Forum de FilmDeCulte

Oui en effet. Après il est pas exactement centré, et le 2e pourrait ne pas avoir les mêmes proportions, donc c'est pour ça que j’émets cette possibilité. Comme j'y connais rien en formats à part 4/3 et 16/9, je me dis que y'a peut-être un format carré intermédiaire un peu plus grand autour.

J'avais prévenu que ça serait une connerie !

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lol non mais pas de souci, mais à l'époque, le 1.37 est l'unique format, donc je pense pas que ça vienne d'un problème lié à ça.

Vu L'homme qui plantait des arbres, du coup !



Superbe court, au passage, si ça tente quelqu'un (ça dure 30 minutes). Pas eu de déclic fou concernant Takahata, même si je vois des correspondance : l'amour d'une vie rurale et apaisée, un goût de l'isolement vis à vis du chaos de la civilisation et des responsabilités officielles, la distance aux évènements dont on parlait et la sobriété tonale, l'expérimentation formelle, les transformations... Mais je serai intéressé de savoir à quoi tu pensais exactement.

Je suis loin d'avoir tout vu de Back, alors je dis sans doute des âneries, mais il y a chez les deux cette façon de raconter l'écologie et la conservation sur le ton de la défaite, en construisant le récit sur des ruines, sur la nostalgie du beau. De même que la croisade des tanukis de Pom Poko est vain, le combat du vieillard de L'homme qui plantait des arbres est vouée à l'échec ; mais ça n'empâche pas le récit, l'exaltation de la vie et du beau.

(Sinon, je serais curieux de lire ta critique du Back. C'est un film magnifique.)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Bah en fait je t'avoue j'ai absolument rien à dire. Aucune idée. Rien
Le film a une espèce d'évidence qui se défend toute seule. La voix de Noiret est un peu molle (#critique).

Tiens je viens de découvrir cette citation de Dreyer

"Le style n'est pas quelque chose que l'on peut dégager des œuvres d'art terminées. Il la pénètre et l'imprègne tout en demeurant invisible et indémontrable".

À chaque fois que je vois le titre de ce topic, j'ai envie de chanter.


Takahata, Takahata
Ohé Ohé

AU BAL
Au bal masqué ohé ohé

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Bizarre ce "la", que designe-t-il ?

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La mère à Puck.

Je dirais "l'oeuvre d'art" même si c'est au pluriel dans la première phrase, peut-être une traduction moyenne... ça vient de Karina qui lit une interview des Cahiers dans le "Cinéaste de notre temps" sur Dreyer (trouvé ça sur un article du ciné-club de Caen)

Le "indémontrable" me fait rire, c'est bien du propos de cinéaste ça !
Pour le reste, pourquoi pas, j'ai toujours pensé qu'on parlait mieux du style en mettant à jour la pensée qui l'engendre, plutôt qu'en essayant de le décrire. En gros, en étudier les causes plutôt que le résultat (et malheureusement je suis bien incapable de procéder ainsi).

Flemme de créer un topic donc j'en parle ici.

Superbe court métrage, qui j'imagine reprend le texte quasi intégral Giono, narré ici admirablement par Philippe Noiret.

L'illustration est à la hauteur, offre des transitions magnifiques tel cet oiseau qui devient un simple trait ou ce village mort tel un squelette qui reprend vie petit à petit.

Des conseils sur les autres films de Back ?

J'avais vu Crac. mais son travail reste essentiellement autour de courts pour enfants. Tout est dispo gratuitement en plus il me semble

Oui, j'ai vu Crac! dans la foulée, je suis moins conquis mais ca reste intéressant visuellement avec pleins d'idées et de références.
Et oui ça se trouve très facilement en ligne