1992 : Pushing Hands (推手, Tuī Shǒu) 1993 : Garçon d'honneur (The Wedding Banquet)(喜宴, Xǐyàn) 1994 : Salé sucré (飲食男女, yǐn shí nán nǚ) Pas vus.
1995 : Raison et sentiments (Sense and Sensibility) 4/6 - très classe mais pas ma came.
1997 : Ice Storm (The Ice Storm) 3/6 - presque plus de souvenir, ça m'avait paru pas concluant.
1999 : Chevauchée avec le diable (Ride with the Devil) 2/6 - presque plus de souvenir excepté que j'avais trouvé ça chiaaaaaaaaant.
2000 : Tigre et dragon (臥虎藏龍, Wòhǔ Cánglóng) 4/6 - presque plus de souvenir, comme le Jane Austen, classe mais pas ma came.
2003 : Hulk 5/6 - Le film chelou. Le film extrême, celui que je peux comprendre qu'on le qualifie de "merde" à la limite, tellement il est jusqu'au boutiste dans son parti-pris. Qu'il s'agisse du parti-pris visuel transformant l'écran en page de BD, à fond de split-screen et d'autres transitions ludiques à tout va, ou bien du parti-pris narratif, avec tout ce que le film comprend de sentiments refoulés, de complexes freudiens, représentés là aussi assez significativement par cette chambre et cette porte fermée ; jusqu'aux détails qu'il faut accepter (les chiens Hulk, notamment le caniche, ce combat final abusif) à commencer par la physiologie et les capacités du héros lui-même. Le rythme aurait pu être mieux géré et certaines scènes moins poussées, et ça aurait été nickel (toujours extrême mais plus maîtrisé). Au demeurant, ça reste super intéressant et différent des autres approches visuelles en adaptations de comics.
2005 : Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain) 4/6 - Durant sa première heure, je trouve le film plus ou moins irréprochable, tant au niveau de la mise en scène (sobre, à l'image de sa photographie dont l'approche naturaliste épouse bien la justesse du récit et la beauté des paysages) qu'au niveau du scénario, épuré et pourtant clair. De plus, il y a évidemment cette première scène d'amour, sans concessions, audacieuse, vraie. Ensuite, plus ça va, et plus ça s'enlise dans la banalité, je trouve...le retour chacun chez soi, les ménages, puis le divorce, etc...déjà, je trouve qu'on ne ressent aucune temporalité...le temps passe et on s'en rend compte que par le biais de deux-trois répliques et un aperçu furtif des enfants qui changent d'acteurs à chaque fois...de plus, il y a une certaine redondance dans la structure de l'histoire qui, dans un premier temps, sert bien à marquer une certaine lassitude mais par la suite, ne fait que se répéter à mon goût. Et surtout, cet amour qui semble consumer les deux protagonistes, je ne le ressens plus jamais dans la 2e heure du film (qui se fait donc du coup assez long).
2007 : Lust, caution (色, 戒, Sè, Jiè) 3/6 - J'ai trouvé ça mille fois mais dix mille fois trop long. Comme l'impression que le film met plus d'une heure à dire ce qu'il a à dire et qu'une fois que c'est fait, il passe encore une heure à enfoncer la porte qu'il ouverte. Une porte battante vu qu'on l'avait déjà traversée avec Blackbook que je trouve similaire, en plus riche. Sinon, le reste est très classe, c'est sûr...Lee et Prieto et Squyres, ça va pas donner du moche...je retiens notamment la toute première partie de mah-jong, filmée comme une scène d'action. Excellent. Et pas grand chose d'autre.
2009 : Hôtel Woodstock (Taking Woodstock) 4/6 - Un côté Almost Famous mélangé à The Ice Storm. Ca commence de manière assez conventionnelle (magnifique petite Histoire des coulisses de Woodstock) pour devenir plus intime par la suite (larmes aux yeux pendant une ou deux scènes) avec un trip vers la fin qui m'a vraiment dégoûté de pas avoir pu assister à cet événement mythique. La chronique en filigrane de l'époque est réussie. Un peu long par contre.
2012 : L'Odyssée de Pi (Life of Pi) 4/6 - Un peu l'impression d'avoir vu un mix Tree of Life/Cast Away qui n'a jamais la force de l'un ou de l'autre. Dans l'ensemble, c'est amusant et joli, pas aussi kitsch que je le craignais, même si l'aspect cosmogonique fait un "petit", pour ne pas dire "de pacotille" (malgré une bonne exploitation de la 3D dans la mise en scène, ça m'a rappelé le Ang Lee de Hulk), et du coup l'expérience métaphysique n'est pas au rendez-vous. Ca manque d'émotion aussi. Zemeckis parvenait à faire chialer quand le héros perdait un BALLON. Ici, la scène équivalente est alourdie par une voix off qui freine l'empathie. Le film est plus efficace dans sa partie survie, avec le partenariat improbable entre homme et félin, où la voix off disparaît et Lee laisse parler les images. A ce titre, l'épilogue est long et lourdingue en plus d'être assez maladroit dans son propos qui souhaite être ouvert (en gros, si tu es athée, c'est que tu ne sais plus t'émerveiller).
Moyenne : 3.7/6
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