Forum de FilmDeCulte

Ca je sais pas mais j'ai tout récemment entendu quelques cinéphiles "respectables" dire que le film était loin d'être aussi catastrophique qu'on l'a dit, j'ai l'impression qu'il va être réhabilité assez rapidement...

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N'écoutez pas Film Freak

Possible (je ne l'ai pas vu), comme le précédent Sully peut-être (que je n'ai pas vu non plus), qui était pareillement présent dans le Top 10 de la rédaction de Critikat mais quasi-totalement absent par ailleurs? En tout cas Josué Morel (1er en 2016 et 7ème en 2018) et Théo Charrière (1er en 2016 et 3ème en 2018, dont le Top 2018 est par ailleurs assez rocambolesque avec Les Animaux Fantastiques de Yates, Mowgli de Serkis et Cinquantes nuances de Fowley ), ont l'air de l'apprécier beaucoup.

Sinon des films pas catastrophiques sortis en 2018 il y en a une tonne, après si l'on est un aficionado de la politique des auteurs et d'Eastwood ça fait sens de mettre 15h17 dans son top.

Eastwood, même le plus hardcore des fans reconnaît que certains de ses films sentent quand même un peu le vieux pipi. Celui-ci semble défendu pour des raisons formelles qui dépassent le simple venduïsme d'après ce que j'ai pu voir (je ne l'ai pas vu non plus mais du coup je suis (un peu) curieux). Cela dit, même Emmanuel Burdeau, le plus grand admirateur d'Eastwood du paysage critique, était plus que mitigé.

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N'écoutez pas Film Freak

La mauvaise idée serait les acteurs, l'un des trois joue comme un cochon m'a-t-on dit.

Lol, personne n'a vu ce film en fait !

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N'écoutez pas Film Freak

Il est correct ce film
Le début fait penser à un Lady Bird masculin et de droite.
J'ai l'impression que la réception en France a été biaisé par le discours de Hollande présent dans le film.
L'attaque et la gare de Bruxelles-midi sont bien filmées (pas de transfert et en même temps d'ellipse comme dans Amanda) et c'est déjà beaucoup.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ce qui est finalement bien vu dans le Eastwood c'sdt que le discours de François Hollande devient finalement la seule chose que les trois gars voient de Paris : cette reconnaissance (qu'ils ne souhaitaient pas, le film montre assez crûment leur francophobie- réflexe, heritage sans doute de l'époque de Rusmsfeld et Chirac où ils étaient gamins ) et ce discours sécuritaire (l'état d'urgence) devient finalement une carte postale identitaire et quasi touristique au même titre que les gondoles de Venise et les coffee-shops d'Amsterdam. Là Eastwood n'est pas du tout sénile. Les attentats ont bel et bien accélére la transformation de Paris en ville-musée, dévitalisée et devenue trop chère pour la jeunesse. Et la caméra de Eastwood parvient à le saisir par le hors-champs, mieux que celle plus bobo et fascinée par les lieux de Hers, où rien ne semble exister entre la Coulée Verte et les Buttes-Chaumont.

Les attentats forment une dialectique étrange avec l'architecture hausmannienne (l'habitat bourgeois, glacé , élégant et uniformes qui est aussi un théâtre pour la violence urbaine, qu'il s'agit à la fois orienter et de conjurer) et Eastwood voit l'équivalence qui existe entre le discours de Hollande sur le chic des civilisations et cette architecture.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Oui jai bien l isolant transparent, dans ta boutique je vois que des alims courtes Г§a va sur ma saturn?

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