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 Sujet du message: Clermont Ferrand 2008
MessagePosté: 06 Fév 2008, 09:37 
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Pas de neige cette année, mais le boulevard Gergovia a trépigné comme jamais. Les moustaches de Vercingétorix ont frémi en ce début du mois de février, car c'est la semaine du festival international du court métrage. Deuxième plus gros festival français en terme de fréquentation après Cannes, tout ressemble à la Croisette ici, mais tout est plus petit. La salle, le marché, les égos, l'ambiance et donc les films.

Avec Qui Gon Jinn, on a vu une quarantaine de films, une dizaine d'étrangers et une trentaine de français.

Bilan, au débotté, très positif. Et notamment du coté français. Là ou d'habitude la sélection internationale propose des trucs plus funky, on a eu droit à des trucs souvent assez cheapos et souvent pas terrible. Tout de même deux films polonais à l'esthétique très léchée (les écoles polonaises privilégieraient elles le travaille de l'image à celui du scénario? Léo?) et un film de zombie australien qui fonctionnait parfaitement sur un format court (I love Sarah Jane, de Spencer Susser).

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Sinon, des films malais, indonésiens, indiens, roumains...

Du coté de notre production nationale, de très belles surprises. Et notamment une: Primrose Hill de Mikhael Hers. Avant la séance, en voyant ce film de 57', on le sentait mal. Bah en fait on avait tort, c'est un magnifique film. L'histoire de 4 jeunes adultes qui se promènent dans un parc et qui discutent: musique, avenir, amis... On va se rendre compte qu'ils devraient être 5 mais qu'il en manque une. Des plans séquences uniquement. Et comme c'est superbement écrit et que c'est super bien joué (mon pote Thibaut Vinçon est comme d'habitude impérial en quelques scènes), ça se passe comme sur des roulettes. La scène "performance" du film
une scène de sexe en plan séquence et au cadre fixe, hyper réaliste, sur 8-9 minutes
ne s'imposait pas forcément de cette façon mais elle est tellement juste et tellement dans le ton "réaliste" du film, tellement touchante, que ça passe. Alors c'est très français mais dans le très bon sens. Je me repasse le film dans la tête depuis 3 jours et il n'en sort pas. Si vous avez l'occasion (il doit passer sur France 2 de temps en temps, vers 1h du matin), faut surtout pas hésiter.

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Par ailleurs, rien de absolument honteux. L'impression générale que les films soutenus par les régions ou le CNC sont globalement beaucoup trop longs. Et on n'échappe pas au film avec un écloppé qui a du mal à communiquer avec sa fille (Tel père, telle fille avec Salomé Stévenin et Bernard Blancan). Heureusement, y'a un gode ceinture qui est sorti à la moitié du métrage. :D

Des films d'animation rigolos (notamment Tang, dont le réalisateur doit déja avoir été débauché par Pixar à l'heure qu'il est), un film de zombie français entre Lars Von Trier et Rashomon. C'était très varié, et très dense au niveau de la qualité.

La palme de la curiosité revient à Alain Cavalier et son Lieux saints, film documentaire dans lequel Alain film des chiottes, rien que des chiottes, toujours des chiottes. Des plans absolument fascinant, des moments très droles mais je trouve que le film est hélas trop long. Ca pourrait plaire à Zad! ;)

Clermont c'est toujours bien en fait. Tu rencontres des gens, tu vois plein de film, l'ambiance est cool et la salle est top. Let's go people!


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 09:56 
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Article 143-B alinéa 2 du code pénal du cinéma:

Il est désormais interdit de filmer des scénes "d'émois érotique ambigus" dans des vestiaires à base de plans "sensuels" sur des corps (si possibles d'ouvriers ou d'adolescents) qui se douchent.

Inutile de dire que cette loi a été allégrement violée à Clermont.

Commençons par les films français:

Qui sont ces gens ? Qui sont ces gens qui se pointent avec: Canal+. Le CNC. Une (ou plusieurs) régions. Qui sont-ils ?? Comment ont-ils fait ? Trop de leur films, comme disait Noony dans un autre fil, sont des bons vieux courts à base de retenue et de non-dits. Faut arrêter.

