Forum de FilmDeCulte

En 2120, la Terre est gouvernée par cinq corporations : Prodigy, Weyland-Yutani, Lynch, Dynamic et Threshold. À cette époque, les cyborgs (humains dotés de parties biologiques et artificielles) et les synthétiques (robots humanoïdes dotés d'intelligence artificielle) cohabitent avec les humains. Mais la donne change lorsque le jeune prodige, fondateur et PDG de Prodigy Corporation, dévoile une nouvelle avancée technologique : les hybrides (robots humanoïdes dotés d'une conscience humaine).
Le premier prototype hybride, baptisé Wendy, marque une nouvelle ère dans la course à l'immortalité. Après la collision du vaisseau spatial de Weyland-Yutani avec Prodigy City, Wendy et les autres hybrides rencontrent des formes de vie mystérieuses, plus terrifiantes que quiconque aurait pu l'imaginer...


Vu les 4 premiers épisodes (sur 8 ) et j'aime beaucoup. De Noah Hawley, le créateur de Fargo et de Legion, la série s'accapare la bebete culte de Ridley Scott mais réinvente complètement la matière filmique. Ca rend hommage aux films mais ça a l'intelligence de s'en démarquer et de pondre une toute autre mythologie. Déjà, outre les aliens, il y a une thématique très riche sur le transhumanisme avec les synths et qu'est-ce qui fait un homme. Bref, c'est vraiment de la bonne SF intelligente et originale dans son approche du mythe. C'est aussi spectaculaire (le crash et l'exploration du vaisseau) et il y a des bons moments de flippe, sans que ça fasse cheap. Peut-etre ce que la franchise a fait de mieux depuis le Cameron.

Presque tout ce qu'il dit est faux.

_________________

T'aimes pas?
Première fois que je m'enquille 5 épisodes d'une série en une semaine.

Je détaillerai quand ce sera fini mais ça commence prometteur (Prometheus même) et finalement c'est du réchauffé et de la surenchère poussive un peu creuse.

_________________

j'ai eu un "le meilleur star wars depuis l'empire contre-attaque" ptsd direct.

Les chiens de Pavlov dans leurs oeuvres face à Maître Disney.

_________________

Là, je viens de voir l'épisode 5. Très sympa l'hommage au premier film.

Perso, meme si je prends mon pied, je suis pas fan de tout ce qui suit le 2.

Le truc qui me fait triper, c'est dans le deuxième épisode je crois, le passage avec la fete "aristocratique". Rigolo ce passage. Sinon, la série divise pas mal quand tu vois les critiques de la presse.

Voilà, c'est fini. On peut dire maintenant qu'après un ou deux épisodes faisant illusion, c'était un ratage complet.

Je ne m'attendais pas à ce que la série suive davantage dans les pas de Prometheus que dans ceux du film de 1979 (même s'il se place 20 ans avant donc reprend sa direction artistique), avec ses questionnements sur les personnes synthétiques, la rébellion envers le créateur et le lien avec les extra-terrestres...et je m'attendais encore moins à ce qu'elle n'en garde que les pires aspects.

Ainsi a-t-on droit à des accourcis d'écriture qui rendent les scientifiques teubé, une surenchère dans l'univers qui n'apporte que de la confusion (trois types de "robots" et un bestiaire plus large pour...rien) et marginalisation de l'alien, au mieux un outil narratif au pire un figurant. Jamais le xénomorphe n'a été plus creux, symbole de rien.

L'intro annonçant une guerre entre corpo était prometteuse tout comme les références à Peter Pan, avec ses gamins exploités dans des corps d'adultes, mais dans les faits, c'est du réchauffé thématique inutilement étiré sur 8h et superficiel au possible dans l'interrogation sur l'humanité, avec de nouveaux androïdes aux super-pouvoirs si forts qu'ils flinguent tout enjeu. Wendy c'est globalement Neo dans Matrix 3 à la fin. Avec l'alien comme toutou. C'est n'importe quoi.

La série a beau être visuellement élégante (merci les fondus enchaînés pour les travaux), ça reste le Jurassic World de la saga Alien.

PS : et les chansons de metal qui concluent chaque épisode m'ont paru iiiinnncroyablement adolescents. Comme si Noah Hawley était lui aussi un gamin dans un corps d'adulte. J'attends davantage d'idioscyncrasie de la part de l'esprit derrière Légion. Là c'est de la fan fiction thunée.

_________________

J'hésitais à regarder, c'est bon je zappe.

_________________
CroqAnimement votre

Je sais que je ne devrais plus m'en étonner mais les critiques US sont étrangement très positives alors que j'ai vu que des retours catastrophiques sur ma TL bsky.

_________________

J'ai vu les 8 épisodes de cette série et j'ai détesté la majorité de ses partis-pris, c'est la pire chose qui soit arrivé à la franchise Alien, y compris le premier AVP. On est dans la queue de la comète du post-moderne, et dans un produit d'appel creux pour faire des abonnements à Disney+

Filmer le xénomorphe comme s'il y avait un mec dedans c'est non. En faire un toutou qu'on siffle c'est non. Il est d'ailleurs relégué à un rôle secondaire dans l'ensemble de la série, en concurrence avec d'autres monstres plus rigolos. J'ai entendu sur France Culture je crois que cette série avait une esthétique métal. Quelle bouffonnerie, qui s'entend jusque dans la BO on ne peut plus mainstream.

Le plus réussi dans tout ça ce sont les teasers charnels et totalement mensongers qui m'ont poussé à regarder cette série, et les enthousiasmes incompréhensibles qu'on trouve un peu partout. Ce Noah Hawley a une fanbase surprenante.

S'il y a une saison 2 je ne la regarderai pas.

Vous me donnez presque envie...

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'Alien réduit à l'état de toutou ne me gêne pas vraiment - après tout, sorti du premier film, les xénomorphes, on s'en cogne pas mal.
Ce qui pêche surtout, c'est qu'on a sans arrêt l'impression que c'est soit trop court pour vraiment développer la psychologie des personnages et les thèmes de la série, soit trop long si on opte pour un thriller tendu. Surtout vers la fin où tout se précipite sans queue ni tête, avec une île réduite à deux pauvres décors où tout le monde se croise comme par miracle, des savants complètement cons, une héroïne omnipotente... Je crois avoir lu que le showrunner voulait dix épisodes et pas huit, mais en vrai il en fallait davantage.