Forum de FilmDeCulte

La jeune Sarah Bellows transforme sa vie torturée et d'horribles secrets en une série d'histoires effrayantes. Ces histoires terrifiantes deviennent bien réelles pour un groupe d'adolescentes sans méfiance qui tombent sur sa maison fantasmagorique.

Ce film est à peu près aussi flippant que le Raymond Barre zombie de l'affiche ci-dessus.

C'est foireux dès le départ.
Le film a beau parler d'histoires, cela ne justifie pas les archétypes grossiers qui servent de personnages, jamais attachants et pas très bien joués, qui s'aventurent dans ce film d'horreur mainstream adapté d'une série de livres pour enfants donc encore moins flippant que Ça. Ça devient quasiment un film à sketches diégétisé par l'intermédiaire d'un livre qu'on ne lit pas, "c'est le livre qui nous lit". Producteur et auteur de l'histoire du film, Guillermo del Toro explique "I thought it could be great if we had a book that reads you, and it writes what you're most afraid of. Then the theme became stories we tell each other." Sauf que ni l'un ni l'autre n'est correctement exploité ou exécuté dans le film : les protagonistes sont tellement indéfinis que leurs croque-mitaines et/ou sorts censés incarner leur peur n'ont aucun sens, et l'ensemble n'a aucune rigueur vis-à-vis de ses propres règles.

Et ça donne des scènes déjà vu avec parfois un détail dégueu sympatoche mais sans tension, que des jumpscares de merde.

Bref, c'est plus Shit que It.

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Ai-je une chance d'aimer si j'ai lu l'intégrale CHAIR DE POULE ?

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je m'en fous.

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Faut donc que je change tout mon planning de ce soir... merde.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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L'attaque complètement gratuite sur Raymond Barre. Marrant d'imaginer le mécanisme psychologique qui en fait du matériel à "punchline".

C’est un oppresseur donc on peut faire ce qu’on veut vu que cette moquerie ne vient pas accentuer une discrimination systémique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Alors c'est très simple : je vois l'affiche, je vois ce mort-vivant mou au visage bouffi, cela m'évoque Raymond Barre -> blague à la con.

Je suis pas Halin/Gaccio/Délépine mais y a rien de sorcier dans le mécanisme.

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Moi je vois un predator en fin de carrière.

Luc Besson?

#attaquecomplètementgratuite

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Mais tu as son visage en tête ? J'avoue que si je connaissais le personnage, je ne savais pas à quoi il ressemblait.

Bah oui j'ai 36 ans et une bonne mémoire.

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Des barres

C'est vrai qu'on attend plutôt d'un cinéphile qu'il reconnaisse Raymond Burr.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Raymond Barre était un grand amateur de western (hawkso-fordien) ceci dit (et le zombie sur l'affiche lui ressemble effectivement).

Son film préféré était un des derniers Ford, Les Cheyennes (il aurait été facile de faire au moins une contrepèterie à sa mort tout en respectant la vérité du personnage).

A vrai dire il fournissait plus d'explications de son vivant sur le montage chez Hawks que sur ses discussions avec Abu Nidal, sur lequel il n'a rien déballé, car il s'était déjà troué en public à propos de la rue Copernic, ce qui lui avait valu des commentaires amers de la part des mécontents.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Sérieux ?!