Y a un moment où faut accepter que, en un quart d'heure, tu peux pas forcément te faire t'attacher comme tu le voudrais à des personnages. Je pense à TEL PERE, TELLE FILLE, de Sylvie Baillot, avec Salomé Stevenin et Bernard Blancan. Que se passe-t-il dans ce film ? Qu'est-ce qu'on voit ? Qu'est-ce qu'on est censés avoir le temps de ressentir ?

J'ai absolument rien contre les fins ouvertes et les non-dits. Le truc c'est qu'en 15 minutes, le risque est de faire un film qui paraisse fumeux et vide. C'est le cas ici.

Trop de ces films sont comme ça. C'est vraiment très étrange.

Léo disait il y a peu un truc qui m'avait bien plu: dans les écoles françaises, on enseigne le principe du "plus c'est long, plus c'est bon". Dieu que c'est vrai! Pour preuve NATIONALE de Alix De Barbey, qui dure 37 minutes pour raconter absolument RIEN! Ou tout du moins quelque chose qui aurait pu tenir en 20 en étant tout aussi """"""""""efficace"""""""""".
On a assisté à une conférence avec Helene Vayssieres, la dame qui choisit les courts à subventionner ou acheter chez Arte. Elle nous disait que c'était plus facile de trouver des films de 10 minutes étrangers que français, et qu'ici on avait toujours tendance à faire long.

Prenons pour exemple ABATTOIR de Didier Blasco. La meuf vient chercher son mari à l'hopital. Plan sur eux qui sortent des urgences, montent un à un dans la voiture, TEMPS M0RT de 4 ou 5 secondes ou RIEN ne se passe (elle doit sortir les clés de son sac j'imagine), la voiture démarre, panoramique, elle sort du parking.

RIEN NE SE PASSE PENDANT CE PLAN DE 13 SECONDES. C'est incroyablement aberrant. Alors que le reste du film est pas forcément comme ça (i.e. c'est pas censé être MOGARI).

On a assisté à une autre conf' de Roland N'Guyen, l'acheteur de France 3. Il est parti dans une grosse diatribe liamesque sur précisément ça: cette absence d'ellipses.

Ca me glâce le sang.

En parlant de sang glacé (je change de sujet là), j'attirerai l'attention sur LIEUX SAINTS de Alain Cavalier, un joli film (un peu long) ou le cinéaste se consacre à filmer diverses chiottes (dans des bars, chez des gens, etc.)
C'est vraiment très bien, très frais.
Cavalier tient la caméra avec l'oeil collé à l'oeilleton. Ce qui donne une espèce de geste cinématographique un peu rigide, inimitable, qui ne ressemble ni à du caméscope tenu à bout de bras, ni à de la grosse 35 à l'épaule. On sent... UN CERTAIN REGARD. Ouuuuh.

Bref (c'est le cas de le dire). Dans les films étrangers, c'est un peu plus divers, mais je n'ai pas constaté de grosse différence de qualité par rapport à la sélection française.

Sinon en tant que lieu, qu'ambiance, c'est vraiment très stimulant. On met des visages sur les gens, on les rencontre, on se fait une idée de la "concurrence", etc.

C'était très sympa!

(et on a bouffé de la truffade mamma mia)

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 Sujet du message: Re: Clermont Ferrand 2008
MessagePosté: 06 Fév 2008, 10:00 
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Noony a écrit:
Du coté de notre production nationale, de très belles surprises. Et notamment une: Primrose Hill de Mikhael Hers. Avant la séance, en voyant ce film de 57', on le sentait mal. Bah en fait on avait tort, c'est un magnifique film.


Je confirme. Même moi j'ai aimé.

Le film touche super juste, en plus d'être vraiment parfois sidérant de réalisme dans le jeu.

C'est le genre de film où tout semble s'être aligné parfaitement et tout fonctionne.

Citation:
Heureusement, y'a un gode ceinture qui est sorti à la moitié du métrage.


