Si je devais retenir qu'un seul son qui m'a accompagné pendant cette année 2017, ce serait peut-être le riff de guitare de la fin " A man Called Sun" de Nick McCabe sur le premier single des Verve, mais surtout le solo de guitare de Lucas Sideras à la fin de Aegan Sea des Aphrodite's Childs, sur le superbe "666"
(George Clinton et Eddie Hazel -lui et Lucas Sideras sont très proches dans la technique et l'inspiration- se souviendront 3-4 ans plus tard de ce titre pour parler du retour des vétérans du Viet Nam sur "March to the witches castle" de Funkadelic)
...ou la montée du sax sur "Altamont"
(je ne m'attendais pas à trouver un des meilleurs albums de krautrock, et des plus affûtés et lucides politiquement sur la fin de la période hippie, du côté de Vangelis (producteur génial sur ce disque) et Démis Roussos (par ailleurs bassiste plus que correct, s'il n'est pas rempalcé par des musiciens de session).
Bien bloqué aussi sur la ligne de basse de "Hell dance with me" de Cappucino (un groupe de dsco visiblement espagnol de la période 1977-1979) que l'on entend dans le (par ailleurs pas très bon) "Vivre vite" de Carlos Saura. Tellement minimaliste et abrasif que la disco confine ici à la No Wave.
...et (vers la même époque, 1979, es boîtes à rythme de "do the European" de JJ Burnel (qui rappelent le lac des Signes de PIL, sorti la même année, l'album "Euroman cometh", est excellent, dans la veine de ce qu'a fait plus tard Colin Newman, en mieux)
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