Forum de FilmDeCulte

Vous conseillez quoi ?

Vous savez si The Road sort bientôt en poche ?

No country for old men, lorsqu'on vient de voir le film, c'est vraiment intéressant à lire ?

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui, l'écriture est vraiment magnifique. Le film traduit presque mot par mot le livre, mais ça m'a quand même bien scotché.

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La Route est sorti en janvier, je suppose que ça devrait plus trop trop trop tarder pour le poche.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Les chefs d'oeuvres supposés sont Suttree, Méridien de sang et La route.

Je viens de finir La Route, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et encore en cours de lecture j'ai eu des surprises, car ça va loin, très loin.
C'est stressant, prenant (j'ai raté mon arrêt de métro à cause d'un gros moment de tension), désespéré à un point pfiou, mais c'est vraiment bon.
Et ça se lit tout seul.

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Janet

Sincèrement, non.

J'avais trouvé ça super pénible. Mais je crois que je suis seul au monde.

Oui mais toi t'aimes Point de fuite.

'culé!

Il faut que tu montres au forum ton nouveau film Gerry!

Ouais vas-y balance.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Le mec qui est déjà en train d'affuter sa dague. Peut être que ça te plairait, y'a du Faulkner dedans.

J'ai déjà dit du mal d'un travail filmographique d'un foruméen ici? Qu'est-ce que tu crois, j'accumule pour le futur film de Tetsuo.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Fini "la route" l'autre jour. Pas mal, pas le chef d'oeuvre qu'on veut nous vendre. Ce qui me surprend (ou pas), c'est la nullité de la lecture des critiques officielles, qui nient complètement la dimension essentiellement chrétienne du roman, et ne mettent en avant que la post-apocalypse (lu en mieux ailleurs) et la relation entre le père et le fils (fondamentale, mais incompréhensible en dehors de la question de la communauté de Dieu, et explicité en ce sens à plusieurs reprises). Sans ca, la fin n'a aucun sens et le livre ne se distingue pas du tout venant de la SF post-apocalyptique (et dans le genre désespéré avec enfants et cadis qu'on pousse au milieu du néant, les pièces de guerre d'Edward Bond faisait largement pire et plus fort il y a 25 ans).
C'est d'ailleurs un livre optimiste, contrairement à ce qui a été dit partout, parce qu'il croit en la possibilité de la re-fondation de la communauté (chrétienne) autour de la bonté (caractère essentiel du fils qui veut dépasser le manichéisme du père) par-delà la fin de notre civilisation. C'est un livre absolument réactionnaire (sans que ca soit péjoratif), il est donc très amusant que les pseudo-humanistes progressistes de tout bord crient au chef d'oeuvre.

Enfin bref.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

J'ai pourtant lu pas mal de (enfin quelques) critiques qui évoquait le caractère biblique de la chose, qui est à mes yeux évident.
La fin est clairement porteuse d'une lueur d'espoir, mais tout le roman est quand même bien plongé dans les ténèbres.
Et moi je crie au chef-d'oeuvre.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais ca va plus loin que de simples allusions ou à une dimension mythique (voire pré-mythique), et peu de critiques (certains) ont assumé le caractère réactionnaire du livre.
Et le roman ne se comprend que par rapport à cette fin, ou alors celle-ci est réduite à un happy-end hollywoodien - mais le mouvement allégorique est tellement évident que ca n'est pas ça. Les personnages traversent effectivement les ténèbres, mais l'auteur dit tout à fait autre chose (et on sent de toute façon intuitivement que décrire la fin du monde n'est précisément pas ce qui l'intéresse).

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

C'est assez vrai, j'ai perçu ça comme ça aussi (sans vraiment bien m'en rendre compte avec des mots).
Ah, la richesse de ce livre...!

As-tu été ému? Perso j'ai eu trois-quatres fois les larmes au yeux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"