Gratuité.

Citation:
Des films d'animation rigolos (notamment Tang, dont le réalisateur doit déja avoir été débauché par Pixar à l'heure qu'il est)


Ouais c'est TONG le titre... Et en effet c'est bien. Le héros est une espece de vietnamien dont ils ont modélisé la tête de manière quasi photo-réaliste mais un peu exagéré (alors que les autres persos sont cubiques). C'est vraiment marrant.

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 Sujet du message: Re: Clermont Ferrand 2008
MessagePosté: 06 Fév 2008, 10:04 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Ouais c'est TONG le titre... Et en effet c'est bien. Le héros est une espece de vietnamien dont ils ont modélisé la tête de manière quasi photo-réaliste mais un peu exagéré (alors que les autres persos sont cubiques). C'est vraiment marrant.


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 10:17 
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Ah oui il est vraiment marrant ce court (TONG). Très très con en tout cas.


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 10:48 
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Léo a écrit:
Noony a écrit:
(les écoles polonaises privilégieraient elles le travaille de l'image à celui du scénario? Léo?)

Il y a la fameuse Ecole de Lodz, et là, oui, c'est un général monstrueux techniquement, surtout au cadre et à la lumière. C'est pareil avec les écoles russes.
J'ai travaillé à un moment avec des étudiants russes et, en dehors du fait qu'ils ont une conception du cinéma qui n'a rien à voir avec la tradition française, j'étais étonné de voir à quel point leur stress principal (qui devient malheureusement l'enjeu numéro un du film), c'est le jugement technique que les autres élèves vont porter sur leur film.
En France, tu as tendance à valoriser "le plan un peu raté mais dans lequel quelque chose de cinématographique, vrai ou inattendu surgit". Difficile de faire comprendre ça aux jeunes réalisateurs de l'Est.

Ce qu'il faut dire, c'est que dans les écoles étrangères, en général, les films d'études servent de carte de visite, donc tout doit être impeccable techniquement (pas seulement en Russie: c'est pareil en Angleterre par exemple).
Alors qu'en France, le système d'aide à la production de courts-métrages fait que tu peux davantage te poser des problèmes artistiques, davantage expérimenter et "te chercher".
En France, même en sortant d'une école, tu peux faire trois courts-métrages avant de faire un long. C'est toute la différence.

Qui-Gon Jinn a écrit:
Y a un moment où faut accepter que, en un quart d'heure, tu peux pas forcément te faire t'attacher comme tu le voudrais à des personnages. Je pense à TEL PERE, TELLE FILLE, de Sylvie Baillot, avec Salomé Stevenin et Bernard Blancan. Que se passe-t-il dans ce film ? Qu'est-ce qu'on voit ? Qu'est-ce qu'on est censés avoir le temps de ressentir ?

Vous êtes l'un et l'autre un peu dur avec ce film, qui n'est certes pas parfait, mais qui a beaucoup de qualités.
Que se passe-t-il dans ce film ? Je vais te le dire.
C'est une relation (tendue) entre un père éclopé (il lui manque une jambe) et une fille lesbienne.
Ce que le film exploite, c'est le malaise qu'il peut y avoir à avoir le même objet de désir que son père (tous les deux sont attirés par les jeunes filles).
Donc, le film évoque l'étrange fondement incestueux d'une identité homosexuelle. Mais, d'une manière plus originale, il parle de la façon dont le père vit sa sexualité par procuration dans les désirs de sa fille. En cela, il rappelle le très beau court-métrage de Laurent Cantet, Jeux de plage (qui était meilleur).
Ensuite, ce qui fait la qualité du film, c'est qu'il arrive à incarner très concrètement et d'une manière crue, très obscène, cette "procuration", puisque la jambe qui manque au père vient se greffer sur la fille (la fameuse scène du gode-ceinture).

Après, on aime ou pas, on peut pointer plein de défauts. Mais c'est injuste de dire que le film ne raconte rien.


Je vois ce que tu veux dire, mais j'ai du mal à pas voir un certain systématisme dans le non-dit... Ce petit côté "Ok... et alors ?"

