Forum de FilmDeCulte

Juste pour Cosmo:

BRUXELLES 04/04 (BELGA) = Jean-Claude Van Damme sera en quelque
sorte l'invité surprise du gala d'ouverture du Festival
international du film fantastique de Bruxelles (BIFFF) jeudi.
"Lorsque nous avons appris qu'il serait en Belgique pour rendre
visite à sa famille, nous l'avons invité à passer au festival",
reconnaît Thibaut Dopchie, l'attaché de presse du festival.
Le plus américain des acteurs belges a très vite répondu
positivement à l'invitation. C'est demain, au gala d'ouverture du
25e BIFFF, qu'il viendra goûter à l'ambiance particulière du
festival bruxellois.
D'autres invités de marque sont également attendus: Bernard
Werber (auteurs des "Fourmis" et d'un film présenté au festival),
Scott Thomas et Jim Mickle. Le nouveau film de Danny Boyle,
'Sunshine', ouvrira le festival.

produit par lelouch le film, attention. encore un film sur les humains.

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http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=105&art_id=341471

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

parmi les projections du BIFFF
Plane Dead
Un avion de ligne transporte dans sa soute un caisson de l’armée américaine contenant un mort-vivant. Bon, disons-le tout de suite, le 747 transporte aussi pas mal de crétins décérébrés. Manque de bol pour eux, et heureusement pour les fans de nanars, le zombie s’échappe et le carnage commence…
Par Scott Thomas
Avec Erick Avari, Richard Tyson, David Chisum, Kristen Kerr
Avis
Le film Des serpents dans l'avion (Snakes on a Plane) avec Samuel L. Jackson est encore dans beaucoup de mémoires.
Plane Dead ne diffère guère.
Nous retrouvons un avion, dans la nuit.
Un pilote qui assure son dernier voyage, un panel de voyageurs classiques (clichés ?), des hôtesses pin-up (obligatoire !) et une cargaison douteuse.
Sans oublier la providentielle une zone de turbulences qui va secouer l’avion et ouvrir la boîte aux dangers.
Pas de bestioles cette fois-ci, mais une femme toute mignonne, qui a juste été infectée par un vilain virus qui la transforme en bête tueuse.
Qui dit virus dit obligatoirement… contagion.
Devient donc prévisible une hécatombe de passagers, avec naturellement les deux pilotes pour pimenter le sujet et ouffff quelques survivants.
Plane Dead n’échappera pas à la demande présidentielle d’abattre l’avion, les survivants prendront malgré tout les commandes en dernière minute, l’ordre de tir sera annulé (pourquoi vu le danger de dissémination ? Mystère !).
Le missile sera dérouté et l’avion se crashera on ne sait où, mais à proximité d’une ville pour que le virus puisse allègrement s’y répandre.

Un film prévisible du début çà la fin mais qui finit par amuser, car le réalisateur en reprenant les plus grands clichés du genre, joue avec nos nerfs.
Ainsi, classique de chez classique, l’attaque dans les toilettes.

Pour faire durer le plaisir, on les visitera plusieurs fois, en frissonnant à l’idée de voir surgir une main rouge sang qui se fera attendre. Elle arrivera, mais…
Plane Dead est donc un film qui mélange horreur et humour.
Il surprendra les novices du genre.
Les aficionados lui trouveront le charme rigolard des clins d’œil à d’autres masters de l’horreur.

Mulberry Street
Dans un métro, suite à une morsure d’un rat sur un passager, tout New York se retrouve contaminé. Les habitants de la ville, se métamorphose peu à peu en créatures mi-rongeurs, mi-zombies et s’entretuent en quelques heures. Sept personnes, d'un immeuble miteux au 51 Mulberry Street survivent. Ils se calfeutrent dans le bâtiment en espérant trouver le moyen de survivre à ses mutants…
Par Jim Mickle
Avec Nick Damici, Kim Blair, Ron Brice, Debbie Ronchon, Tim House, Bo Corre, Javier Picayo, Larry Fleischman, Antone Pagan, Larry Medich, Lou Torres, John Gamborini

Avis
New York et sa banlieue presque misérable sont le décor de cette fable presque moderne.
Les promoteurs immobiliers expulsent, vident sans pitié maisons et taudis, creusent, bétonnent, fouillent, détruisent pour mieux relustrer une cité qui se déglingue.
Mais on ne sait pas toujours qu’elles en seront les conséquences.
On modifiant le biotope des dessous noirâtres de la ville (ses égouts), ses habitants les plus détestés vont amener à la surface une bien étrange maladie.
Sans vraiment de raison scientifique, les rats vont mordre la population et la transformer en un mélange de zombie assoiffé et de mutant.
Critique sociale d’un pays très déséquilibré économiquement, où le seul pouvoir qui règne en maître est l’argent, Mulberry Street donne la part belle aux paysages glauques, aux images de taudis et aux remarques acerbes, bien loin des images joyeuses qu’on nous montre trop souvent sur le pays de l’Oncle Bush.
Pas de drapeau qui claque au vent, pas de jolies pelouses soigneusement tondues, pas de barbecue ou de Cadillac rutilante, mais des rues sombres, des couloirs grisâtres, des plomberies vétustes, des rues poubelles, des clochards, le métro tagué.
Cette satire sociale s’intensifiera quand on verra le temps de réaction qu’il faudra aux dirigeants pour intervenir, l’ironie des commentaires radio ou télévisions qui intervieweront le maire de la ville (en direct des Baléares).
Cet ensemble ajoute un cachet certain au côté gore et horreur de ces poursuites et luttes pour la vie.
On appréciera que le film ne traîne pas en longueur, il va assez vite à l’essentiel, se concentre sur quelques personnages et ne s’éparpille pas en longueurs et rajouts d’hémoglobine juste pour colorer et rallonger la pellicule.
Dernier point positif, pour une fois exit l’éternelle classique fin : le héros a gagné.

