage ou une digression.


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MessagePosté: 24 Juil 2007, 16:59 
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Il y aurait Tout sur ma mère, lorsque le film se met à suivre le trajet du coeur du fils jusqu'à la transplantation, puis revient à l'histoire.

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MessagePosté: 24 Juil 2007, 17:22 
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Karloff a écrit:
d'autres exemples ?


Un des dieux du décrochage c'est Jacques Rozier, c'est même un des fondements de son cinéma. Dans LES NAUFRAGES DE L'ILE DE LA TORTUE et MAINE OCEAN, ça n'arrête pas, et ça file une impression de liberté incroyablement jouissive. Et ce qui est génial, c'est que c'est volontairement inégal, avec des passages un peu chiants, un peu en deça...

Sinon, la fin d'APOCALYPSE NOW, ça dépote dans le genre.


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MessagePosté: 24 Juil 2007, 17:25 
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Gerry a écrit:
Sinon, la fin d'APOCALYPSE NOW, ça dépote dans le genre.

A fond...

Mais est-ce un "décrochage" si on ne revient pas aux rails narratifs d'avant?

*Oui je veux la bonne définition* (histoire de trouver des exemples)

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