Par exemple, c'est quoi cette fin où elle monte sur une colline, elle le regarde de loin, et puis plouf il se baigne? Et c'est fini.

Je sais pas...

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 11:11 
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Léo a écrit:
Peut-être que tu ne connais pas assez bien Pialat, petit Lorent Deutsch, pour sentir d'où tout cela vient. Chez Pialat, les événements n'arrivent pas dans l'ordre, donc on ne finit pas comme on finit habituellement dans les films classiques.


lol... le mépris.

Il se trouve que j'ai vu des Pialats et que, pour la plupart, je les ai tous aimés voir adorés. Et que c'est sans doute, en toute sincérité, un des cinéastes français que j'aime le plus.

Comme je disais dans mon message initial, il y a des choses, des rythmes, des non-dits, qui passent mieux dans un long où t'as le temps de rentrer dans un univers, de rencontrer des personnages, d'en voir plusieurs facettes.

Là, pour en revenir à TEL PERE, TELLE FILLE, j'ai l'impression de ne jamais aller au delà d'un certain académisme du film tout en retenue, en silences, un peu pudique, un peu exhibo... chépas.

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 Sujet du message: Re: Clermont Ferrand 2008
MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:16 
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Noony a écrit:
Primrose Hill de Mikhael Hers.


Oh je l'ai vu à Cannes ce film, et débat avec les acteurs et le réalisateur à la fin.

Le film m'a plu aussi, pareil que Noony, et pour une fois le débat fut intéressant (des p'tits jeunes plein de fougue tout ça, ça promet).

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:19 
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De ce que j'ai vu, impossible à pronostiquer.

Il n'y a rien que j'ai adoré ou détesté.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:23 
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Léo a écrit:
Putain je viens de m'apercevoir que je connais très bien ce mec !


Et bin faut lui dire que ce qu'il fait c'est bien, et qu'à Cannes c'était que des vieux qui réagissaient pas mais ils ont bien aimé aussi (ils me l'ont dit).

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:44 
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Léo a écrit:
Quid des films de Yamina Benguigui


Ben euuuh c'est genre un témoignage... sans doute destiné à la télé... sur un mec qui a galéré en tant que postier.
C'est un truc de 4 minutes, c'est touchant mais bon... est-ce un court-métrage ?

Enfin disons... ce film là aurait-il été pris s'il n'avait pas été de Benguigui ?

Citation:
James Thiérrée, Sarah Moon, Marie Vermillard et Joël Brisse, Grégoire Sivan, Samir Guesmi (les seuls noms que je connaisse) ?


Grévoire Sivan... attends je l'ai vu celui-là... ouiii PREMIER VOYAGE. Très sympa. Mais avec l'obligatoire voix-off explicative que j'aime pas trop.

Les autres, pas vus.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:50 
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Ben disons que là... euuuuh... pour le coup c'est pas mauvais hein. Mais bon ça jure vraiment avec le reste.

De toute façon je comprends mal cette présence de 2 ou 3 mini documentaires jetés au milieu des fictions...

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 12:54 
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Nan mais disons que c'est un peu trop désequilibré, je trouve.

T'as un paquet de fictions, quelques animations (une part sans doute représentative de leur place dans la production), et une micro-poignées de documentaires ça et là (alors qu'il y en a sans doute beaucoup plus de produits).

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 13:03 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Léo a écrit:
Peut-être que tu ne connais pas assez bien Pialat, petit Lorent Deutsch, pour sentir d'où tout cela vient. Chez Pialat, les événements n'arrivent pas dans l'ordre, donc on ne finit pas comme on finit habituellement dans les films classiques.


lol... le mépris.


Il bande comme un taureau le Leo aujourd'hui...

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2. Die.
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MessagePosté: 06 Fév 2008, 14:16 
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au passage, j'aime pas du tout lieux saints, de Cavalier... j'avais ouvert un fil y'a un bail, je crois...

après vérif : http://forum.plan-sequence.com/viewtopic.php?t=6667

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