Forum de FilmDeCulte

Le scénario est carré et permet un superbe exercice de style qui le transcende. C'est bien tendu, la photo est subliume, etc...

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Alors oui, mais c'est quand même pour moi son moins bon, et de loin.
Je reproche essentiellement à ce film de ne pas avoir d'âme. C'est juste, comme tu dis, "un superbe exercice de style".
Exemple: le plan-séquence dit "de la cafetière" m'épate vraiment, mais je le trouve purement gratuit.

Ca n'enlève rien au fait que j'adore Fincher.


Top 5:

1- Fight Club
2- Se7en
3- Alien 3
4- The Game
5- Panic Room

A fond! C'est quand même diablement efficace, et le fait qu'il soit "sans âme" (?) n'a rien de honteux. Si le film n'est pas supérieur à la somme de ses parties, on peut dificilement nier que les parties sont de haute qualité (le script malin, Foster énorme, mise en scène canon, photo sublime, Shore en forme - oh si, générique excellent...). Vu une fois au ciné (et totalement accroché). A revoir, bien sûr. 4,5/6
Mes préférés restent évidemment Se7en et Fight Club.

Je sais pas du tout de quoi ça cause, mais j'attends évidemment Zodiac avec excitation.
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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En gros, après les Sept Péchés Capitaux avec "Se7en", Fincher remet ça avec les 12 signes du Zodiaque.

Non, cétait pour rire.

Je t'invite à reprendre ce fil depuis la 1ère page. Le Pingouin a fait un beau boulot qui te permettra d'en savoir un peu plus, et d'attendre comme nous autre avec la bave aux lèvres.

Tout à fait, ça n'engage que toi.

*Pas envie de rentrer dans le débat mille fois écrit, mille fois répété sur ce forum sur Panic Room, de toute façon ça sert à rien*

Non, c'était nase

Bah non justement. Bon, je vais l'exposer de manière vulgarisée donc ça va faire con mais la flemme de mieux rédiger ça : en gros, tous ces plans numériques, où la caméra passe à travers l'anse de la cafetière, ou les barres des escaliers, ou entre dans la serrure, ne sont là que pour symboliser la transgression dont les personnages sont eux incapables. La caméra peut tout faire, aller partout, tout voir ; les protagonistes, non.

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Oui, c'est un peu comme la scène des Spyders dans MINORITY REPORT: la caméra de Spielberg survole tout le bâtiment, voit tout, pénetre partout.

Anderton, lui, ne voit RIEN.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ou le plan-séquence autour de la voiture dans La Guerre des Mondes dont le caractère non-stop représente l'incessante fuite à laquelle doivent procéder les personnages à ce moment-là. Ne jamais s'arrêter de courir (enfin de conduire là), s'éloigner, rejoindre Boston, etc...

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Et plus encore, les films de fincher sont gouvernés par un personnage dominant l'intrigue et les héros, souvent fonctionnant dans un rapport père-fils (parfois schizophrène). L'Alien et Ripley, lié dans la mise en scène par le sang (qui coule du nez de Ripley quand l'Alien nait...), John Doe dans Seven, metteur en scène macabre (400 manières d'illustrer ça),
Von Orton et son père (l'obsession qui l'acable, qui le fait paternaliser son frère, et qui meure à la fin, le "libérant", comme le film se libère de John Doe à la fin), et surtout, meilleur exemple, Tyler Durden et le narrateur, l'un oeuvrant à la création cinématographique tout à ramenant le narrateur à ses obsessions paternelles (disputes...).

Dans Panic Room, la caméra omnisciente oeuvre complètement dans ce sens. Le grand opérateur est ici la caméra, par la surveillance qui permet la conversation et l'interaction des personnages, mais aussi et surtout par la domination de l'image qu'entraîne les petits plans de Fincher. Plus fort que les éléments, la caméra est notre narrateur, et c'est sa destruction qui libère le récit. Jodie Foster bousille les caméras de surveillances et dès lors, la mise en scène laisse place à l'indécis, à la mise en place de l'invisible. On ne sait pas d'où elle va surgir, et le film opère ainsi...

On pourrait arguer que la destruction des caméras dans le film, c'est aussi, mais ça c'est vraiment à relier avec l'étude de la figure du père chez Fincher (la famille Alien, papa Doe/Mills, Papa Von Orton, Papa Durden), que la destruction des caméras, c'est la destruction par Fincher de son propre rôle dans l'intrigue. Fincher s'autodétruit pour libérer deux figures qui trône à la fin du film, la mère et la fille, ou l'acceptation d'une nouvelle forme de famille...

Et il y a alors ce putain de procédé qui bouleverse tout (comme la bite à la fin de Fight Club, le transtrav agit comme un rappel, mais il a d'autres significations).

Mais cette destruction permettait d'entrevoir la fin d'un cycle dans le cinéma de Fincher et le début d'un nouveau. Et ce nouveau cycle, c'est Zodiac et Button, un nouveau Fincher.

*ahhh, les études...*

C'est plus cette putain de cafetière qui me gène... Pas le reste...
Je n'ai pas besoin de rentrer dans une cafetière pour me rendre compte du rôle que joue la caméra. J'aime beaucoup le début et la fin de ce plan, sa virtuosité, sa fluidité, mais le passage dans la cafetière, je trouve ça A-BU-SE, ça fait trop genre "regardez ce que je peux faire avec ma belle caméra", et ça me fait complètement sortir du film pendant un petit moment. C'est tout.

LA RUMEUR DE FOU



Totalement improbable...Mais ce serait incroyable.

Bah non, justement, le mec fournit de bons arguments (enfin rien de neuf, c'est exactement ce qu'on disait mais voilà).

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NON