Forum de FilmDeCulte

The Bells of Notre-Dame c'est monstrueusement génial comme morceau et comme intro...alors que le reste du film...

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Le gâchis de la décennie oui... Je me souviens des teasers qu'on avait l'année précédente, qui se concentraient uniquement sur la veine gothique/monumentale, on avait l'impression que ça allait renouer avec les premiers Disney. Celui-là par exemple (même si y en avait des meilleurs que je trouve plus) :



Il en reste des traces (notamment les morceaux storyboardés par les frères Brizzi, comme Hellfire), mais grosso-modo, même au-delà des gargouilles, c'est un film hyper "petit", qui aurait grave gagné à laisser son héros fadasse hors-champ, à en faire un mystère. C'est super décevant.

Découvert il y a quelques jours le thème si bizarre (par rapport à ce qu'est le film, je veux dire) de Portrait de femme, par Kilar. J'aime notamment beaucoup la petite intro têtue/fiévreuse, on dirait un autiste qui se balance.

Redécouverte des musiques des vieux Disney, peu restées en tête, avec quelques morceaux magnifiques :

La musique de sirène de la fin du Livre de la jungle (Richard M. Sherman et Robert B. Sherman, et peut-être musique de George Bruns, pas clair)




La nuit d'amour nocturne bizarrement mélancolique de Bambi (Frank Churchill - celui qui se suicide pas loin après - et Edward H. Plumb)

Ouiiii, la chanson super-désenchantée (huhuhu) du Livre de la Jungle, ça m'avait beaucoup marqué lorsque je l'ai découvert il y a quelques mois pour la première fois (avec Rox et Rouky, je crois que c'est le seul Disney que je n'avais pas vu enfant -- je n'ai toujours pas vu R&R d'ailleurs). Cette fin est de toute façon incroyable, triste et dure, mais le film lui-même fut une sacrée surprise pour moi : je ne m'attendais pas à un tel rythme, une telle limpidité, une telle élégance. Peu de films d'animation sont aujourd'hui à ce point aboutis et adultes (oui, oui) -- et certainement aucun Disney depuis Toy Story 3.

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Rox et Rouky est assez décevant malheureusement (à part le final vaguement dark peut-être).

J'ai pas un amour fou pour Le livre de la jungle, que je trouve vachement abandonné aux animateurs (y a plus de réal à la barre), mais la fin fait partie de ces fulgurances Disneyiennes qui savent si bien toucher du doigt une angoisse de l'enfance (le côté dur et imparable effectivement, avec les promesses sensuelles de l'âge adulte qui prennent l'apparence d'un chant de sirène dont on ne revient pas, l'ours-enfance qui ne veut pas y aller et qu'on abandonne, et l'adulte-panthère qui pousse à grandir). Me demande de quel "côté" on est gamin (il me semble que j'étais plutôt du côté de l'ours, en mode "mais pourquoooooi ?").

On est totalement du côté de l'ours.

"Il en faut peu pour être heureux"



Le livre de la jungle est à mon sens le meilleur classique disney avec la belle et le clochard.

J'aime aussi les aristochats pour la musique mais l'histoire est quelconque et trop de scènes sont là pour faire du remplissage.

Je sais pas si on est censés l'être
C'est pas qu'une question de liberté VS civilisation je crois. Y a un quand même un truc du style "maintenant que le méchant est out, on va pouvoir passer notre vie à jouer ensemble dans la forêt". Comme une cour de récréation éternelle, ce qui a un côté un peu malsain : maintenant, justement, il est temps de grandir. Je trouve cet espèce d'adieu à l'enfance terrible, ce côté "coup de poignard dans le dos / sans se retourner".

Oui mais là où c'est un film équilibré c'est qu'il encourage à garder une part d'enfance en soi. Le "il en faut peu pour être heureux" notamment c'est essentiel au film. C'est marrant j'y repensais ces derniers temps.

Revu au ciné le mois dernier. Les numéros musicaux sont géniaux, la fin pareil... Mais dès que ça cause qu'est-ce que c'est CHIANT et sur-explicatif, c'est soporifique à en mourir.

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Netflix les gars, Netflix.

Bonne surprise le score de Thor (pas vu le film), même si c'est bien simple et bourrin. Y a définitivement un truc que je kiffe chez Doyle, ce lyrisme jusque dans les passages épiques. Le meilleur est à partir de 2m30.

Oui c'est pas mal. Mais le film est plutôt une bonne surprise aussi !

C'est quand même une enfilade de clichés d'une pauvreté et d'un manque d'imagination assez affligeants (avec en sus cette banalisation harmonique à la JNH qui fait que maintenant tout est interchangeable et cette "production" synthétique qui parvient à faire sonner un orchestre comme un synthétiseur).

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Oui moi aussi j'aime bien.

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Ah bah voilà, tout s'explique !