Un film qui s’il ne marquera pas les annales du genre n’est pourtant pas mal du tout et peut se classifier,sans vouloir faire péjoratif cependant, de bonne série B.

Sont également prévu
The return - vendredi 13 à 22h
The Kovak Box -vendredi 13 à 18h
Day Watch - vendredi 13 à 20h
Ugly Sawns - samedi 14 à 18h

Pas dans la mienne en tout cas ...

même pas comme navet?

C'était même pas assez nul pour cela. Juste complètement banal et sous-exploité. D'où l'oubli.

côté sujet effectivement c'est du sousdeveloppé
mais côté battage médiatique c'est du surexploité

Bienvenue en Belgique.



Bien que j’aime voir des films à toutes les sauces, le genre fantastique n’a jamais été mon genre de prédilection. Toutefois, passer une soirée au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) était une lacune à combler d’urgence – le festival existe depuis 28 ans. Voilà qui est chose faite.

Le BIFFF, c’est quoi ? C’est tout d’abord un festival : une douzaine de jours de films en avant-première (belge ou internationale), de copies inédites, de « stars », de festivités (Bal des Vampires, concours de body-painting, stand de maquillages, expos… et j’en passe). Les films sont donc tous du genre fantastique, mais au sens large : horreur, science fiction, gore, zombies, comédies horrifiques, séries B ou Z… Au plus il y a de sang, au mieux c’est. Dans le programme, les films indiqués du petit logo « -16 » sont autorisés au moins de 16 ans. Donc pas de jeunes ados dans la salle, mais une foule d’aficionados du genre, de vétérans du festival, de vieux habitués et de jeunes néophytes, dont je faisais partie. Et le plus réjouissant pour les nouveaux, c’est de découvrir l’ambiance véritable du Festival : celle dans la salle. La coutume, puisque c’en est devenue une, c’est de commenter le film, comme le ferait une bande de potes affalés dans le canapé une chope à la main. Tout au long du film, des vannes, de préférence drôles, sortent des quatre coins de la salle. Le résultat de cet usage, c’est de passer d’office, quelque soit la qualité du film, une bonne soirée…

Petit lexique (non exhaustif) à l’usage du BIFFF-idus actif :

- Quand le présentateur du film dit que le jury est dans la salle : « BOUJOUR JURY ! »
- Les bandes-annonces sont vivement applaudies, surtout quand elles sont sanglantes.
- Quand s’affiche le carton demandant d’éteindre son portable : « ON S’EN FOUT !! » (dans les trois langues : « DE POT OP ! », « WE DON’T CARE ! »)
- Quand quelqu’un se lève ou arrive en retard : « ASSIS ! ASSIS !! »
- Quand un personnage « oublie » de fermer une porte : « LA PORTE !! »
- Après une effusion de sang ; exprimer son enthousiasme. Plus c’est gore, plus les cris et applaudissement seront nourris.
- Quand un personnage vient d’effectuer « un numéro » (par exemple quelques notes au piano) : tout le monde applaudit.
- Quand un personnage est particulièrement méchant : quelqu’un lance « MAIS POURQUOI EST-IL/ELLE SI MECHANT(E) ??? » Réponse de la salle : « PARCE QUE !! »
- S’il y a des baisers ou des scènes d’amour : cris et sifflements, proportionnels à la chaleur des étreintes. Manifester son mécontentement s’il la scène est écourtée. Si la scène est réussie : « C’EST VRAIMENT UN TRES BON FILM ! »
- Quand on voit un personnage de dos (ou pas) : « DERRIERE-TOI ! »
- Quand un personnage s’aventure vers le danger : « VAS-Y ! » (ou bien, selon l’affection portée au personnage : « N’Y VA PAS ! »

Bref, on se marre énormément. J’en oublie certainement beaucoup, mais le principe est de fonctionner à l’improvisation. De nouvelles vannes sont inventées à chaque film.

On pourrait craindre que cette ambiance ne gâche un film, surtout s’il est bon. Ce n’est pas le cas. D’ailleurs, plus le film est bon et prenant, moins le public chahutera. De plus, cette ambiance bon enfant peut calmer les angoisses de ceux qui sont sensibles aux films effrayants (ils sont, il est vrai, assez rares dans la salle).

J'ai passé une excellente soirée.

(Films vus: Valhalla Rising et Orphan, tous deux inédits en Belgique)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Note pour plus tard : ne jamais aller à une séance du BIFFF.

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Ca peut paraître rebutant décrit comme ça, mais je te jure que c'est génial... Tout bon bruxellois doit vivre ça au moins une fois dans sa vie! *OK, tu es excusé*

Plus sérieusement, je me demande si ça vous ferait marrer... Je suis prêt à parier que oui, mais avec vous, Français, on ne sait jamais.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est un Rocky Horror avec de nouveaux films. Si les vannes sont bonnes et qu'on sent un vrai entrain dans la salle, ça peut être très sympa !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Les vannes sont, Dieu merci, drôles la plupart du temps. Ya une ambiance vraiment terrible.

D'ailleurs, quand une vanne pourrie est lâchée (et entendue), on lui répond "TA GUEULE!", et là on se marre.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Comme l'a dit Cosmo, c'est des séances mode Rocky Horror, donc ça dépend de bien des facteurs : le film, le public, les vannes, etc.

Là comme ça c'est pas trop ma came.

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C'est orangina ça, non ?